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[2058年04月24日] Colorblind love ft. Ogata Kintaro
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Fujiwara Daisuke
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Mikata ✘ Matsumoto
Date d'inscription : 18/03/2018

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Emploi : Youtubeur beauté et homme au foyer
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Fujiwara Daisuke
15.06.18 13:10

Colorblind love


J'ai chaud. Je me sens léger, je me sens bien. J'ai envie de lui faire un tas de saloperies qui rendraient jaloux le pire des nymphomanes, j'ai envie de le faire hurler toute la nuit sous mes coups de reins. C'est dingue comme une simple petite pilule peut me désinhiber à ce point. Je n'ai jamais laissé mes pensées vagabonder de la sorte, tout simplement parce que je me suis toujours bridé et que je suis un gentil garçon qui ne veut pas se laisser aller à des pulsions effrayantes. Je suis aussi une pute, et les putes ne prennent pas leurs clients normalement. C'est très rare...en général, nous passons à la casserole un peu comme au début de cette soirée. Là? Les rôles inversés déstabilisent mes habitudes, et mon esprit se libère totalement pour ne laisser qu'un monstre assoiffé de sexe. Je tente pourtant de me retenir, pour ne pas le blesser inutilement et surtout pour ne pas le mettre en colère...mais je crois qu'il n'en a pas envie. D'après sa petite provocation, il souhaiterait au contraire que je lui fasse goûter au vice qu'il m'offre à chacune de nos rencontres.

"Vous êtes vraiment sûr de vouloir ça, Ogata-sama?"

Je ne lui laisse pas le temps de répondre; un coup de reins plus violent que les autres lui arrache un petit cri que je n'avais encore jamais entendu de sa part, lui qui en général n'exprime pas son plaisir. Ah, j'ai dû trouver un point particulièrement sensible en lui...je m'acharne dessus, lui arrachant toujours un peu plus de gémissements loin d'être virils, semblable à ceux d'une petite chatte en chaleur. S'il semblait un peu perplexe, sûrement perdu dans ses pensées à se demander s'il fait bien de me laisser le contrôle, maintenant aucun doute ne transparait sur son visage. Je crois qu'il a cessé de se poser un milliard de questions et c'est tant mieux pour lui. Il devrait se détendre cet homme, ou il risque d'exploser sous toutes ces émotions retenues.

Les minutes passent, et je décide de changer de position pour voir. Je me demande s'il accepterait de m'être entièrement soumis...mais d'abord, je dois lui laisser un peu de contrôle, histoire de lui montrer que même si c'est lui qui se fait prendre, c'est moi la pute donc c'est à moi de me soumettre à ses envies et exigeances. C'est pourquoi je me retire alors que l'orgasme pointait le bout de son nez, me calme en respirant profondément, et l'incite à venir au-dessus de moi pour s'empaler. Il semble hésiter à le faire. Peut-être est-ce plus facile de se laisser faire que d'accepter de baiser de la sorte...mais je sais qu'il en a envie. Il faut juste qu'il se détende, et qu'il cesse de se poser des questions. Ma main lui caresse doucement la joue, je lui accorde un petit sourire que je veux rassurant.

"Vous êtes magnifique lorsque vous prenez du plaisir, Ogata-sama. N'en doutez pas...et il n'y a que vous et moi ici, vous n'avez rien à prouver à personne. Seulement vous et moi..."

Je me mords la lèvre pour ne pas gémir, mais laisse tout de même échapper un juron alors qu'il vient finalement s'asseoir sur mon sexe palpitant. Aaaah, c'est quand même vachement bon de baiser comme ça...je devrais le faire plus souvent, mais je doute de trouver un jour un autre homme qui se laisserait faire de la sorte. Et puis je suis persuadé que les pillules ont quelque chose à voir avec ce plaisir, ajouté au fait que Ogata est vraiment étroit. Je ne veux tellement pas arrêter...

EXORDIUM.
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18.06.18 20:05
Je dois avouer que je n'aurai jamais cru cette position aussi grisante. Je n'ai rien à faire si ce n'est me concentrer pour ne pas venir tout de suite. Et je dois avouer qu'avec les coups de butoirs qu'il me met, ce n'est pas aussi facile à dire qu'à faire. Je ne sais plus vraiment où accrocher mes mains sur son corps. Autant dire qu'en ce qui concerne mes jambes c'est pire. Je me rends finalement compte des cris suraiguës que je pousse depuis tout à l'heure et décide de m'étouffer d'une main dans ma bouche. Au moins on ne m'entends pas à l'autre bout de l'hôtel.

