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Call me nightmare | Ft. Fujiwara Yoshimaru
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11.04.18 17:12

Call me nightmareFUJIWARA Yoshimaru & NOMURA Kazuo

Un nouveau contrat cela voulait dire encore pas mal d’argent à se faire, de plus il s’agissait d’une collaboration avec un membre du clan Matsumoto, autant dire que ceux qui payent le plus sont les yakuzas, comment le blond aurait pu refuser autant d’argent ? Ce type l’avait contacté par téléphone la veille pour avoir un entretien avec lui, le seul en dehors de son meilleur ami à avoir son numéro était Shintaro. Nul doute que sa réputation partait de lui, il commençait peu à peu à se faire un nom et était l’homme parfait pour les vengeances et les sales affaires des yakuzas. Il était assis sur de l’or, s’il avait su qu’être une pourriture pareil rapportait autant d’argent il aurait commencé sans doute avant. Ses activités avec les yakuzas et celles sur le Deep web étaient totalement dissociés, les personnes qui avaient contact avec le Cheshire cat ne savait pas qui était la personne derrière l’écran et ceux qui connaissaient Kazuo étaient loin de se douter qu’il était le très célèbre Cheshire cat. Une double-vie que personne n’avait bousculé ou démasqué même pas son meilleur ami qui pourtant est à son contact souvent.

Mais avant de penser à l’argent il fallait penser à cette entrevue, s’il commençait à connaître Shintaro à force, il ne s’habituerait jamais au face à face, d’autant plus que là il s’agissait d’un inconnu … Il n’avait que son numéro, une partie de son identité et une photo. Car bien entendu le platine avait fait quelques recherches sur le net avant de se présenter, il devait toujours avoir l’avantage au cas où ça se passe mal. Rien que l’idée de mettre les pieds dehors en plein jour le mettait mal … Pour son université il était accompagné de son meilleur ami, c’est comme si tout était plus facile quand Kosuke était là … Mais seul … Kazuo avait une boule au ventre tout le long du trajet et le fait que les gens le dévisagent ainsi ne le mettait pas plus à l’aise que ça. Cachant ses émotions par un regard noir aux personnes trop indiscrètes ou un masque de glace, il tenta de ne pas faire remarquer son angoisse. Etre au milieu de tous ces gens qui se retournent à son passage, avoir ne serait-ce qu’une seule paire d’yeux fixé sur lui ne le détendait pas avant cet entretiens. Mais puisqu’il faisait souvent preuve de sang-froid, il savait équilibrer les choses pour ne pas que cela se remarque et se focaliser sur sa mission ainsi que le fric qu’il allait se faire ensuite.

Suivant la trajectoire de son GPS sur son téléphone, il parvint rapidement face au bâtiment désigné par le yakuza durant son appel. Au moins tout était bien organisé, il avait pris soin de lui envoyer les coordonnés qui se trouvait dans un lieu reculé. Il avait même pensé à lui faire parvenir un courrier à présenter aux autres membres du clan signalant qu’il avait rendez-vous avec lui, il n’aura même pas à ouvrir la bouche c’est parfait ! En entrant dans le bâtiment son regard courus le long des murs, analysant la pièce comme étant un hall d’entrée, et comme il se doutait des personnes attendaient déjà sa venue. Il n’aura peut-être même pas à montrer cette lettre. Restant de glace il se contenta de fixer les yakuzas du clan en attendant qu’ils viennent d’eux même vers lui. C’est lorsque l’un d’eux lui demanda dans un langage peu fleurie ce qu’il foutait ici que Kazuo planta son regard froid dans le sien. Sans prendre la peine de décrocher ses yeux des siens, il fouilla dans son sac et déplia la feuille devant lui. L’homme paraissait faire moins le fier quand il lut le nom de son supérieur, Kazuo n’était pas assez fou pour se pointer dans un endroit pareil sans une bonne raison, déjà qu’il n’aimait pas sortir seul de chez lui …

