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Bang Bang, he shot him down, Bang Bang. ft Kazuki
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Ito Kiyoshi
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Ito Kiyoshi
28.06.18 15:40


Bang Bang, he shot him down, Bang Bang.

Kazuki & Kiyoshi

J’avais pour habitude de retrouver mes clients dans le courant de l’après-midi, voir le soir. Aujourd’hui encore, je voyais un Yakuza. Sa présence ne me déplaisait pas : aimable, peut-être un peu trop désireux de pourvoir et avide d’argent même s'il n’avait pas de problème à me payer, rajoutant des billets à la somme de base dès qu’il le pouvait, montrant à quel point il avait de l’argent. C’était un peut-être un peu lourd mais je pense qu’il passait un bon moment en ma compagnie et c’est le principal. J’avais mis un des beaux kimonos que Kei-sama, la chef des Rapaces, m’avait acheté. Mon visage était peint, très blanc donc et seul le rouge de mes lèvres et de mes yeux pouvait entacher la pureté de mon apparence. Je me plais à faire croire aux autres que mes traits fins sont encore purs et que chaque client peut être le premier à goûter à cette pureté. Ça fait plus d’argent à l’Okiya.

Je me tiens à son bras alors que nous tournons dans une nouvelle rue. Il fait presque nuit, le ciel est orange, un peu rosâtre même et je le contemple en me laissant guider. Ce très cher client me raccompagne gentiment, bien qu’il nous reste encore un petit peu de marche. Tout est calme, le léger vent fait doucement frissonner les feuilles des arbres entre elles et les cigales semblent presque rugirent tant elles font de bruit. Il n’y a qu’à voir la taille de ces bestioles. Mais mis-à-part ça, tout est étonnement calme. Il faut dire qu’à cette heure c’est un peu un entre deux : Ce qui se couche tôt s’en vont dormir ; ce qui veulent sortir se préparent encore, prêt à sortir et à inonder les rues de Tokyo à la recherche de divertissement.



Tout était calme et je respirais lentement.


Pourtant tout se passa très vite.





Une envolée d’oiseaux. Les cigales s’étaient tues. Mon cœur rata un battement alors que quelque chose m’arrivait dans le visage. Rien de massif, rien de solide. Enfin si. Mais pas la première fois.
Des rires sinistres, plusieurs, mais peu sûrement. Je tombe et je me fais mal. Je ne tombe pas parce que j’ai trébuché, non. Je tombe parce qu’on me tombe dessus. Pourquoi me tomberait-on dessus ? Il m’est impossible de comprendre. Juste que, lorsque je tourne ma tête jusque-là figée sur le sol devenant rougeâtre, comme un ruisseau rempli de mes péchés, je panique. Je ne saurais dire ce qui m’a permis de me redresser aussi brusquement sans que l’on veuille ma mort dans la foulée. Je me réfugiais un instant derrière un pan de mur qui ne pouvait me protéger en rien. Je ne voyais personne et le temps d’un instant tout redevint calme. Ce qui me paru être une éternité.

La rue était vide, sans bruit. Je dus analyser rapidement la situation : un corps allongé sur le sol, sanglant. Une de mes chaussures traînait là-bas, près du corps et une autre se trouvait plus loin. Je ne pouvais pas m’attarder sur cette vue qui me fit presque régurgiter. Je ne sentis que plus tard que des larmes ruisselaient sur mon visage et lorsque je les essuyais de ma main, elles se tintèrent de rouge. Un rouge qui ruissela le long de mes fins doigts et qui vint entacher mes bas blancs. C’est alors que je me rendis compte que mes bas n’étaient plus blancs depuis longtemps et que, lorsque je fis un pas en arrière, ils étaient imbibés de sang. Je frissonnais de dégoût, sanglotant et m’accrochant au mur.
Je sursautais et faillis m’étouffer en entendant un nouveau coup de feu partir. Des silhouettes au loin se dessinaient mais je ne pouvais pas distinguer grand-chose à cause de mes yeux larmoyants. Ces personnes ne semblaient pas encore m’avoir vu, ou alors elle n’avait pas besoin de se débarrasser de moi. Si je ne pouvais bouger, c’était à cause de la peur, et de pleins d’autres sentiment que je ne saurais définir.

L’un tendit son bras vers la tête de mon client que je voyais s’être fait massacrer devant mes yeux. Il lui tira une dernière balle dans la tête. Bang. De la fumée. Du sang. Encore plus qu’avant. J’avais l’impression de ressentir ce sang qui ruisselait dans mes veines s’échapper de mon corps, comme le cadavre qui gisait à quelques mètres de moi. Mes yeux aussi gros que des soucoupes, ma respiration haletante, entrecoupée de peur et même de panique, je tombais au sol et, malgré le fait que je glissais -comme mes mains étaient ensanglantées ainsi que mes bas-, je me reculais. Mes gestes étaient rapides et désordonnés, robotique presque et je finis par me redresser pour courir et sauver ma vie. Une main cachait ma bouche, l’agrippait même pour m’obliger à me taire, pour ne pas me faire plus entendre. Le bruit de mes pas devait déjà être assez alarmant et, comme j’avais laissé des effets personnels sur les lieux du crime, il était obligatoire que quelqu’un qui tue veuille retrouver le témoin de son crime. Je ne voyais pas grand-chose mais je tournais et tournais encore dans des rues et ruelles sous le soleil tombant à l’horizon. Mon kimono se défaisait au fur et à mesure, ainsi que mes cheveux et je me forçais à ne pas penser au sang qui rendait mes chaussettes spongieuses et donc mes pas audibles. J’étais certains de laisser des traces de pas et je me suppliais de me laisser retirer ses bouts de tissus. Mais j’avais trop peur qu’il m’arrive quelque chose. Tout en venait à me dégoutter : le sang qui ruisselait le long de mon visage, dans mon cou et vers mon torse, mes habits, mes mains. Je voulais seulement me laver, même dans le port de Tokyo s’il le fallait. Mes mains tremblaient et je les frottais machinalement sur les manches de kimono.