Finalement il commence à ralentir. Je comprends par la suite qu'il a l'intention de changer de position, seulement je ne m'attendais pas à ce qu'il me demande de venir m'asseoir de moi même sur lui... Je ne suis vraiment pas sûr que ce soir une bonne idée.

"Je ne pense pas que dans cette position ce soit bien..."

Mais il sait utiliser les mots et joint le geste à ses paroles en venant me caresser la joue. Je finis par abdiquer. Heureusement que la pénombre masque mes joues rosies par ses compliments. Il m'énerve lui parce qu'il me fait vraiment de l'effet comme personne ne m'en a jamais fait. Je me place au dessus de son érection et respire intérieurement avant de revenir m'asseoir sur lui, doucement.

Je geins faiblement lorsqu'il commence à s'introduire en moi. C'est moi qui dirige notre ébat et l'avancée de la pénétration. Mais déjà ses coups de reins me manque et je finis par m'asseoir d'un coup. J'ai beaucoup moins mal que la première pénétration mais ça tire encore pas mal. Je reste assis alors que son membre est entièrement happé par mes chaires et je tente de me détendre pour être un peu plus confortable. Une fois que je n'ai plus trop mal je commence à bouger. C'est moi qui donne le rythme et ça me plait pas mal.

"Ah oui... C'est bien comme ça..."

Je prends appuie sur son torse et, la tête en arrière, je vais et viens le long de son membre. Après quelques mouvements je baisse la tête et croise son regard empli de désir. Je sens un courant électrique me traverser l'échine en partant des reins et je me baisse pour venir lui embrasser les joues. J'ai chaud je veux plus. Je tente d'accélérer mais je reste trop lent pour me faire autant de bien que tout à l'heure. Et puis je fatigue vite. J'accélère, je ralentis, je reprends mon souffle et j'accélère de nouveau. Il semble apprécier mais malgré ma position dominante je n'ai pas la vitesse qui me satisfait. Je finis par m'arrêter complètement et, un peu honteux de ce que je m'apprête à lui dire, je me relève et lui tourne le dos pour ne pas le regarder.

"Je préfère quand c'est toi qui fait en fait."
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Fujiwara Daisuke
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Fujiwara Daisuke
26.06.18 16:45

Colorblind love


Je suis sur un petit nuage au paradis. Non. le paradis n'existe pas. Je suis seulement sur un petit nuage en enfer grâce à une drogue inconnue qui me transforme en bête de sexe. Oui, c'est plutôt comme ça que ça marche. Toujours est-il que je n'ai pas la moindre envie d'arrêter, là, même si la fatigue commence à pointer le bout de son nez. Après tout, j'ai quand même eu une rude soirée comme d'habitude! Et je me retrouve à me taper un client attendu depuis un moment pour le plaisir. Ouep. Moi, me taper un mec pour le plaisir. C'est tellement rare que je devrais cocher la case du calendrier si j'avais un calendrier chez moi.

Mon cher client semble fatigué de faire autant d'efforts d'un coup. Qu'est-ce que je devais dire, hein! Je fais ça à longueur de temps quand j'ai droit à des branleurs qui savent pas se servir de leur bite, et pourtant je ne me plains jamais! C'est un coup à prendre, et d'accord, c'est sa première fois peut-être...enfin quand même, merde! Je ne dis pourtant rien, me contente d'acquiescer et de me pousser pour lui laisser un peu de place. C'est à moi de trimer ce soir, c'est définitif. Il va en prendre plein le cul, j'espère qu'il est préparé...parce que quitte à devoir faire des efforts, je vais chercher mon plaisir là où je n'ai d'ordinaire pas le droit!