C’est lorsqu’on le conduisit vers le bureau de son rendez-vous que le platine se détendit en se contentant de les suivre dans un silence de mort. Le son des pas qui résonnent sur le sol était la seule chose audible durant leur progression. Kazuo en profita pour scruter les lieux au peigne fin et mémoriser chaque détails qui pourrait lui être utile plus tard, sait-on jamais … Cette technique en tout cas lui avait toujours sauvé la vie. Ce n’est qu’une fois arriver devant la porte qu’il s’immobilisa en attendant que le gorille qui lui sert d’escorte n’annonce à son boss que son rendez-vous était arrivé. Il profita de ce moment d’inattention de la part de l’homme pour sortir un miroir de poche et vérifié que tout soit parfaitement en ordre, rouge à lèvre, sourcils, lentilles, cheveux, fards … Tout était magnifiquement bien agencé comme à l’instant où il a produit ce chef-d’œuvre. Il ne pouvait pas se permettre que le moindre détail soit négligé, déjà qu’il faisait cet effort pour lui, autant dire que c’était pire lorsqu’il sortait au contact de la populace … Refermant son miroir dans un claquement sec, il le rangea dans son sac au moment même où on lui autorisa l’accès au bureau. Sans prendre la peine de dire un mot, le platine pénétra dans la pièce et fit face à son nouveau client. Son regard de givre se planta directement dans celui de Yoshimaru donnant une sensation de froid intense mais également de malaise. Il dégageait quelque chose de mystique rien que par ses yeux anormalement clairs.

Une fois le gorille sortit le blond s’approcha de l’autre homme en inclinant légèrement la tête en guise de salue et s’assit en face du bureau sans pour autant détacher ses prunelles de celles du yakuza en face de lui. Laissant le silence planer dans la pièce, Kazuo prit une légère inspiration avant d’entrouvrir ses lèvres maquillées de rouges pourpres.

« J’ai cru comprendre que vous aviez besoin de mes services. » Commença le platine de sa voix monocorde et laissant planer cette sensation de mystère à chacun de ses mots. « Je vous écoutes. »

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Fujiwara Yoshimaru
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Fujiwara Yoshimaru
12.04.18 13:28
Call me Nightmare

2060年04月

Parfois, je suis un peu largué. Ces histoires de hacker, je n'y comprend pas grand chose. Mais quand j'ai entendu parler de ce type, j'ai contacté mon clan à Nagano. Nous allons faire un essai. S'il est assez bon et ne tente pas de nous la faire à l'envers, nous allons acheter ses services régulièrement. La mission du jour est assez simple, Monsieur Nomura doit s'occuper de vider un compte qui nous appartiens pour nous filer 70% de son contenu sur un autre compte à nous. C'est une sorte de test, pour voir s'il est fiable. Les comptes ne sont pas liés entre eux, jamais. Nous faisons attention à bien séparer notre argent pour que personne ne puisse tous les lier entre eux. Les 30% restants seront à lui et lui serviront de paye. C'est un certain Shintaro qui m'a parlé de ce monsieur Nomura.

Comme je ne suis pas assez bête pour lui faire tout de suite confiance, je lui ai donné rendez vous à Nakano. Cet endroit ne nous appartiens pas. Il n'appartiens d'ailleurs à personne je crois. Mais nous avons fait en sorte de faire croire qu'il est occupé par notre clan. Il ne faudrait pas que ce type soit trop méfiant, ce n'est pas bon pour les affaires. Je lui ai envoyé une lettre, à montrer aux Shatei qui gardent l'entrée. Je me suis installé dans ce bureau factice, qui fait à mon humble avis plutôt vrai. Il y a l'air d'avoir de la vie ici.

J'espère qu'il ne sera pas en retard. J'ai horreur de ça. Je jette un coup d’œil à ma Rolex, il lui reste cinq minutes. Je soupire en buvant une gorgée de café, puis lève les yeux quand on tape à la porte. Il est là. Bon point pour lui, je n'ai pas eu à trop attendre. Je dis à mon homme de le faire rentrer et.... Je dois me retenir d'exploser de rire. C'est une blague ?... Ce type a plus une tête à tailler des pipes qu'à hacker quoi que ce soit. Il a le physique idéal pour travailler à Chuo. Il est assez mignon pour ça, trop pour bosser à Shinjuku ou à Harajuku.

Il s'installe, j'allume une cigarette et dois de nouveau me retenir de rire. En fait non, il a l'air trop frigide pour ça. Sa voix monocorde est loin de me faire bander. Il n'est pas là pour ça de toute manière, mais je ne m'attendais vraiment pas à avoir une barbie blonde en face de moi quand on m'a dit que j'allais rencontrer le meilleur hacker de Tokyo. Je me ressaisis tant bien que mal pour ne pas rigoler ni l'insulter. C'est un gamin, j'ai du mal à croire que ce soit lui l'homme qui va devoir s'occuper de tout ça. Je m'attendais plutôt à un type avec des lunettes et une tronche de puceau. Pas à un type qui a plus l'air d'une putain qu'autre chose.