Je m’arrêtais enfin, à bout de souffle, j’en venais à tousser et cracher entre deux respirations. Je comprenais maintenant la dure réalité des Yakuzas.




Mais je voulais juste que quelqu’un me vienne en aide.



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Matsuda Kai
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Matsuda Kai
29.06.18 17:45

BANG BANG, HE SHOT HIM DOWN, BANG BANG.


C'est le bordel. Je crois que c'est le moins qu'on puisse dire. Et pour une fois, ce n'est pas ma faute. Je suis conscient que parfois s'il y a des problèmes dehors ça vient d'un des squatteurs de ma tête...mais cette fois, je sais de source sûre qu'aucun d'eux n'est sorti, à part le gamin ce matin pour réclamer un peu d'attention. Non, je suis plutôt stable ces derniers jours et c'est pas pour me déplaire. Alors pourquoi est-ce que c'est le bordel comme ça, dehors? Une fusillade à Chuo...ça faisait longtemps, tiens. La dernière fois, c'était il y a un an je crois...ou peut-être que c'est plus récent? A ne pas sortir et à m'endormir à toute heure de la journée, je suis complètement paumé au niveau des dates. Finalement, c'est pas plus mal que j'aie rejoint Kazuki. C'est mon seul repère à peu près stable dans cet environnement.

Mais pour le moment, Kazuki court partout pour s'assurer que ses putes et tout le personnel sont en sécurité dans l'établissement. C'est chiant...je déteste quand l'environnement bouge autant, quand il y a trop de bruit et quand tout le monde est énervé. Ca me déstabilise, et j'ai pas vraiment besoin de ça pour être déjà taré. C'est pourquoi je garde les mains sur les oreilles, les yeux fermés, à me concentrer fort pour ne pas péter un câble. Il serait trop dangereux pour tout le monde qu'un type comme Akira débarque à cet instant, ou même le monstre...

"FERME CETTE PUTAIN DE PORTE, KAI!!"

Kazuki me hurle dessus, mais je crois que c'est parce que je ne l'ai pas écouté avant. Je grogne, grommelle et peste en l'insultant de tous les noms, mais m'exécute néanmoins. Fermer la porte principale, hein? Putain...j'ai hâte de rentrer me coucher, tout ça me donne mal à la tête. Je m'approche de la porte encore entrouverte, m'apprête à la clore pour de bon...quand un sanglot me parvient aux oreilles. Eh? C'est quoi ce bordel? Y'en a une qui a cru que c'était la fête dehors, ou quoi?

"Rentre."

L'orage s'apprête à éclater, et j'ai l'impression que ce garçon a eu quelques soucis en rentrant. Je fronce les sourcils alors qu'il se précipite à l'intérieur. L'odeur du sang...je la reconnaîtrais entre mille. Ca a tendance à exciter le monstre. Je fixe malgré moi ce type d'un air insistant, l'excitation montant en moi sans que je puisse faire quoi que ce soit pour la calmer. Il faut croire que j'ai un peu du monstre en moi, avant même qu'il se réveille. Je suis peut-être moi-même un monstre.

"Kazu!"

Je devrais aller me coucher maintenant, avant de faire quoi que ce soit de regrettable. Comme Kazuki semble enfin avoir terminé ses conneries, autant lui confier son propre poulain, non? En plus, il a l'air en PLS le pauvre petit. Tout le monde ne peut pas autant aimer le sang que moi. Je n'ai pas besoin de parler, me contente de désigner la petite chose tremblante. Il se démerdera avec, moi, je quitte tout!

EXORDIUM.
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Hisakawa Kazuki
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Hisakawa Kazuki
01.07.18 17:15
Bang Bang, he soot him down

2060年05月

Tout va bien ce soir. Le bordel est plein à craquer, mes putains sont débordées et les clients qui attendent leur tour rigolent en buvant du saké avec les petits et petites jeunes qui sont encore en formation. Ceux qui sont encore trop jeunes pour se prostituer, mais que j'ai quand même accepté d’accueillir pour les sortir de la maison close pédophile où j'ai moi-même été forcé à travailler.

Mon établissement fonctionne bien. Mes putes travaillent beaucoup, mais la paye est bonne. Plus il y a de clients, plus on travaille, plus l'on gagne d'argent. Je sais ce que c'est que d'être une prostituée, j'ai tout de même tapiner pendant huit ans. Ce n'est pas forcément très long comme carrière, mais dans ce métier là on est vite trop vieux pour attirer les clients. Retraité à vingt ans ! C'est tout de même assez exceptionnel.

