Je ne suis plus une pute. Pourtant, mes gestes sont automatiques. Ces vieux réflexes, je les ai toujours aujourd'hui. Je me prépare avec soin, comme lorsque j'avais rendez vous avec un client. Passer une heure en ma compagnie coutais 60.000 yens, sans extra. C'est à dire que pour ce tarif là, le type n'avait le droit qu'aux services de base. Un préservatif, et pas le droit de faire autre chose qu'un missionaire ou une petite levrette si j'étais d'humeur à faire un effort. Le luxe a un prix, et mes tarifs étaient exhorbitants. Pourtant, je ne manquais pas de clients. J'avais mes habitués, mais ceux qui aussi se montraient curieux et voulaient savoir si ça valait vraiment le coup de dépenser autant pour tirer son coup. Rare sont ceux qui ont été déçus. Je faisais bien mon travail et ma réputation allait au delà des frontières de Tokyo grâce aux films pornographiques.
Cette vie me semble lointaine. J'ai l'impression qu'elle a appartenu à quelqu'un d'autre et que je n'ai jamais fait une chose pareille. Pourtant, ça ne fait que huit mois que j'ai arrêté de me prostituer. Je n'ai rien dit à Kai. Je crois qu'il a compris tout seul, en me voyant passer plus de temps que nécessaire dans la salle de bain pour me coiffer et me maquiller. Je ne sais même pas pourquoi je fais autant d'efforts, puisque ce rendez vous j'y vais avec autant d'envie qu'un condamné vers l’échafaud. Probablement parce que je suis bien trop fier pour avouer que ça me fait chier. Je ne veux pas qu'il saches que je trouve cette situation déplacée et humiliante. Je ne veux pas qu'il saches qu'il a gagné. J'ai une réputation à tenir : Hisaawa Kazuki, la pute qui a un tiroir caisse à la place du coeur. Le type pour qui seul l'argent compte et rien d'autre. ça fait bien trop mal d'aimer et je ne veux plus souffrir comme autrefois, quand mon "couple" allait mal. Il n'y a qu'un homme que j'aime réellement : Kai. J'ai aimé Ryosuke également, le fils du directeur de la banque de Toyo mais... C'est de l'histoire ancienne. Ces deux hommes m'ont brisé le coeur, la différence entre eux, c'est que Kai est revenu en se rendant compte de son erreur.
Pour partir à mon rendez vous, je décide de prendre un taxi. Je laisse un pourboire au conducteur, pour m'assurer de sa discrétion. Je ne veux pas que l'on saches que je me suis rendu dans un love hôtel un peu crasseux de Shibuya. Je n'ai jamais mis les pieds dans un établissement du genre d'ailleurs... Quand j'ai commencé à travailler c'était bien trop cher pour une putain dans mon genre, et quand je suis allé à Chuo c'était devenu trop insalubre et honteux pour y amener une escorte. Finalement, je n'ai jamais connu ce juste milieu entre la misère et le luxe.
Je me présente à l’accueil, demandant la clef de la chambre numéro 33 à la femme derrière le bureau. Satsohi m'a dit qu'il m'y rejoindrait plus tard, et qu'il l'avait déjà réservée. Je me sens mal ici... Je n'ai rien à faire là, surtout pas quand rien que les produits que j'ai utilisé pour mon maquillage a coûté surement plus cher que la chambre en elle-même. Quand je pousse la porte je grimace. Merde, je vais vraiment devoir dormir ici cette nuit ?... Avec un peu de chance, je pourrais partir discrètement sans dire au revoir quand il aura terminé son affaire.
Satoshi ignorait toujours ce qui lui avait pris. Pourquoi avait-il contacté cette vieille connaissance pour qui il n'avait aucun respect? Kazuki lui devait bien un service, mais pourquoi avait-il choisit celui-là? Il devait se convaincre qu'il était maintenant essentiel de se débarrasser à la fois de sa virginité et de ces curiosité malsaine qu'il entretenait pour la gente masculine. Quoi de mieux que de solliciter les services d'un professionnel pour l'aider dans ce genre de démarches? Bon, il savait que Kazuki s'était retiré de la profession depuis un moment déjà, mais il lui en devait bien une. De plus, Satoshi savait qu'il pouvait compter sur sa discrétion, sachant très bien de quoi il était capable.