« Oui nous allons avoir besoin de vous, Nomura-san. »

Autant rester poli. Si je lui dit qu'il a plus une tête à se faire prendre contre de l'argent qu'autre chose, il risque de se vexer. Et je ferais mieux de ne pas le sous estimer. S'il est vraiment ce qu'il prétend être, il pourrais très bien s'en prendre à nous et voler notre argent. Ou même nous livrer aux flics, s'il est assez malin pour trouver des preuves et faire coffrer une bonne partie du clan resté à Nagano.

« Laissez-moi tout de même mieux me présenter. Je m'applle Fujiwara Yoshimaru et je suis le Wakagashira du clan Matsumoto. Nous sommes un clan basé à Nagano, et nous allons avoir besoin de vos services. Est-ce que vous désirez une tasse de thé ou de café avant de poursuivre notre entretien ? »

Il a surement du faire ses petites recherches avant d'accepter le contrat. Mais tout de même... C'est la moindre des choses de se présenter.
(c) AMIANTE
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12.04.18 18:15

Call me nightmareFUJIWARA Yoshimaru & NOMURA Kazuo

Avant même de pénétrer dans le bureau, le blond se faisait mille et une pensée du genre de gros bras qu’il allait rencontrer là-dedans. Si ce n’est quelqu’un avec du charisme ou balafré au possible. Tout était probable et l’image du yakuza ne ressemblait à rien d’autre que ce qu’il avait en tête en ce moment. La première fois qu’il avait rencontré Shintaro, il était bien loin de l’image qu’il s’en faisait mais au moins il avait une présence imposante, sans parler de son caractère strict et autoritaire qu’il a appris à connaître par la suite, pas de questions à se poser sur l’aspect pour lequel il est devenu un yakuza respecté. Mais là … En entrant la première chose qu’il vit fut une tige, ou disons un fil de fer … Malgré une apparence assez traditionnel de par les traits de son visage, ce gars lui faisait juste pensé à une grande asperge. Est-ce qu’il s’agissait vraiment du type qu’il avait eu au téléphone ? Quand on est yakuza on s’arrange d’en imposer un peu quand même non ? Mais de toute manière Kazuo n’était pas là pour juger de ça, il était assez mal à l’aise pour penser aux raisons qui l’on mené ici. Ah oui, l’argent, le seul point positif c’est qu’il avait l’air d’avoir assez de fric à lui donner. Tant qu’il comptait le payer, Kazuo n’allait pas faire un plan détailler sur son apparence ou même ce qu’il pouvait dégager.

Sans plus de cérémonie, et après que le gorille les ait laissés tous les deux seuls, le geek s’avança en direction du bureau et s’installa sur la chaise qui lui était sans doute destiné. Un cadre assez conventionnel pour passer un contrat mais quelques détails le chiffonnaient … Même si un bureau n’a pas forcément besoin de photos de famille, il se doit d’être un peu personnalisé non ? Ici rien ne lui faisait penser à un endroit de travail qui ne reflétait en rien le clan. Si ce n’est ce morceau de tissu épinglé au mur avec l’insigne du clan. Tout ici paraissait tellement artificielle, encore plus que les pages internet qu’il passe son temps à sonder … Mais pour le moment son attention devait se tourner vers son futur collaborateur afin d’écouter le marché qu’il avait à passer avec lui. Tout ce qui pouvait lui rapporter était important à prendre en compte et surtout savoir la mission qu’il compte lui donner. Rien n’était impossible pour Kazuo tant qu’il était sur son terrain, c’est-à-dire le Deep web. Mais qu’il n’aille pas lui demander des choses qui sont en dehors de ses compétences, c’était pour cela qu’il tenait à vérifier que le marché passé respect toutes les clauses d’un contrat. Les yakuzas sont les premiers à ne jamais défier la dignité et à toujours faire tout dans leur règle. Pas des plus saines pour la plupart, mais ils avaient un code d’honneur strict qu’il ne devait pas trahir. Pour le blond c’était la même chose, chaque chose doit être évalué et une fois un marché passé on ne revient pas en arrière, alors autant resté concentré.