Puisque le jardin est calme, j'en profite pour sortir Poupinette. Elle a besoin de gambader un peu avant d'aller au lit, sinon elle va être infernale cette nuit et va pleurer pour sortir alors que Kai et moi allons essayer de dormir. Alors que je suis sur la petite terrasse pour boire mon thé en surveillant ma chienne qui joue près du petit bassin, je me dis que ce serait peut-être une bonne idée d'y ajouter des carpes Koi, ou alors des jolis poissons rouges.

Je n'y connaît pas grand chose, mais je me souviens d'un petit restaurant qui avait un bassin dans ce genre-là du côté de Sumida. Un client m'avait amené là-bas une fois et nous avions bien manger en plus de profiter du cadre. En me concentrant, j'arrive même à me rapeller du goût de l'Unagi Don que j'avais dévoré.

Une cigarette au bord des lèvres, je profite du calme avant de devoir retourner travailler. J'entend le bordel de la maison close en arrière plan, et je souris en reconnaissant la voix de Sakuya. Elle a du ouvrir la fenêtre avec son client, parce qu'elle fait un sacré raffut ce soir !

Malheureusement, j'aurais préféré continuer à entendre les gémissement de Sakuya plutôt que... Des détonations. Je connaît malheureusement bien ce bruit. J'ai grandi à Kabukicho, qui est probablement le quartier le plus pourri de toute la ville. Mais à Chuo aussi, il y a parfois des emmerdes. Surtout entre Proxénètes. Est-ce qu'ils sont venus pour moi ? Je sursaute, enferme ma chienne dans mes appartements pour ne pas qu'elle pète un câble et aille bouffer le premier venu.

Alors que je ferme les fenêtres pour barricader mon établissement et protéger mes putains ainsi que mes clients, je hurle à Kai de fermer la porte principale. Je sais que ça risque de le stresser, tout ce bruit et toute cette agitation... ça risque de réveiller le monstre en lui, ou pire : Akira.

Après avoir baissé le volet de la dernière fenêtre, je me retourne quand Kai m'appelle. J'arrive à l'entendre malgré le bordel. Même s'il ne parle pas beaucoup et que généralement c'est à voix basse, il peut avoir la voix qui porte quand c'est nécessaire. Je ne sais pas franchement ce qu'il me veut... J'esquisse un sourire et m'approche de lui. Délicatement, je prend sa main dans la mienne :

« Merci. Pardon de t'avoir crié dessus aussi...Va te reposer dans la chambre maintenant, d'accord ?... Tu peux aller dans le jardin avec Poupinette, il fait bon dehors cette nuit. »

Et les murs sont assez hauts pour éviter de se prendre une balle perdue.

Mon partenaire se dirige donc vers notre appartement. Je pense que c'est la meilleur chose à faire pour lui... Pour qu'il se calme.
Une fois qu'il a passé la porte, je regarde autour de moi pour m'assurer que personne n'a été blessé... Visiblement, ça venait de la rue dehors. Mais on est jamais trop prudent. Un des clients m'interpelle :

« Kazuki-kun... Il se passe quoi ? »
« Aucune idée. Mais ça tire dehors. Alors en attendant que ça se calme... Il vaut mieux rester tous ici, n'est-ce pas ?... Tenez, reprenez à boire ! Kaguya sera bientôt disponible pour vous, Suzuki-san. »
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Ito Kiyoshi
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Ito Kiyoshi
02.07.18 20:57


Bang Bang, he shot him down Bang Bang.

Kazuki & Kiyoshi
Aussitôt à l’intérieur, je me précipitais dans un coin. Je ne remercierais jamais assez cet homme qui m’a fait entrer. Malheureusement, il est parti aussitôt en compagnie d’un autre homme, et je me suis retrouvé seul dans mon coin. Je me suis senti rapidement abandonné de nouveau. J’étais traumatisé et mal, je voulais juste me dévêtir et prendre une douche, frotter chaque parcelle de ma peau au moins trois fois, brûler mes affaires et couper ses cheveux qui étaient ensanglantés et qui faisait ruisseler le sang le long de mon visage et de mon cou. J’étais assis au sol, replié sur moi-même. Machinalement, presque vigoureusement, je frottais avec ma manche la peinture blanche qui rougissait. Je frottais assez fort et je commençais à sentir sur mes joues de la chaleur due au frottement. Je devais faire peur à voir, misérable comme ça. Je sentais le regard insistant des personnes ici. Je ne savais pas où je j’étais, dans quel bâtiment j’étais. Je sanglotais, reniflais, toussais et essayais du mieux que je pouvais de me calmer, mais plus ça allait, et moins j’arrivais à trouver ma respiration. On dirait un enfant qui fait une colère mais mon problème est bien plus grave : j’ai assisté à un meurtre. Je devrais me dire que c’est normal, qu’on est à Tokyo. Mais rien ne réussit à me calmer.