Il prit une grande inspiration et marcha en direction d'un love hotel dont il avait entendu parlé par de nombreux clients. Il n'avait pas l'intention de payer une fortune et selon lui, Kazuki ne méritait rien de mieux que cet endroit miteux. En ce qui concernait Satoshi, il s'agissait de sa première visite dans un hotel de ce genre. Après vingt ans, il lui semblait grand temps de prendre son courage en main et de casser la glace. La proximité physique, il ne l'avait connue qu'avec son père qui le frappait sur une base quotidienne et selon lui, les contacts physiques s'avéraient inutiles et dépourvu de tout intérêt. Il était grand temps de faire changer les choses !
Vêtu de pantalons ajustés noirs et d'un veston de la même couleur, il ne se faisait remarqué que par ses traits fins maquillés et lui donnant un air androgyne. Ce n'était que par provocation qu'il adoptait ce look efféminé qui contrastait avec son métier. Cependant, ce soir-là, ce n'était pas le travail qui l'occupait, c'était une mission bien personnelle.
Ayant effectué la réservation de la chambre préalablement, Satoshi se contenta de se dirigea à l'étage approprié où se trouvait la chambre dans laquelle Kazuki devait déjà l'attendre. Une fois devant la porte de la chambre 33, Satoshi prit une grande inspiration et frappa deux coups très brefs et déterminés. Il n'avait pas l'intention de montrer son angoisse au jeune homme, hors de question. Il attendit nerveusement que ce dernier lui ouvre la porte.
Boom, boom. Deux coups sur la porte. Je suppose que c'est lui. Qui d'autre, le room service ? A mon avis, ça n'existe pas dans cet hôtel miteux. Je suis d'ailleurs étonné de ne pas avoir vu de traces suspectes sur les draps de la chambre. Ils sont juste un peu rêches, sans doute à cause de la lessive bon marché qu'ils doivent utiliser. C'est rare de trouver des love hotel qui sentent vraiment bon, tout aussi rare que de trouver une maison close avec des draps qui ne grattent pas. Beaucoup de proxénètes sont un peu radins et préfèrent utiliser des produits bon marché.
Je soupire et me lève du bord du lit, cigarette à la main pour aller lui ouvrir. Je me pousse pour le laisser entrer. Je n'ai pas spécialement envie de sourire, pourtant je me force à le faire. Il a voulu avoir sa première fois avec moi ? Très bien. Je ferais en sorte qu'il ne trouve jamais mieux, et qu'il regrette toute sa vie de ne pas m'avoir dans ses draps.
Je l'inspecte rapidement, il a l'air d'avoir pris une douche et d'être propre. Quand j'exerçais encore à Chuo, la douche était obligatoire avant chaque rapport pour mes clients, et après chaque client pour moi. Histoire de toujours être propre, question d'hygiène que je ne transgressais jamais sauf avec certains habitués.
« Pas trop stressé, Satoshi-kun ? »
Je serais gentil avec lui ce soir. Du moins, en apparence. Parce que ce ton mielleux ne change rien. Je ne l'aime toujours pas et je ne l'aimerai sans doute jamais. C'es physique, son visage ne me reviens pas. Je me rapproche de lui et retire lentement sa veste que je dépose sur une chaise de la chambre. Des vierges, j'en ai eu plusieurs dans mes draps. Je sais comment faire avec eux à force...
« Mets toi à l'aise, c'est le plus important. On va passer une très bonne soirée toi et moi. »
Si j'avais été dans un hôtel de Chuo, je lui aurais proposé quelque chose à boire. Mais je doute que le personnel de l’hôtel nous ramène du bon champagne ici sur simple demande...
Une fois la porte ouverte, Satoshi fit un pas prudent vers l'intérieur, jetant un regard circulaire à la chambre. Rien de luxueux, loin de là. Miteux est l'adjectif qui convenait le mieux aux lieux. Le jeune homme n'avait jamais vécue dans l'opulence alors il pouvait bien faire avec le matériel bon marché et les odeurs de renfermé. Il fronça légèrement ses sourcils finement dessiné à la vue du sourire de Kazuki. Il savait très bien que ce dernier n'appréciait pas l'idée de lui rendre un service dûment mérité, les deux jeunes hommes ne s'étant jamais particulièrement blairé. C'est bien pour cette raison que Satoshi l'avait choisit. Aucune attache, aucun remord, personne n'en saurait rien. Mais l'attitude de l'ex prostitué transpirait l'hypocrisie et Satoshi ne pu s'empêcher d'être agacé par celle-ci.