Après avoir invité son interlocuteur à lui expliquer la raison pour laquelle il a fait appel à lui, ses yeux électrisant se concentrèrent sur ceux du yakuza afin de scruter les émotions qui pouvaient passer par son regard, il voulait être certain qu’il ne se mette pas à lui mentir, parce que le jeu pourrait rapidement se retournait contre lui. En ce qui concerne le génie de l’informatique, on ne pouvait lire que de la froideur dans ses iris et le grand manque d’envie que cette discussion soit allongée. S’il devait lui donner une mission importante autant que ce soit clair, net, précis et surtout rapide. "Oui nous allons avoir besoin de vous, Nomura-san." Le silence qui suivit ensuite laissa le temps au blond d’observer un moment la tenue que portait l’autre homme étant loin de s’imaginer que quelqu’un s’habillerait ainsi pour une entrevue officielle. Son regard se posa ensuite sur l’horloge derrière et ses sourcils se froncèrent légèrement en voyant que les aiguilles semblaient comme figé, comme si le temps était arrêté, ou si cet objet était tout simplement hors service … Il était tout de même étrange d’avoir une pendule qui n’affiche pas l’heure, surtout pour des membres aussi important du clan … La conversation poursuivit son cours déclinant son attention vers l’homme en face de lui. "Laissez-moi tout de même mieux me présenter. Je m'appelle Fujiwara Yoshimaru et je suis le Wakagashira du clan Matsumoto. Nous sommes un clan basé à Nagano, et nous allons avoir besoin de vos services. " Le blond inclina la tête après sa présentation en signe de respect comme le veut l’éthique Japonaise. "Est-ce que vous désirez une tasse de thé ou de café avant de poursuivre notre entretien ?"

« Non merci. » Répondit placidement le blond. Ne rien accepter de la part de gens qu’on ne connaît pas, il en avait vu assez sur les dégâts que ça peut causer lors d’une petite séance de voyeurisme sur les caméras de surveillance dans un club d’hôte. « Enchanté, Fujiwara-san. Je suppose que vous me connaissez déjà et que vous n’ignorez pas mes capacités, autrement mon nom ne serait jamais remonter jusqu’à vous. » Inutile d’en faire des caisses, il n’y avait rien de mieux pour vanter ses performances que des phrases réalistes et surtout courte. « Le clan Muranaka a déjà fait appel à mes capacités en informatiques pour leurs affaires et il n’ont jamais été déçus, et moi non plus par la somme qu’ils me versent en contrepartie. » On en venait là au principale, la rémunération, c’est quand même ce qui l’a fait se déplacer jusqu’ici. « Avant de poursuivre j’aimerais m’assurer du solde que j’aurais à la fin du contrat, tout travaille mérite salaire. » D’autant plus un travail magnifiquement bien réalisé, mais il n’allait pas en rajouter, seul les actions comptent.

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Fujiwara Yoshimaru
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Fujiwara Yoshimaru
12.04.18 19:28
Call me Nightmare

2060年04月

Non merci. Prudent. Il préfère éviter de boire quoi que ce soit, probablement de peur d'être drogué. Peut-être un chouilla paranoïaque, mais il vaut mieux. Tant que ce n'est pas pathologique. Je me racle donc la gorge, tire une latte sur ma cigarette et bois une gorgée de mon café avant de l'observer à mon tour. Mouais. Il a vraiment l'air frigide celui-là. Il devrais aller se trouver quelqu'un pour se faire tringler un coup. Je continue tout de même de sourire, histoire d'être un minimum poli puis termine rapidement ma tasse de café avant de sortir le contrat que je dépose devant moi. Nous allons devoir discuter un petit peu avant, au cas où il trouve quelque chose à y redire.

« Transférer de l'argent d'un compte à un autre. ça ne devrais pas être trop difficile pour vous je suppose ? Enfin, si vous méritez votre réputation. »

Je tire une latte sur ma cigarette et laisse tomber la cendre tout en recrachant la fumée. J'esquisse un petit sourire et lui tend le contrat, pour qu'il puisse le lire. Vérifier que tout est en règle. Un Komon de mon clan, venu à Tokyo pour me servir de comptable et aider à blanchir l'argent s'est chargé de l'écrire ce matin. Pour que tout ait l'air légal si cette affaire venait à s'ébruiter à l'extérieur de Tokyo.