Je suis petit et fait sûrement peine à voir, là comme un enfant dans un coin, recroquevillé. Pourtant, malgré ça, quelqu’un m’accoste. « Bah alors ma jolie ? » c’est une voix masculine, et avec mon expérience je peux assurer qu’il a bu, et qu’il ne veut pas que mon bien mais surtout prendre son pied ; c’est la pire phrase d’approche. Comme le son est relativement proche de moi, je prends sa remarque personnellement et redresse la tête. En fait, il est accroupi devant moi et je sursaute en m’en rendant compte. Je recule, enfin je me mets plus en boule encore, étant déjà contre le mur. « Tu t’es fait larguer ? Ton client t’a frustré et tu n’as pu jouir ? » il ricane. Un rire moqueur et plein de mauvaise assurance. C’est un macho.

Je secoue la tête et mes larmes coulent un peu plus quand je repense à mon client. Je suis triste pour lui, mais en vérité c’est plus la peur, la panique et l’inquiétude qui me poussent à larmoyer. Il continue de se moquer de moi en pensant sûrement me rassurer puis il se redresse, me tirant par les bras pour que je me lève aussi. Il n’est pas violent mais j’ai connu plus délicat. Il passe une main dans le bas de mon dos et je dois m’accrocher à lui pour tenir sur mes jambes. A vrai dire, je n’ai plus de force avec tous ces événements. Il remarque que je suis sur le point de tomber et il me rattrape. « Bah alors ? » il rit un peu mais son ton est moins joueur. « Il t’as autant défoncé que ça ? » il me chuchote dans l’oreille. Je retire ce que je pensais sur son ton. Je trouve ça sale, déplacé, répugnant et ça me procure un frisson d’écœurement, de dégout, nauséeux que même tous ces adjectifs ne font d’approximer. Ce frisson remonte le long de ma colonne vertébrale, et je me sens encore moins en sécurité ici que dehors.

Je comprends petit à petit que je ne suis pas n’importe où : quand je regarde autour de moi, peu me regardent mais je les fixe tous, détaillant leur habit, leur manière d’interagir entre eux. Et je comprends rapidement que je ne suis pas dans l’endroit le plus raffiné de Tokyo (qui pour n’est que l’Okiya). L’homme, sans demander mon avis et semblant perdre patience, me soulève et me prend sur son épaule, comme un sac de riz. Je couine légèrement, surpris par son geste. Je m’accroche à lui en lui demandant de me lâcher. Je ne me sens pas bien de base, et il ne cesse de me secouer pour me mettre bien. Je le tape, du mieux que je peux tant je n’ai pas de force et finalement tout le monde semble trouver sa normal que je me fasse embarquer comme ça. « Lâchez-moi s’il vous plait. » Je le supplie. « Je ne suis pas là pour ça, lâchez-moi. » Mais il ne semble pas vouloir défaire son emprise et vient me poser plus loin. Un peu plus en retrait, sur une baquette. Il m’allonge mais je me redresse, essuyant mon visage. Malheureusement, ça ne semble pas être dans ses plans et il me repousse contre l’assise d’une main. « Th-th-th… Tu penses aller où comme ça ma jolie ? » ça me répugne encore plus de savoir qu’il n’arrive pas à faire la différence entre une femme et un homme et je me repousse comme je peux avec une main alors que lui, il commence lentement mais sûrement à tirer sur un pan de mon kimono, au niveau de ma poitrine pour me dévêtir. « Ne me touchez-pas ! » Je lui ordonne mais il fait la sourde-oreille. Ma voix ne semble que très peu l’interpeller et, comme je sanglote, elle est plus frêle, délicate et aiguë. Je comprends qu’il ne fasse pas de différence. Mais quand même.

J’ai beau le repousser, il ouvre mon kimono et le haut de mon buste est exposer. Je parle plus fort « Arrêtez ! » J’ai vu quelque regard se tourner, mais très peu prennent ma détresse au sérieux. Il se penche pour venir poser sa bouche sur ma peau et je cri qu’il arrête. Il met sa main sur ma bouche. J’ai beau essayer du mieux que je peux, avec mes genoux, mes pieds, mes mains, tout mon corps ! de le repousser, je n’y arrive pas. Il a bien plus de force que moi. Je cri en sanglote sous sa main et sa bouche qui vient laper un de mes tétons. Je pourrais en vomir tant je trouve ça répugnant. Je ne consens pas et petit à petit, j’éprouve du dégoût envers l’acte sexuel. Je me fais violer et ça ne dérange personne.

Mais plus ça va, plus je cris fort, me faisant extrêmement mal aux cordes vocales et le brouhaha qui régnait dans la pièce se tait peu à peu. J’entrevois enfin la fin de ce calvaire qui ne fait que s’ajouter à mon traumatisme.
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Hisakawa Kazuki
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03.07.18 15:15
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2060年05月

J'ai été pute pendant huit ans. Alors je sais parfaitement faire la différence entre un vrai ou un faux refus. Et ce que j'entend là, ce n'est vraiment pas un jeu pour exciter son client en faisant semblant de résister. Le bordel est plein à craquer, pourtant j'entend quelqu'un crier et protester. Et Kaneki-san l'entend très bien aussi. Après avoir échangé un regard entendu avec moi, il hoche la tête et quitte son siège pour venir avec moi. C'est un habitué, il viens souvent ici ne serai-ce que pour passer du temps en bonne compagnie sans pour autant consommer ensuite.