La propreté de Satoshi n'était pas à remettre en question. Ayant toujours été responsable de l'état des lieux lorsqu'il vivait avec son père, il était la définition même du 'clean freak'. D'ailleurs, il ne pu s'empêcher de penser au passé de Kazuki. Était-ce une bonne idée, au final, de faire appel aux services d'un professionnel? Après tout, Kazuki avait probablement couché avec tous les hommes de la ville et nul doute que certains d'entre eux avaient une hygiène laissant à désirer. Évidemment, le jeune blond se doutait bien que la protection était sans doute un pré-requis, mais au final, qu'y connaissait-il réellement? C'est d'ailleurs pour cette raison que, suite à la question de Kazuki, il ne pu s'empêcher de le juger du regard de la tête au pied, bien agacé.
« La seule chose susceptible de me stressé c'est toutes les saletés que ton petit cul pourrait avoir récolté après toutes ses années. »
La bonne volonté de Kazuki ne suffisait définitivement pas à calmer le caractère de chien de Satoshi. Il devait avouer que sa question l'avait bien énervé et qu'il comptait bien ne pas le laisser voir la moindre trace de vulnérabilité. Heureusement, Kazuki était un jeune homme aux traits tout aussi fins que lui ce qui le rendait attirant, d'une certaine façon. Il était primordial cependant pour le collecteur de dettes de ne ressentir rien de plus qu'une simple attraction physique sans quoi que ce soit d'obsessionnel. Il tressaillit légèrement lorsque Kazuki lui retira sa veste, étant si peu habitué aux contacts physiques non violent que même ce simple geste suffisait à le déstabiliser.
Satoshi mit ses mains dans les poches de ses pantalons, faisant mine d'être décontracté et d'avoir connu cette situation maintes fois. Il avança vers le lit et s'installa au pied de celui-ci, s'assurant de ne pas s'asseoir trop loin pour éviter que ses pieds ne touchent plus le sol. Habitué à ces petits détails qui lui permettaient de garder sa prestance, il bailla et mit sa main droite devant sa bouche, par politesse. Son regard ce reposa ensuite sur Kazuki et il afficha un sourire à la fois amusé et provocateur. « Alors, c'est à toi de me montrer pour quelles raisons les hommes sont prêts à payer une fortune pour t'avoir dans leur lit. »
La seule chose susceptible de me stressé c'est toutes les saletés que ton petit cul pourrait avoir récolté après toutes ces années. J'esquisse un sourire crispé. Toujours aussi aimable, à ce que je vois... Je le regarde et me contente de rire à sa remarque.
« J'ai rien du tout. Je fais un bilan complet tous les trois mois pour être certain. »
Et en ce moment, le seul partenaire que j'ai c'est Kai. Kai, qui ne va pas vraiment voir ailleurs, parce que ce genre de choses ne l'intéresse pas spécialement. Le sexe, c'est pas trop son truc, il a rarement envie de moi mais je ne le prend pas mal. Plus maintenant, en tout cas. Si je croyais qu'il ne m'aimait pas au début, je sais maintenant que ce n'est pas le cas. Il m'aime, même s'il ne me le dis pas et ne passe pas son temps à me faire l'amour dans tous les coins de la maison.
Alors, c'est à toi de me montrer pour quelles raisons les hommes sont prêts à payer une fortune pour t'avoir dans leur lit. C'est ce que je sais faire de mieux je crois. Quoi que, entre ça et dire des méchancetés... Je suis un horrible personnage, c'est bien connu. Un enfoiré de première égoïste et fourbe qui n'aime pas grand monde. Je prend la main de Satoshi délicatement dans la mienne. Je sais que ma peau est douce. Je fais attention, et en plus j'ai mis de la crème pour l'adoucir encore un peu plus et sentir bon. J'amène mon "client" vers le lit où je m'assoit au bord avec lui. Tout en reprenant la cigarette que je n'ai pas eu le temps de finir, je caresse doucement sa cuisse à travers son pantalon, sans pour autant trop remonter ma main vers sa ceinture. Nous avons le temps. Rien ne presse.