Comme il est déjà bien positionné, je n'ai qu'à entrer délicatement pour lui faire du bien. Mais l'envie, l'excitation due à la pilule et simplement le moment ne me donne pas tellement envie d'être délicat ce soir. Je prends quand même le temps de rajouter un peu de lubrifiant sur mon membre avant d'agripper fermement ses hanches pour entrer d'un coup, laissant échapper au passage un gémissement peu viril. Ce n'est pas parce que je suis au-dessus cette fois, que je ne suis plus une simple pute gay jusqu'au bout des ongles...dans une autre vie, j'aurais peut-être apprécié de vendre mon corps, qui sait. J'en ai vu quelques uns du genre, rarement à Shinjuku, plutôt à Chuo à vrai dire. Ce serait peut-être amusant...mais ce n'est pas pour moi.

Mon cher client semble particulièrement affamé ce soir. Moi aussi, et c'est pourquoi je n'attends pas pour lui faire du bien. Mes mouvements sont brusques, presque brutaux, pourtant je ne veux pas lui faire particulièrement mal. Je l'entends gémir, même crier...c'est qu'il aime ça, non? Ma main vient agripper ses cheveux, les lui tire légèrement pour l'inciter à se cambrer. Je lui apprendrais bien à se comporter correctement pendant une bonne petite levrette, ah...

"Je vous fais du bien, Ogata-sama? Votre voix est si agréable à entendre..."

La mienne est rauque, abîmée par mes gémissements de tout à l'heure et la fatigue de l'effort. Mais ça ne dérange personne, ni lui ni moi, donc je m'en fiche. J'accélère la cadence, sentant qu'il arrive bientôt au bout du parcours. C'est dingue comme ça fait du bien en fait, de contrôler un autre humain...je risque d'y prendre goût je crois. Ce serait dommage, puisque à part avec lui et Kazuki, je ne risque pas tellement d'expérimenter ça de sitôt.

Je ne termine pas en lui. Je n'oserais pas, ce serait mal. Non, au lieu de ça, je le mène à sa perte et me retire immédiatement, éjaculant à grands jets dans ma main en crispant l'autre sur les draps. Wow. C'était...intense. Je le regarde reprendre son souffle, écroulé sur les draps, et prends le temps d'essuyer ma main avant de m'allonger à ses côtés. Si c'était un ami ou même un amant quelconque, je l'aurais pris dans mes bras. Mais...je doute qu'il accepte cet élan d'affection à son égard. Je caresse tout de même sa peau du bout des doigts, un petit sourire au coin des lèvres. Il a l'air tellement épuisé...c'est comme ça quand on est pas habitué à se faire prendre. Je reste pour l'instant silencieux en cherchant ses clopes, en tire deux et lui en offre une. La cigarette après le sexe est toujours la meilleure. Même si elle ne contient pas d'herbe...

EXORDIUM.
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22.07.18 16:10
A vrai dire je m'étais tourné dos à lui pour ne pas qu'il me voit lui annoncer que ce soir, grisé par cette nouvelle drogue que l'on teste, je préfère me laisser dominer. Aussi, je suis un peu surpris lorsqu'il me penche en avant pour me prendre par derrière. Mais je n'ai pas le temps de protester, ralenti par la drogue, qu'il me prend d'un coup brusque. J'étouffe un gémissement et me penche encore un peu contre le lit, le sentant encore plus en moi. C'est tout un monde de plaisir qui s'offre à moi c'est aussi bizarre que nouveau mais loin d'être désagréable. Enfin, maintenant ça l'est moins... Et cette douleur profonde ne fait que rajouter du plaisir par dessus.

Je me penche de plus en plus à mesure qu'il cogne au fond de moi et m'accroche aux draps. Les cris qui s'échappent de ma gorge sans que je ne le veuille ne me ressemblent pas, mais je n'y prends pas garde pour l'instant, transporté par les hanches de mon roux préféré qui claquent contre mes fesses, rajoutant une sonorité à nos voix. La mienne monte en volume lorsque je le sens m'agripper les cheveux pour me relever la tête.

"Ne te force pas... A me dire des choses agréables..."

Je me doute bien qu'il dit ça aux autres. Je ne sais pas après tout ce qu'il pratique avec ses clients. Sûrement que beaucoup aiment entendre ce genre de mots... Mais moi je préfère encore que l'on se taise plutôt que l'on me mente. Et puis il parle de ma voix qui n'a rien à voir avec ma voix habituelle, et que je trouve assez repoussante, alors que lui, sa voix abîmée par sa journée n'en finit plus de m'exciter de plus en plus.