Je ne le connaît pas depuis très longtemps, ce n'est pas l'un de mes anciens clients mais je sais déjà que c'est un homme honnête, malgré sa carrure imposante. Après tout, c'est l'un des sumotori les plus connus de Tokyo. C'est un grand type plutôt balèze, mais finalement c'est un vrai nounours d'après Karin qui passe du temps avec lui à chaque fois qu'il viens. Il ne voit d'ailleurs qu'elle, c'est sa préférée et si elle n'est pas disponible immédiatement, il attend bien tranquillement en discutant avec mes autres putains.

C'est donc en compagnie d'une véritable armoire à glace que je part à la recherche de celui ou de celle qui est en train de subir sans le vouloir. Surtout qu'ici... On baise forcément dans une chambre, pas en plein milieu du salon où l'on viens attendre ou juste boire un coup. Kaneki-san est juste derrière moi, et nous chercons tous les deux d'où proviennent les cris.

Finalement, quand je vois un type au dessus de quelqu'un je comprend tout de suite. Je presse le pas en compagnie du sumotori, et celui-ci chope le type par le col. Il le soulève littéralement du sol, et... Je le laisse tranquillement le foutre dehors en le remerciant. Bien. Maintenant je dois m'occuper de la putain.

Je reporte mon attention sur la victime et... Je comprend immédiatement deux choses. Il ne travaille pas pour moi parce que c'est une geisha. Et il est couvert de sang. Vraisemblablement ce n'est pas le sien. Je plais, déglutis et dépose délicatement ma main sur son épaule après avoir remonté son kimono pour lui offrir un minimum de pudeur. Comment est-ce qu'il s'est retrouvé dans ma maison close ? C'est une bonne question. Il n'a rien à faire ici, les geisha ne sont pas des putains...

Je l'aide à s'asseoir, prend sa main et le regarde dans les yeux pour le rassurer :

« Je m'appelle Hisakawa Kazuki. Je suis le propriétaire de cette maison close. Viens avec moi, on va aller au calme pour que tu m'expliques comment tu es arrivé ici... »

Je ne sais pas trop où est Kai. J'espère seulement qu'il n'est pas dans les parages, parce que voir du sang... ça risque de réveiller quelque chose. Quand j'entre dans mes appartements, je constate que la chienne et lui ne sont pas là. Ils sont probablement dans le jardin. C'est une bonne chose. J'installe le jeune inconnu et lui amène une tasse de thé. Vu la manière dont il tremble... Il est vraiment pas dans son assiette.

« Comment est-ce qu'une geisha respectable mais couverte de sang s'est retrouvée ici ?... C'est une maison close. Ce sont des Oiran qui travaillent pour moi. Des prostituées. Je suis désolé que ce connard t'ai pris pour une courtisane. »
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05.07.18 15:31


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Kazuki & Kiyoshi
Je le vis prendre ma main dans la sienne et je le regardais avec horreur, il était en train de toucher du sang, j’étais en train de le salir alors qu’il venait de me sauver. Il se présente gentiment à moi et m’invite à le suivre loin de tout le monde. Je n’aime pas être une bête de foire comme ça, tout le monde me suit de regard, moi, la geisha ensanglantée qui était en train de se faire violer.

Je le remercie lorsqu’il m’apporte une tasse de thé mais je ne fais que la regarder. Déjà parce que d’habitude c’est moi qui sers le thé, et ensuite parce que j’ai les mains sales. Je tremblote à cause des événements et je me frotte nerveusement les mains pour retirer les quelques gouttes de sang dessus. J’ai l’impression d’avoir tué quelqu’un comme ça et ça ne me fais que culpabiliser encore plus. Je ne sais pas pourquoi je culpabilise. Peut-être d’avoir laisser seul mon client, au sol, mort, se vidant de son sang. Hisakawa Kazuki, le propriétaire de cette bâtisse, me regarde je le sens. Il finit par me parler : « Comment est-ce qu'une geisha respectable mais couverte de sang s'est retrouvée ici ?... C'est une maison close. Ce sont des Oiran qui travaillent pour moi. Des prostituées. Je suis désolé que ce connard t'ai pris pour une courtisane. »

Je ne pouvais défaire mon regard de mes mains que je frottais sans cesse. Est-ce que je pouvais lui dire ? Qu’est-ce que ça m’apporterait de le faire ? Du réconfort sûrement, de l’aide peut-être. Qu’est-ce que ça m’apporterait de me taire ? Rien, du mal-être et pleins de sentiments en étant liés. Je dois répondre à sa question mais je suis comme figé, bloqué. Mes yeux ne regardent plus vraiment mes mains, mon corps continue de me faire trembler et je suis sur le point de faire un malaise. Si je ne me détends pas un peu, ne serait-ce que pour respirer, je vais tomber dans les pommes.

Mais je ne sais pas vraiment comment dire ça, comment formuler des phrases. C’est comme si je devenais amnésique et que les seules réactions que je pouvais avoir était post traumatique, comme des spasmes, juste des réactions nerveuses.

« Mon client… » Ma voix ne semblait être qu’un murmure. Un murmure qui se brisa quand même dans le fond de ma gorge. Et je me remis à sangloter. Il fallait que j’évacue sûrement.