« Dis-moi Satoshi, quand tu as envie de te faire du bien pour te soulager... Qu'est-ce que tu regardes ? A quoi tu penses ? »
C'est important pour moi, pour savoir ce qu'il aime. Il n'y a pas de honte à avoir. Et tant qu'il ne me parle pas de scatophilie, je pense que je devrais pouvoir faire quelque chose pour lui. Je dépose un premier baiser contre sa joue :
« Je suis là pour te faire du bien. Tu n'as pas à avoir honte de ce que tu aimes, de ce qui t'excite quand tu es seul. Dis toi que j'ai surement déjà tout vu et tout entendu. »
Satoshi se contenta d'un haussement d'épaules aux paroles de Kazuki qui tentait de le rassurer d'une quelconque façon avec ses bilans. De toute façon, personne n'était à l'abri de quoi que ce soit de nos jours. Le jeune homme posa son regard sur le visage de son compagnon d'une nuit, s'attardant sur la cigarette qu'il semblait déjà avoir entamé avant son arrivée. Satoshi ne fumait pas, ou du moins, très rarement et seulement avec ses clients pour les mettre confortable avant de parler affaires. L'odeur lui rappelait l'homme lui servant de père et il en gardait quelques cicatrices, maintenant pâles, à différents endroits sur son corps. Il décida néanmoins de le laisser terminer, préférant ne rien révéler à ce sujet. De plus, le corps de Kazuki semblait si doux et lisse comparativement au sien qui portait les marques de son passé, du manque d'affection.
Il tressaillit légèrement en sentant la main sur sa cuisse. Ayant rarement été touché avec une telle délicatesse, Satoshi avait un peu de mal à s'y faire et tentait du mieux qu'il pouvait de se détendre pour mieux apprécier le contact. Les questions de Kazuki lui ramena cependant les deux pieds sur terre, ignorant comment répondre à une telle question. Ce qu'il regardait pour se faire plaisir? À quoi il pensait? Lui-même ignorait la réponse à ces questions. Le mystère entourant son orientation sexuelle faisait en sorte qu'il préférait éviter ce type de réaction. Enfin, le contact des lèvres de Kazuki sur sa joue réussi à lui embrumer davantage l'esprit. Il serra ses mains sur son pantalon par réflexe, réalisant soudainement la position de vulnérabilité dans laquelle il venait de se placer, malgré le fait qu'il ait décidé, de son propre chef, d'avoir recours aux services de cette ancienne connaissance.
Satoshi décida donc de jouer cartes sur table. Après tout, Kazuki était à son service pour les prochaines heures alors aussi bien en profiter pour mettre les choses au clair. Il plongea son regard sombre dans celui de l'autre jeune homme et lui avoua ce qu'il n'avait avouer à personne jusqu'à maintenant.
« Hisakawa... Pour tout te dire, je ne sais pas si les hommes m'attirent. Je ne sais pas si je préfère les femmes. J'ai fait appel à tes services pour explorer et comprendre mes propres préférences. Ne me demande pas ce qui m'excite, c'est ce que je que venu découvrir. »
Profitant du fait que Kazuki tenait sa cigarette éloignée de son visage, Satoshi posa sa main sur le bas du visage de ce dernier pour l'obliger s'approcher du sien et il posa ses lèvres contre celles du jeune homme, sa langue parcourant ces dernières avant de s'insérer dans sa bouche. Après quelques secondes, il relâcha le visage de Kazuki.
Satoshi ne sais pas. Je hausse un sourcil un peu surpris, et me laisse embrasser par ce dernier. Ah, il veut faire l'amour normalement ? Du moins, c'est ce que je devine, puisqu'il se comporte de la sorte avec moi. Un peu comme si j'étais son petit copain. Il n'est pas venu juste pour se soulager rapidement. Pas comme ces hommes qui venaient me voir entre deux rendez-vous pour tirer un coup.
Je me force à sourire et écrase ma cigarette dans un cendrier. Bon. Au travail. J'enjambe Satoshi, pour me mettre sur ses genoux. Doucement, d'une main, je l'allonge sur le lit et viens au dessus de lui. Je dois le détendre, pour lui donner envie. S'il est trop stressé, il ne va pas réussir à bander. Je rapproche mon visage du sien, revenant l'embrasser. Il a l'air d'avoir apprécié ça, la première fois qu'il l'a fait. Autant continuer. Nous allons faire ça comme deux adolescents qui se découvrent pour la première fois.