D'ailleurs, après un énième coup bien placé de sa part, je jouis enfin dans un long râle plus rauque à son nom, me vidant directement contre les draps. Je suis essoufflé mais résiste le temps qu'il puisse parvenir à l'orgasme aussi. Je suis étonné qu'il prenne la peine de se retirer pour jouir. Mais je n'ai plus force pour rester à quatre pattes alors je m'effondre sur la couette à plat ventre.

Je le sens s'allonger contre moi et venir caresser légèrement mon dos. C'est si agréable que je laisse échapper un dernier soupire de bien être. Il se relève pour prendre mon paquet de cigarettes et je me retourne sur le dos pour pouvoir la fumer.

"Putain... Tu m'as fait découvrir quelque chose ce soir..."

Je ne sais pas si je le laisserai recommencer de si tôt parce que c'est éprouvant. Aussi bien au début qu'après l'orgasme. Je tire une bouffée de cigarette et tourne mon visage vers lui.

"Merci. Tu auras un petit supplément pour t'être donné autant."

Parce que d'ordinaire c'est moi qui fait tout, et là je l'ai laissé tout faire malgré sa journée déjà épuisante. Je laisse ma cigarette au coin de la bouche et reste le regarder, je détaille son visage et détaille ses courbes, son corps et sa peau magnifique.

"Tu es divin Die..."
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Fujiwara Daisuke
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Fujiwara Daisuke
01.08.18 17:51

Colorblind love


Ogata est un client particulier avec lequel je dois prendre davantage de pincettes. Heureusement, c'est aussi celui qui paye le mieux; je ne pourrais supporter de jouer à l'escorte sans être payé en conséquence! C'est quand même vachement éprouvant de feindre ses sentiments à l'égard d'un autre, quand on est pas habitué. Enfin feindre...je l'aime bien Ogata, quand même. C'est pas mon meilleur pote et je ne supporterais certainement pas d'être son amant régulier, mais il n'est pas trop violent et il sait me faire du bien quand il veut. Du coup, c'est un peu comme une petite pause à la fin du service...même si je serai bien content quand il m'aura lâché la grappe pour me laisser dormir, si jamais je peux quitter ses bras d'ici là.

Je me force à lui sourire d'un air charmeur, puisqu'il me complimente. Je ne trouve pas qu'il ait forcément raison. Je suis plutôt banal comme type, même un peu vulgaire comme la plupart des putes de Shinjuku. Je suis débrouillard pour compenser ça, ça me permet de survivre même si je devrais déjà être mort depuis des années. Après tout, ce n'est pas donné à tout le monde de savoir survivre dans la rue dans une ville comme Tokyo.

Là où il voit quelque chose de "divin", je ne vois qu'une horreur raccommodée qui ne devrait plus exister depuis bien longtemps mais s'accroche à la vie, un peu comme un parasite. Ma peau est marquée par les cicatrices que m'ont laissé les clients, le taré ou même simplement quelques accidents dans la rue; mon visage maigre et mes joues creuses ressemblent davantage à un cadavre qu'à un véritable humain; la seule chose que je trouve à peu près potable sur moi, ce sont mes cheveux. J'en prends extrêmement soin, je refuse de les voir s'abîmer. Lorsque Takahiro était encore vivant, il aimait passer sa main dans ma chevelure pendant de longs instants, à écouter le silence avec moi. C'est lui qui me les a fait teindre pour la première fois, et depuis, je les traite comme quelque chose de particulièrement précieux.

"Vous êtes trop bon avec moi, Ogata-sama...je n'ai pourtant rien de divin."

Je ne devrais pas dire ça à un client régulier, ça risquerait de le faire fuir...pourtant, je ne me sens plus de lui mentir. Je ne peux pas simplement accepter un compliment qui ne me va pas. Ce pauvre homme qui a l'air perdu dans ses sentiments...est-ce qu'il est simplement sympa avec moi, ou est-il en train de tomber amoureux. Ce serait mauvais pour lui. Une pute n'a pas de coeur, une pute ne pense qu'à l'argent...c'est ça le proverbe, non? Si j'ai aimé un jour, mon coeur s'est brisé et a disparu lorsque mon amour s'est éteint. Je suis incapable de ressentir quoi que ce soit à présent, personne ne peut me rendre ce bonheur. Personne ne peut me rendre heureux. Je ne suis qu'une pute accro à la drogue et à l'alcool qui ne pense qu'à l'argent pour se payer ses doses. Peut-être que je n'ai définitivement plus ma place ici. Peut-être que...je suis l'équivalent humain d'un cafard, ces bestioles semblant immortelles qu'on trouve un peu partout dans les bâtiments sales.