J’étais pathétique comme ça et pourtant cet homme restait à côté de moi. Je mis beaucoup de temps à me calmer et c’est hoquetant que je lui contais mon histoire. Tout. Quand mon client s’est fait tirer dessus, que je me suis enfui pour sauver ma vie, comment je suis entré, et comment j’ai failli me faire violer. Je lui ai précisé tout de même que j’étais aussi dans la prostitution mais que là, je n’étais en aucun cas consentant. Mon récit a duré un petit moment et j’en étais désolé.

« J’aimerais vous demander quelque chose s’il vous plait… » Mes yeux étaient encore larmoyants, mes mains tremblantes et ma voix faible et mal assurée. « J’aimerais prendre une douche s’il vous plait. » Je reniflais et le suppliais presque de me laisser me doucher, retirer tout ce que je pouvais avoir sur moi en ce moment et qui était sale et plein de sang. « Je sais que vous m’avez déjà sauvé et pour moi c’est déjà beaucoup. Je vous en suis reconnaissant. Mais… » je n’arrivais même à avoir la force de parler.

De plus, je n’avais pas encore touché ma tasse de thé et elle devait déjà être froide.
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05.07.18 18:50
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2060年05月

Le gamin me raconte son histoire. Il était avec un client, qui s'est pris une balle. Il est mort sous ses yeux, et bien entendu pour sauver sa peau, la geisha s'est barée. Courage, fuyons. J'aurais fait la même chose pour être honnête. C'es Kai qui l'a fait rentrer, qui l'a appellé alors qu'il était devant le portail de ma maison close. De loin, il a du voir quelqu'un en kimono et n'a pas fait attention... Ce n'est pas bien dramatique, ce n'est pas comme s'il avait fait entrer un meurtrier tueur en série psychopathe chez nous. Il a déjà ce rôle là, ce serait quand même une sacré coïncidence d'en avoir deux au même endroit n'est-ce pas ?

Finalement, en rentrant ici, un connard un peu trop alcoolisé l'a presque violé et lui a manqué de respect. Ils ont de la merde dans les yeux ou quoi ? Confondre une Geisha et une Oiran... Mes putains sont plus voyantes, et portent leur obi devant.

Quand il me demande s'il peut prendre une douche, je hoche la tête. Je part à la recherche d'un Yukata léger, il sera plus à l'aise comme ça que dans un kimono qui doit faire dix bons kilos. Je suppose qu'il va passer la nuit ici... Il faudra qu'il appelle son Okiya pour les rassurer et les prévenir de son absence. Je me vois mal l'escorter jusqu'à chez lui là ! C'est la merde dehors et je ne vais pas risquer de me prendre une balle pour son jolis minois.

Une fois un Yukata dans les bras, je lui fais signe de me suivre jusqu'à la salle de bain. Je dépose l'étoffe sur le lavabo, l'aide à défaire son obi dans le dos puis referme la porte derrière moi. Je pense qu'il n'a pas forcément envie que je le vois à poil, après ce qu'il a vécu. Même si je ne suis pas du genre à violer les gens...

Pendant que le gosse est dans la salle de bain, je part à la recherche de Kai et du chien. Ils sont bel et bien dehors tranquillement, Kai avec un livre et une tasse de thé, Poupinette à ses pieds en train de roupiller à moitié. Quand elle m'entend arriver, elle lève la tête et je viens donc la caresser.

Je résume rapidement la situation à Kai, et lui demande de bien vouloir rester dehors pour ne pas risquer de réveiller quelqu'un face à la vue d'un inconnu. Ou plutôt d'une proie déjà toute définie.

« Je l'amènerai dans une des chambres de la maison close après, pour qu'il soit dans son coin d'accord ? »

Finalement, c'est Kai qui demande à aller dans une chambre à part plutôt. C'est vrai que finalement la geisha va peut être vouloir rester avec moi, pour ne pas être seul et se sentir plus en sécurité. Tu parles d'une sécurité...
Kai part donc chercher quelques affaires, puis monte à l'étage pour se trouver une chambre libre où s'enfermer.

Une fois mon partenaire parti, je me retrouve seul avec ma chienne. Et en sortant de la salle de bain tout propre, Kiyoshi sursaute en voyant mon molosse de compagnie. J'adresse un signe de tête à Poupinette, pour lui dire qu'elle ne dois pas l'attaquer et qu'il ne me feras pas de mal. Une fois rassurée, elle part donc se coucher sur son gros coussin ronger un os.

« Ma chienne ne te feras pas de mal, ne t'en fais pas. Il faut que tu téléphone à ton Okiya, pour les prévenir que tu es en sécurité et que tu rentreras demain matin. C'est trop risqué de sortir ce soir, on risquerais de se prendre une balle toi et moi. Et je ne tiens pas spécialement à mourir cette nuit, je suis encore trop jeune. »
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Ito Kiyoshi
21.07.18 0:32


Bang Bang, he shot him down Bang Bang.