« Tu vas passer une bonne soirée, fais moi confiance. Mais... Satsohi. Si tu aimes ça avec moi, ça ne voudras pas dire que tu aimeras ça avec tous les autres hommes. On est tous différents. Et les femmes aussi, sont toutes différentes. »
Sans parler de physique, il y a aussi la manière de faire. Tout le monde ne fait pas l'amour de la même manière. Il n'y a pas de manuel, de guide qui te dises comment faire. C'est quelque chose que l'on est obligé d'apprendre sur le tas, en accumulant de l'expérience. Quelque chose que l'on doit découvrir avec ses différents partenaires. Ou deviner, comme je l'ai toujours fait, lorsqu'on est une pute.
Je rompt notre baiser pour commencer à ouvrir ma chemise. Autant me mettre nu avant lui, pour le rassurer un petit peu. Je prend ses mains dans les miennes, pour les poser sur mon torse.
« Touches, vas-y. C'est important de toucher et de goûter. C'est comme un nouveau plat... Tu dois goûter pour savoir si tu aimes ou non. »
Satoshi se raidit légèrement en sentant le corps de Kazuki se rapprocher du sien, sentant déjà l'effet que ce dernier avait sur lui. Malgré leur passé plutôt obscure, il était impossible pour le jeune blond de nier l'attirance qu'il avait pour le corps de l'ex prostitué. Il se laissa allongé sur le lit, bien que le stress n'empêchait pas son corps de démontré l'envie naissante. Satoshi aurait préféré que son corps démontre une certaine résistance pour faire travailler Kazuki un peu plus fort, mais il était incapable de nier son désir à présent.
Bien sûr, chaque personne était différente, tout sexe confondu. Après, Satoshi voulait tout simplement confirmer ce qui l'attirait davantage sexuellement parlant. Était-ce la généreuse poitrine des femmes ou les dos solides des hommes? Tous ces détails demeuraient un mystère pour le jeune homme. Cependant, il était indéniable que le corps fin et masculin de Kazuki éveillant en lui un désir impossible à dissimuler.
Satoshi oberva l'autre jeune homme ouvrir sa chemise et, si ce dernier n'avait pas dirigé ses mains sur son torse, il était évident qu'il aurait lui même prit les devant pour toucher la peau incroyablement douce de Kazuki. Alors il avait la permission de goûter? Très bien, Satoshi n'allait pas se le faire dire une deuxième fois.
Il approcha ses lèvres du torse de Kazuki, là où ses mains étaient posées un peu plus tôt avant qu'elles ne glissent sur les hanches du jeune homme. Son odeur lui faisait presque oublier toute la haine qu'il pouvait ressentir pour lui et il glissa sa langue le long de son torse pour y goûter davantage.
Satoshi releva ensuite son regard vers Kazuki et prit la main de se dernier pour la poser entre ses jambes, là où il pouvait aisément témoigner de son désir. « Je ne demande qu'à goûter davantage... »
Comme tout jeune homme expérimentant pour la première fois, le désir physique prenait rapidement le dessus sur toutes les inquiétudes et insécurités qu'il pouvait avoir ressentie au départ. --
Ce n'est en général pas bien difficile de bander avec moi. Je sais comment y faire, j'ai tout de même été pute pendant un certain moment. Alors les hommes, je les connais. Parfois un client un peu âgé avait une petite panne, mais c'était relativement assez rare. Et quand ça arrivait... Ce n'était vraiment pas de ma faute.
J'esquisse un sourire amusé en voyant l'endroit où Satsohi a pausé ma main. On peut dire qu'il ne perd pas le sens des priorités ! Je caresse habilement à travers son pantalon, son membre qui semble déjà être impatient. A mon avis il ne va pas tenir longtemps, c'est souvent comme ça la première fois. Mais... Je vais lui apprendre. Pour qu'il puisse satisfaire ses futurs amants. C'est pour cette raison qu'il a fait appel à mes services ce soir, non ?...
Spoiler:
J'ouvre doucement sa ceinture, puis la braguette de son pantalon pour regarder son boxer. Il est déjà à l'étroit là dedans, et quelque chose me dit qu'elle sera suffisamment grosse pour me faire du bien et pour me plaire. On dis que la taille ne compte pas mais... C'est faux. ça compte, et pas qu'un peu. Si elle n'est pas assez épaisse ou pas assez longue, on a pas autant de plaisir. Celle de Satoshi... Semble être d'une bonne taille. Quand c'est trop gros, ce n'est pas bon non plus. Il faut un juste milieu.