« 30% dans votre poche, le reste pour nous. Vous transférerez les 70% restants sur le second compte. Je vous donnerai les coordonnées bancaires à la fin du rendez vous si tout vous conviens. Il faudra envoyer la somme dans les caraïbes. Paradis tropical mais aussi fiscal, une petite île où nous blanchissons une partie de notre argent. »

Je sais exactement combien il y a sur chaque compte. Alors il n'a pas intérêt à nous la faire à l'envers. Sinon... Plutôt que de lui coller une balle entre les deux yeux comme c'était initialement prévu en cas de pépin, je pense que je l'enverrai rembourser sa dette en vendant son petit cul et sa gueule de putain. Il en a déjà l'allure. Et j'ai quelques clients qui seraient ravis de le mater, lui et son air froid de petite Princesse arrogante. Mais patience, Yoshimaru. Patience.

« Le contrat a été rédigé par l'un des juristes de mon clan, venu travailler à Tokyo. Il a fait en sorte que ça ait l'air tout à fait légal. Officiellement, vous êtes payé à nous créé un site internet. Je crois savoir que vous n'êtes pas non plus natif de Tokyo ?... Ce serait dommage, si vous êtes amenés à sortir un jour, ce serait dommage d'aller en prison. Vous ne le supporteriez probablement pas, croyez moi.»

J'esquisse un sourire carnassier dont j'ai le secret, tout en écrasant ma cigarette désormais terminée. Moi aussi, je sais très bien observer.

« Plus de rajouts pour vos cheveux. Plus de couleur non plus d'ailleurs. Un simple numéro pour toute identité, cadence miliaire et... plus de maquillage. Ni de jolis vêtements. Ce serait vraiment bête. »
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13.04.18 16:16

Call me nightmareFUJIWARA Yoshimaru & NOMURA Kazuo

Autant dans les expressions imperturbables de son visage que par sa manière direct de répondre, il était facile d’entrevoir le mur de glace qu’érigeait le blond face à toutes personnes qui pourrait avoir une conversation avec lui. S’il répondait de manière aussi spontanée c’était bien pour que le rendez-vous ne dure pas des heures, il avait horreur de ça. Son regard de glace se baissa un instant pour détailler le moindre geste de son collaborateur en train de fumer tranquillement sa cigarette, presque s’ils n’allaient pas boire le café bientôt … C’est bien pour cela également que Kazuo avait refusé n’importe quel divertissement qui rallongerait cette entrevue déjà trop longue à ses yeux. "Transférer de l'argent d'un compte à un autre. Ça ne devrais pas être trop difficile pour vous je suppose ? Enfin, si vous méritez votre réputation."

« Un jeu d’enfant. » Répondit directement le geek sans cesser de fixer son vis-à-vis de manière placide. Combien de fois il avait fait cela juste pour s’amuser. Il avait des codes de comptes entre les mains trouvés en fouillant des dossiers, ce serait gaspiller que de ne pas aller récupérer cet argent. D’autant plus que les propriétaires étaient assez riches pour ne pas se rendre compte qu’une partie avait disparu. Parfois le platine se demandait comment ces types peuvent gagner autant en si peu de temps. « Je n’ai pas besoin de me justifier pour prouver que ma réputation est fondée, seul les actes comptent. » Encore une réponse des plus frigides mais qui en valait la chandelle quant à ses talents irréprochables.

A peine le blond eut le contrat entre ses mains que lui tendait le yakuza, qu’il se mit déjà à le parcourir avec attention. Chaque secondes comptaient pour le jeune étudiant et il devait s’assurer des détails avant d’accepter quoi que ce soit. "30% dans votre poche, le reste pour nous. Vous transférerez les 70% restants sur le second compte. Je vous donnerai les coordonnées bancaires à la fin du rendez-vous si tout vous conviens. Il faudra envoyer la somme dans les caraïbes. Paradis tropical mais aussi fiscal, une petite île où nous blanchissons une partie de notre argent. " Tandis que son employeur lui expliquait la mission qu’il avait à accomplir, le platine continuait de lire le document ligne par ligne s’imprégnant des consignes pour déjà monter un plan dans sa tête de ce qu’il allait faire en premier. Ce n’était pas bien difficile de faire ce genre de chose … Restait à savoir combien il y avait sur ce compte, le blond ne voulait pas se faire avoir … 30% de 1 000 000 000 de yens c’était une belle affaire, mais s’il se retrouvait avec un total de 500 yens à la fin autant dire qu’il préférait refuser toute suite. D’ailleurs la somme n’a jamais été donné que ce soit à l’oral ou bien sur ce contrat ce qui força Kazuo à lever ses iris électrique en direction du plus âgé.