Kazuki & Kiyoshi

Je frotte. C’est irritant, chaud et je ne vois pas grand-chose. Je renifle. Je ne fais que ça. Je frotte chaque parcelle de mon corps encore et encore pour retirer le sang qui a séché. Je sanglote dans la douche de cette gentille personne. Il est plus jeune que mois et à bien vécu pire et pourtant je suis là à pleurer comme un enfant. Je ne peux pas dire le contraire : être beau à des avantages, on est dans une bonne partie de la société quand on en a la chance mais ça a aussi ses inconvénients et il semble que j’en fait les frais.

Je continue de sangloter pendant de longues minutes puis, épuisé, je m’arrête de frotter si vigoureusement ma peau meurtrie. Je suis en boule au sol et je m’essuie les yeux en restant comme ça. Un excès de trop fortes émotions toutes à la fois je n’arrive pas à me ressaisir. Tout mon corps frissonne de dégoût en repensant aux mains baladeuses de ce pervers et je n’arrive même plus à me toucher moi-même. Je suis répugné et portant j’aurais aimé avoir un protecteur, quelqu’un que je connaisse, et qui puisse me réconforter un maximum, que je puisse me sentir mieux, moins dégoûté aussi. Mais je n’ai personne et je suis là, en boule dans la salle de bain d’un inconnu qui tient un bordel dans lequel j’ai faillis me faire violer, en train de sangloter fortement et trembler, tellement que mes tremblements ressemblent à des spasmes. Je panique. Je fais une crise de panique et j’halète rapidement, je hoquette, je tremble violemment, j’ai froid et tout ce que je souhaite en pleurant à chaude larmes, c’est que tout ça ne soit qu’un horrible cauchemar et que je m’en réveille enfin.

Après une douche assez longue et infernale, je finis enfin par sortir de la pièce. J’allais demander quelque chose à mon hôte mais son chien me surprend et je sursaute. Il me rassure mais je ne suis vraiment plus rassuré de rien alors je me méfie. Je reporte mon attention sur le jeune homme cependant : « Eumh… » ma voix se casse dans le fond de ma gorge et je me racle la gorge en reniflant et hoquetant : je viens juste d’arrêter de pleurer alors j’ai les yeux rouges et ma voix n’a plus aucune assurance. « Je-… Il y a mes affaires… » Je n’arrive pas à faire une phrase sans que ma voix se casse, déraille et me ridiculise. « Il y a mes affaires dans votre salle de bain. Elles sont pleines de sang… Je n’arrive pas à les toucher je suis désolé… » je renifle de nouveau et essuis mes yeux d’un revers de main. Je prends une grande inspiration « Est-ce que… Vous pourriez vous en occuper pour ça ? Je peux vous payer si vous avez besoin vous savez, je peux. Vraiment. » je renifle, près à craqué de nouveau.

Je trouve le Yukata un peu léger et je tremblote. Je ne tremblote plus pour les mêmes raisons. Je suis dans une petite pièce qui me servira de chambre pour la nuit avec mon hôte et sa chienne. Je suis au sol devant l’animal et je tends une main timide vers elle pour caresser sa tête. Il y a un chat à l’Okiya qui vient parfois pour avoir des caresses et tenter de jouer avec les carpes dans le petit bassin. Je prends une grande inspiration en me convainquant qu’il faut que j’appelle l’Okiya. Je soupire et prend le téléphone. Normalement, quand je reste avec un client pour la nuit, c’est écrit sur le contrat ou le client passe un appel. Là, ce n’est le cas ni de la première option, ni de la deuxième. Je n’ai pas envie que quelqu’un décroche là-bas pour avoir à leur parler. J’ai vraiment juste envie de soufflet et de me sentir en sécurité quelque part ?

Lorsque je compose le numéro, je compte le nombre de sonnerie avant de tomber sur la messagerie. Je suis soulagé et soupire, apaisé (au moins par ça).

« Allô ? C’est Kiyo. Ito Kiyoshi. Je vais bien mais je ne rentrerai pas ce soir. Je… » Je reprends une profonde inspiration et continue « Mon client il… On lui a tiré dessus et je me suis réfugié chez une gentille personne qui a bien voulu me donner un toit où rester ce soir. Je ne suis pas blessée. » Je dis en regardant ma peau irritée. « Je suis sous le choc et… Je ne sais pas si je vous serrai d’une grande efficacité en revenant demain, je m’excuse d’avance. » J’omets volontairement l’épisode du semi-viol et finis par raccrocher quand j’ai fini. Je soupire longuement et repose le téléphone sur le lit. Qu’est-ce que je vais devenir si je n’arrive pas à me remettre au travail. Et si j’ai encore peur de sortir avec un client ? Est-ce que je vais toujours pouvoir me prostituer ? Rapporter de l’argent ? Je ne veux pas finir vieux et aigrit.

« Vous savez, je me prostitue aussi. Je ne devrais peut-être pas dire ça mais je fais partis de ces geishas qui offre une « meilleure » compagnie si on peut appeler ça comme ça. Je n’en suis pas fier mais je n’ai pas honte. Je… » Je sens de nouveau une vague d’émotion s’abattre sur moi. « Je ne sais pas si je pourrai continuer à exercer ma profession à l’avenir… » et ma voix se brise à la fin.