« Tu as toute la nuit pour goûter, Satsohi. Mais avant, c'est moi qui vais te dévorer. Je suis gourmand moi aussi. »
Je passe ma langue sur mes lèvres et caresse avec un peu plus d'insistance son sexe tendu à travers son boxer. Je suppose qu'on ne l'a jamais sucé non plus... Je ne suis pas aussi doué que Daisuke, qui m'a pourtant tout appris. Mais je me débrouille pas mal. Je crois pouvoir dire, sans trop me tromper, que c'est mon grand frère de cœur qui fais les meilleures pipes à Tokyo. Moi, j'ai la chance qu'il m'ai transmis son savoir. Personne ne s'est jamais plaint et certains mecs m'ont même demandé où j'avais appris à faire ça, tellement ils avaient aimé. Cependant, l'élève n'a jamais dépassé le maître. Daisuke reste le spécialiste et la référence en la matière quand on parle de fellation.
Délicatement, je laisse glisser mes doigts entre l'élastique de son sous vêtement et sa peau.Je ne veux pas le brusquer, pas lui faire peur. Je veux qu'il ait seulement... Du plaisir ce soir. Pour qu'il ne m'oublie jamais. Tout en descendant du lit pour me mettre à genoux devant lui, je le relève pour qu'il s'assoit sur le bord du lit. Je retire totalement ma chemise, pour le laisser regarder mon corps en détails puis approche mon visage de son membre. Ah, il est vraiment excité le salaud !
Mes gestes et mes caresses sont précis. Je fais attention à lui, à le stimuler aussi bien avec mes mains qu'avec ma bouche. C'est important, de ne laisser personne sur la touche ! Je n'hésite pas non plus à saliver plus que nécessaire. C'est peut-être un peu dégueulasse mais... ça lui fera plus de bien. Au plus c'est humide, au plus c'est agréable pour lui !
Si Kazuki avait apprit quelque chose en effectuant le métier dont il avait maintenant prit la retraite, c'était sans doute qu'il ne fallait jamais jugé le contenu par son emballage. Depuis qu'il est tout jeune, Satoshi a toujours été victime des moqueries des autres garçons, et parfois même des filles, à cause de sa taille. Après plus de vingt ans, cependant, le jeune homme a appris à, non seulement accepter ce détail, mais également à l'utiliser comme une force. Peu de gens avaient été témoins jusqu'à maintenant de ce qui se trouvait entre ses deux jambes, mais il savait très bien être dans la moyenne.
Les mains expertes de Kazuki présageaient qu'il allait, effectivement, passer un bon moment. Commençant à se sentir à l'étroit dans ses sous-vêtements, Satoshi se sentait plus impatient qu'anxieux. Il ignorait s'il allait apprendre quoi que ce soit cette nuit-là, mais il savait qu'il allait en profiter et y prendre plaisir. N'était-ce pas la première étape d'ailleurs? Savoir apprécier avant de trouver le meilleur moyen de plaire? Et comme Kazuki était, non seulement l'expert, mais également celui lui devant une faveur, c'était à lui de faire la plus grande partie du travail. Quant à Satoshi, il aurait déjà une certaine expérience d'accumulée sous la ceinture pour reproduire ses apprentissages sur quelqu'un qui allait définitivement en valoir la peine.
C'est sans résistance que Satoshi se releva pour prendre une position assise à l'extrémité, Kazuki prenant place entre ses jambes. Même sans expérience, il avait une excellente idée de ce qui s'annonçait. Il écarta davantage les cuisses pour lui laisser assez de place pour faire ce qu'il avait à faire. Il était d'ailleurs soulager que son membre en érection soit enfin libéré de ses sous-vêtements, commençant à sentir l'inconfort de se sentir un peu trop à l'étroit.
Satoshi baissa son regard sur l'autre jeune homme, appréciant la vue qu'il lui offrait tout en lui procurant des sensations inconnus toutes plus agréables les unes que les autres. Les bruits qu'il émettait en était d'ailleurs la preuve. Inconsciemment, il posa sa main sur la tête de Kazuki, sans presser, simplement pour l'encourager davantage. Ce serait dommage qu'il s'arrête maintenant.
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