« Combien y a-t-il sur ce compte en banque ? Je veux être sûr de ne pas être pris pour un con. » Direct et franc au moins ça avait le mérite d’être rapide, autant aller droit au but. « Je suis peut-être jeune mais je suis loin d'être un pigeon, j’ai beaucoup d’expérience derrière moi. »

Le geek ne signerait rien tant qu’il ne serait pas sûr de son salaire. Il était capable de faire le calcul dans son esprit rien qu’en lui donnant des chiffres. Kazuo n’avait jamais été très bon en mathématique mais quand il s’agit de code et surtout d’argent là par contre c’était un vrai génie ! Seules les aspirations qui rapportent quelque chose arrivent à le motiver, beaucoup de gens fonctionne ainsi. "Le contrat a été rédigé par l'un des juristes de mon clan, venu travailler à Tokyo. Il a fait en sorte que ça ait l'air tout à fait légal. Officiellement, vous êtes payé à nous créé un site internet. Je crois savoir que vous n'êtes pas non plus natif de Tokyo ?... Ce serait dommage, si vous êtes amenés à sortir un jour, ce serait dommage d'aller en prison. Vous ne le supporteriez probablement pas, croyez moi. " Kazuo parut beaucoup plus réfractaire qu’au début de la conversation au moment où le Yakuza commença à sous-entendre des menaces à peine voilées de ce genre. Les sourcils du blond se froncèrent affichant un rictus méfiant mais surtout plus rude à la différence du sourire qu’arborait son interlocuteur.

"Plus de rajouts pour vos cheveux. Plus de couleur non plus d'ailleurs. Un simple numéro pour toute identité, cadence miliaire et... plus de maquillage. Ni de jolis vêtements. Ce serait vraiment bête." Très clairement quelque chose qu’il ne supporterait pas. Son expression devint alors plus rude serrant le papier qu’il avait entre les mains ayant légèrement de mal à cacher sa répulsion face au sujet en question. C’était impensable, plutôt qu’on lui tire une balle en pleine tête plutôt que d’endurer ça … L’étudiant prit tout de même une profonde inspiration pour relativiser la situation avant de lâcher le document qui servait d’accord entre eux sur le bureau en face de lui. Kazuo laissa le silence dominer l’atmosphère tandis qu’il déposait lentement ses avant-bras sur la surface en bois fixant toujours les pupilles du yakuza.

« Je vous rassure, c’est pas prêt de m’arriver ... » Lança-t-il d’une voix calme mais légèrement menaçante. « ça ne répond pas à ma question il me semble … » Plus le temps passait, plus il avait l’impression que tout cela n’était qu’une grosse plaisanterie … On le prenait pour un con et il était loin de l’être … « Je veux connaitre le montant exact et je peux vous assurer que vous aurez le meilleur travail que je puisse fournir. Mais avant de vous promettre une telle chose je veux les détails, c’est-à-dire le fric. » Lorsqu’il s’agissait d’une perte de temps ou d’une blague, Kazuo ne prenait rien à la légère et malgré son calme légendaire il pourrait fortement faire regretter de tel agissements, surtout à ceux qui pouvaient sous-entendre un avenir derrière les barreaux pour menace.

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15.04.18 16:36
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2060年04月

Je sais exactement combien d'argent il y a sur ce compte. Je le sais au yen près. Mais ce ne sera pas forcément le cas par la suite, pour cette fois-ci c'est un simple test afin de voir s'il est fiable. Quand on lui demandera de voler les comptes de gens qui nous doivent de la thune, on ne saura pas exactement combien il y a dessus, même si la petite amie d'un de nos gars travaille à la banque de Nagano. Elle n'a pas forcément accès à tous les comptes, ni à ceux des autres agences bancaires. Nous devons donc savoir s'il sera honnête et ne prendra que trente pourcent.

« Je ne sais pas. Mais au moins quinze millions de Yens. On ne s'embêterai pas à faire appel à un hacker pour des petites sommes, on irais nous même réclamer l'argent. »

Il y a en tout bien plus sur le compte. Trente millions, le double de ce que je lui ai annoncé. Je passe une main dans mes cheveux. Je suis un petit peu fatigué, Tomoe a eu du mal à dormir hier soir. Elle était de mauvaise humeur à cause d'une dent qui termine de pousser. Je la comprend, ça ne doit pas être très agréable. Et quand une enfant de dix mois pleure à cause de la douleur, on ne peut pas y faire grand chose à part attendre que ça passe. Daisuke lui a trouvé une petite solution à boire à la pharmacie, mais on ne peut lui donner qu'une fois par jour.