J'écrase mon mégot dans le cendrier et soupire longuement, me rallongeant correctement sur le dos en étirant au passage mes muscles endoloris. J'espère qu'il a eu sa dose, parce que pour le moment...je suis épuisé! Les pilules ne font plus effet il semblerait, du moins pour le moment...peut-être qu'il y a un retour d'acide assez rapide, qui sait?

"Voulez-vous dormir ici avec moi, Ogata-sama? Nous pouvons y rester jusqu'à midi, si vous n'avez pas trop de travail..."

EXORDIUM.
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06.08.18 21:05
Je le trouve bien pensif depuis que l'on a terminé. Peut être que je n'aurai pas dû lui demander ça. Je regarde dans le vide et réfléchis à cette soirée. Pourquoi j'ai l'impression d'être l'homme le plus puissant du monde quand je l'ai dans mes bras... Et en même temps le plus plus faible parce que je ne peux pas le sauver de lui même et de ce qu'il est.

Oui parce que j'ai mal pour lui d'être forcé à faire ce qu'il fait toutes les nuits. J'imagine que je ne suis pas son client le plus repoussant non plus. Je ne veux même pas imaginer le genre de types qu'il laisse le prendre par derrière. Rien que cette idée me donne envie de vomir. Non pas parce que je passe après, mais parce que j'imagine leur mains dégueulasse sur son corps si frêle... Ils pourraient le briser.

Dire que d'habitude c'est plutôt moi qui les brise... Avec lui je suis carrément doux... Je ne me ressemble pas. C'est complètement nouveau pour moi et je n'aime vraiment pas ça.

"Non je vais rentrer."

Mon ton redevient aussi sec maintenant que la pilule ne fait plus effet. C'est vraiment rapide comme truc... Et puissant. Je me relève en soufflant agacé et je me rhabille aussi vite que je peux.

"Tu peux rester là si tu veux. Je te paye la chambre pour la nuit."

Je remets ma veste et cherche mes chaussures. J'en trouve une sous le lit et une sous la fenêtre à l'autre bout de la pièce. Et ben putain... Je m'assois pour les lacer et me redresse en soupirant. Je reste fixer le sol. Est-ce que je lui avoue? Ou est-ce que je pars sans rien dire et ne le revois plus jamais... Je lui dis. Non... Je ne peux pas faire ça... J'ai une réputation à tenir. Et ce n'est pas celle d'être un romantique qui ouvre son coeur.

"J'ai décidé d'arrêter de faire appel à tes services."

Peut être qu'il mettra ça sur le compte de la honte de m'être soumis à lui. Mais peu importe c'est toujours mieux que de lui avouer que je commence à avoir des sentiments pour lui. S'il le sait s'en est fini de moi... Enfin de mon amour propre surtout.

"Sauf si tu veux faire mannequin un jour... Le jour où tu arrêteras de te rabaisser et de te sous-estimer..."

Je me lève et me dirige vers la porte de la chambre. Je n'ose même pas le regarder, j'ai peur de craquer et de tout lui avouer. Moi, Le grand Kintaro, pour la première fois de ma vie depuis que j'ai quitté ma mère j'ai peur. J'ai peur de mes sentiments parce que je ne veux pas être enchaîné et encore moins devoir m'occuper de quelqu'un. Tout ça me rappellerai trop ma mère.

J'ouvre la porte et la franchis avant de la fermer à moitié, sauf que je ne peux pas m'empêcher de jeter un dernier coup d'oeil et j'aperçois son corps légèrement relevé dans l'entre-baillement de la porte.

"Adieu Die..."

Je ferme la porte sur lui à l'image de la forteresse de mon coeur que je ne suis pas près encore à ouvrir à qui que ce soit. Et puis restons lucide... Die est une pute.
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