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05.08.18 20:52
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2060年05月

Je suis une pute. Je ne suis pas un putain de psychologue. Même si je sors avec un type qui a un trouble de la personnalité multiple. C'est comme si j'étais dans une relation avec... 5 personnes bien distinctes, même si je ne couche qu'avec 3 d'entre elles. Pourtant depuis des années, les gens se confient à moi. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être qu'ils me trouvent l'air sympathique, alors que je ne le suis absolument pas.

Ce soir, je dois prendre ma responsabilité au sérieux. Ce type a failli se faire violer chez moi. Même s'il m'avoue qu'il se prostitue de temps en temps, ça ne change rien. Un viol est un viol. Et ça m'est arrivé aussi quand j'était encore une putain. Je soupire, remonte un peu les manches de mon kimono et commence à me rouler un bon joint. J'ai bien réduit ma consommation, mais de temps en temps tout de même... J'ai besoin de me calmer. Comme ce soir.

« Qu'est-ce que tu feras de ta vie, si tu quittes ton Okiya ? »

Je laisse planer le silence. Il n'y a sans doute pas vraiment réfléchi. Et s'il croit qu'il pourras trouver un métier normal et honnête, et avoir une vie ordinaire, il se met le doigt dans l'oeil. Jusqu'au coude même. Je lèche ma feuille pour refermer mon joint et l'allume avec un briquet qui merde un petit peu.

« Une fois dans la prostitution, tu n'en sors pas. C'est la triste vérité. Mon conseil, c'est de te trouver un yakuza avec du fric. Fais le tomber amoureux de toi, et fais toi entretenir. »

C'était mon plan à la base. ça a fonctionné, c'est comme ça que je suis sorti de Kabukicho pour aller vendre mes charmes à Chuo. Toujours catin, mais dans des meilleures conditions.

« Si tu quittes ton Okiya sur un coup de tête chéri, tu vas finir dans la misère. Et t'iras vendre tes petites fesses dans une maison close dégueulasse parce que t'auras pas trouvé mieux. Il se pourrait même que tu viennes à devoir supplié un mac' de te prendre chez lui. »

Je tire une latte sur mon joint. Je suis de mauvaise humeur. Je ferais mieux de me calmer.

« Alors prends quelques jours pour te remettre, et repart travailler tant que t'as pas un plan pour te reconvertir. »
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Ito Kiyoshi
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Ito Kiyoshi
18.08.18 11:59


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Kazuki & Kiyoshi
Si je veux quitter l’Okiya ? Non, je n’ai jamais pensé à ça, je n’ai pas envie. Pas du tout même. Ça me plait, mon métier me plait, je ne verse pas que dans la prostitution, si c’est ce qu’il veut dire. Je ne dirais pas que je me sens insulter mais je ne suis pas une prostituée donc ce n’est pas pareil. Je n’aime pas trop qu’il me compare à lui. Je ne suis pas pareil.

Je grimace un peu en continuant de l’écouter. Mais je ne sais pas pourquoi il veut que je quitte l’Okiya comme ça, je ne comprends pas et il m’embrouille alors que j’ai du mal à me remettre du traumatisme de tout à l’heure. Je me sens un peu nauséeux en repensant à pourquoi il me dit ça. J’avais réussi, miraculeusement presque, à oublier la sensation de ses mains sur mon corps et je sens comme une remonter. J’essaye de me calmer et acquiesce quand il me dit de me reposer quelques jours. Peut-être que je peux juste continuer mon métier sans ces offres. Après tout sans l’Okiya je ne suis rien. Je ne peux pas me permettre de perdre le peu qu’il me reste. Si je quitte, je suis fini. Je n’ai jamais pensé à la possibilité de quitter et j’avoue être vraiment mal maintenant.

Je m’excuse auprès de mon hôte et se redresse pour aller dans le lit dans lequel je peux coucher pour la nuit. « Merci de me laisser une chambre pour la nuit, je pense que… » je soupire un bon coup en essayant de me ressaisir. « Je pense que je vais juste essayer de me reposer et de réfléchir un peu à tout ce que vous m’avez dit. » Même s’il n’a pas quitté la pièce je me loge sous les draps et ferme les yeux. Je me force à écouter ses pas alors que je lui tourne le dos. Je ne peux pas laisser mon esprit, ni mon corps, dormir. J’ai toujours des images de sangs, de violeur dans ma tête et je tremblote un peu. C’est sûrement la peur encore présente, ou peut-être que je relâche la pression. Tout ce que je sais c’est que je n’ai pas entendu la porte lorsqu’il est sorti alors je ne sais pas vraiment si je suis face à moi-même ou, si je me tourne, si je risque de sursauter en le voyant.

Je ne peux pas éteindre la lumière et je fini par me redresser, quelques heures plus tard en soupirant. Je suis fatigué, j’ai envie de dormir, mon corps est épuisé mais pourtant je ne peux pas me laisser partir dans les bras de morphée de peur de revoir ces scènes. Je me lève pour de bon et va voir la fenêtre. Je regarde le ciel par la vitre et soupire. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Je sais que revenir dans la prostitution sera compliqué mais je ne peux pas trouver un Yakuza qui s’ennuie là en le choppant par le bras et en lui ordonnant d’être mon protecteur. Je suis désespéré et tout me donne la nausée, si bien que je finis par aller vomir dans les wc. Il fallait bien que ça finisse par sortir.

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