« Nous ne pouvons qu'estimer, pas savoir à l'avance la somme exacte. Mais si vous jugez les comptes qu'on vous demande de pirater pas assez fournis, vous n'avez qu'à refuser le contrat. On vous dédommageras de dix pour cent pour votre temps. »

Le temps c'est de l'argent. Je le sais très bien, c'est pour ça que nous avons prévu de le dédommager en cas de provisions insuffisantes sur un compte à l'avenir.

« Nous avons quelqu'un qui travaille pour nous dans une grosse agence bancaire de l'extérieur. Si les comptes sont dans cette agence, nous pourrons savoir. Mais pas s'ils sont dans une autre agence. »

Il y a différentes banques à l'extérieur. A Tokyo il n'y en a qu'une seule, tenue par la famille Tokugawa. Je connaît le fils, pour avoir fait affaire avec par le passé. Un jeune homme assez charmant, je trouve, avec qui j'avais passé une excellent soirée.

« Il se peut aussi qu'on vous demande de pirater quelques comptes à l'étranger. Dans ce cas là, nous devrons revoir le contrat pour voir si vous préférez être payé en yens, ou dans la monnaie locale. »

(c) AMIANTE
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15.05.18 15:06

Call me nightmareFUJIWARA Yoshimaru & NOMURA Kazuo

S’il devait fournir un travail de longue haleine et y consacrer du temps, il était normal qu’il réclame sa part de yen dans cette histoire. Le blond se montrait parfaitement insistant sur le sujet tout en gardant son masque de glace. Il n’y avait aucun mal à ce que l’homme connaisse la source de sa motivation, au contraire si cela pouvait lui permettre de mieux s’enrichir ça ne pouvait être que bénéfique pour son dark show et ses autres frais personnels. "Je ne sais pas. Mais au moins quinze millions de Yens. On ne s'embêterai pas à faire appel à un hacker pour des petites sommes, on irais nous-même réclamer l'argent." Au moment même où le yakuza en face lui donna un semblant de montant, le blond ne perdit pas de temps et en bon mathématicien commença à faire le calcul de ce que ça pourrait lui rapporter par la suite. Pesant le pour et le contre de la mission il était évident qu’il avait tout à y gagner à réaliser cette transaction. "Nous ne pouvons qu'estimer, pas savoir à l'avance la somme exacte. Mais si vous jugez les comptes qu'on vous demande de pirater pas assez fournis, vous n'avez qu'à refuser le contrat. On vous dédommageras de dix pour cent pour votre temps." Il suffisait juste de donner les chiffres pour convaincre Kazuo, sa rémunération était tout ce qui comptait, si ça valait le coup de la mission il n’y avait aucune raison qu’il refuse.

« Parfait, j’accepte le marché. » Annonça simplement le blond en s’adossant au dossier de la chaise et en croisant les bras. Il lui fallait juste les détails sur ce compte pour pouvoir commencer son travail. « Espérons pour vous que le jeu en vaut la chandelle... » Il valait mieux en effet car un hackeur peut s’en prendre à n’importe qui sans que l’on connaisse son identité.

De toute façon cet homme avait l’air d’être dans le milieu depuis un moment et baignait dans de sales affaires tous les jours sans doute. Tous deux connaissaient le même danger alors Kazuo ne doutait pas du fait que le yakuza connaisse les raisons de ses soupçons. Après tout, si l’autre homme n’était pas sûr de pouvoir lui faire confiance pourquoi ce serait le cas pour le geek ? Surtout pour lui qui avait perdu toute confiance en l’humanité … A part pour Kosuke, les autres ne méritaient pas qu’on leur laisse la moindre chance. "Nous avons quelqu'un qui travaille pour nous dans une grosse agence bancaire de l'extérieur. Si les comptes sont dans cette agence, nous pourrons savoir. Mais pas s'ils sont dans une autre agence." Tandis qu’il lui s’étendait sur les cartes qu’il avait en main, Kazuo jeta un œil au décors qui parraissait plus faux que nature … Ça sentait l’arnaque à plein nez cette histoire. Mais s’il acceptait une telle mission c’est bien qu’il avait les moyens de leur faire regretter la moindre trahison, s’il devait y avoir anguille sous roche le blond le remarquerait bien assez tôt pour ne pas se mettre dans de beaux draps. Son regard de glace sonda une nouvelle fois les iris de son vis-à-vis tandis que celui-ci attira une nouvelle fois son attention vers lui. "Il se peut aussi qu'on vous demande de pirater quelques comptes à l'étranger. Dans ce cas là, nous devrons revoir le contrat pour voir si vous préférez être payé en yens, ou dans la monnaie locale." C’est bien à cela que servait internet … S’étendre bien au-delà des limites des frontières.

« Peu m’importe, j’ai ma propre monnaie … » Il parlait bien entendu du bitcoins qui valait bien plus cher que n’importe quel devise dans le monde. Cela serait une meilleure affaire de calculer ainsi. « Je vais signer pour cette mission, mes délais seront de deux semaines pour remplir à bien mon travail, je suis quelqu’un d’occupé. » Il aurait pu aller plus vite s’il n’avait pas ses propres affaires à côté mais il devait faire le nécessaire pour tout gérer. « N’allez pas croire que je vous fais confiance pour le moment, on le verras en travaillant ensemble si je juge le travail payer correctement. » Attrapant un stylo sur le coin du bureau, le jeune homme ramena la feuille du contrat vers lui et après avoir relu rapidement les close grava une signature au bas de chaque page. Une fois les kanji écrit le garçon reposa le stylo et fit glisser la feuille vers son client. « Considérez cette mission comme déjà réussite. » Malgré le fait qu’il ait des hésitations sur son physique parfois, il n’avait aucun doute sur ses capacités intellectuel et ferait le boulot en temps et en heure comme prévus. Kazuo garda l’exemplaire en double pour lui avec toutes les informations nécessaire pour réaliser son travail. Il n’avait plus qu’à attendre l’argent … « Si c’est tout de votre côté inutile de faire durer plus longtemps cet entrevue. » Une simple réflexion pour savoir s’il pouvait partir maintenant ou si le yakuza avait d’autres informations à lui transmettre.

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Fujiwara Yoshimaru
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Fujiwara Yoshimaru
12.06.18 18:37
Call me Nightmare

2060年04月

Barbie commence à râler et à s'ennuyer ici. Il semble vouloir rentrer chez lui. J'esquisse un petit sourire et hoche la tête. Bien, je ne vais pas le retenir plus longtemps je suppose. Même si je serais du genre à lui proposer une place dans mon bordel, si jamais un jour il songe à la reconversion un jour.

Il est jeune, assez mince et même s'il est un peu trop maquillé à mon goût il n'est pas vilain. Seulement, avec le balai dans le cul qu'il a, je me demande si un client pourrais rentrer par là. Bah, au pire... Il a toujours une bouche et l'avoir remplie l'empêcheras d'être désagréable ! Quoi que, il serait capable de ne pas vouloir sucer quelqu'un pour éviter d’abîmer son rouge à lèvres. Les putes trop coquettes et trop précieuses, elles ne font généralement pas de vieux os. C'est un métier un peu... Salissant, si j'ose dire.

« Tout est bon pour moi, Kazuo-kun. Vous pourrez me joindre par téléphone pour me prévenir quand votre mission sera remplie, ou si vous avez besoin de quoi que ce soit. Appelez plutôt le soir, parcontre. »

Parce que la journée, je dors. J'ai le même rythme de vie que mes putes. Je travaille le soir et je pionce le jour. Je me lève en général vers quinze heures, et j'en profite pour passer un peu de temps en famille, avec mon mari Daisuke et notre fille Tomoe. Je serais triste si je ne la voyais pas grandir parce que je travaillais trop... Alors finalement ça a ses avantages contrairement à des horaires de bureaux. Si c'était le cas, je partirai et renterai quand elle serait au lit. Au moins, l'après midi jusqu'en début de soirée, je peux être avec elle. C'est important pour un enfant de passer du temps avec ses parents. Même pour un bébé.

Je me relève pour le raccompagner à la sortie de l’entrepôt. J'adresse un signe de tête discret à mes hommes, tout s'est bien passé et il n'y a pas besoin de le buter ici, là tout de suite. Pour l'instant, Barbie a l'air réglo même s'il n'a pas spécialement une tête de geek comme on pourrais s'y attendre quand on rencontre un hacker. J'ouvre la porte, et m'incline donc poliment pour lui dire au revoir. Précieux comme il est, ça le dégoûterais sans doute de devoir me serrer la main et il partirais à la recherche des WC les plus proches pour se laver les mains.

« Faites attention à vous, Kazuo-kun. J'attendrais votre appel. »
(c) AMIANTE
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