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[Shinjuku] Monster wearing human skin - ft Matsuda Kai
Nishimura Kyôka
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Nishimura Kyôka
08.07.18 22:54

Monster wearing human skin
Matsuda Kai &
Nishimura Kyôka

the GazettE ♫ Falling


Mai 2060 - 5h18

Les cris retentissaient en un écho sinistre, frappant avec violence les murs en bétons, résonnant contre les caisses de métal, faisant vibrer les flaques au sol. Mais qu'importe l'intensité de ces cris, il n'y aurait personne pour les entendre dans ce vieil entrepôt perdu dans Shinjuku. Le visiteur impromptu le plus probable ne pouvait être qu'un mendiant ou un junkie ; personne qui ne se soucierait de son sort, personne qui ne lui viendrait en aide. Alors les cris pouvaient résonner ; douce mélodie aux oreilles de son bourreau, chant mortuaire venu tout droit des enfers pour satisfaire des pulsions sordides.


Elle l'avait traqué un peu plus tôt dans la nuit, lorsque sa proie avait quitté le Purple Dream. Un habitué qui venait plus fréquemment au fil du temps, se payant la plupart du temps des shows privés de la danseuse vedette et finissant sa soirée à décharger sa frustration auprès des hôtesses. Cela aurait pu continuer ainsi, si seulement il n'avait pas entreprit de se montrer particulièrement violent avec les prostituées. Ses pratiques sexuelles douteuses leur laissait des séquelles, sans doute tout autant physiques que psychologiques. En temps normal, le directeur ne laissait pas tellement passer ce genre de choses ; le Purple n'était pas une de ces maisons close de bas étage où l'on peut traiter la marchandise n'importe comment ; les filles du Purple n'étaient pas comme ces putains de Shinjuku, elles avaient des manières, une éducation et surtout une valeur, du moins marchande. Pourtant, Raito laissait faire, sacrifiant ainsi volontairement certaine de ses jolies poupées : l'homme en question était un Muranaka, visiblement suffisamment important pour que son patron passe l'éponge. Si Raito était clément, Kyôka ne l'était en rien. L'on ne s'en prenait pas à « ses filles » impunément. D'autant plus qu'elle savait pertinemment que cette violence, ces humiliations étaient amplifiées par la frustration de ne pouvoir la toucher elle, l'inaccessible danseuse qui ne s'offrait pas aux clients. Ce joyau que même Raito n'oserait jeter en pâture à ses meilleurs collaborateurs ; il savait qu'il y perdrait tout. Mais la jeune femme voyait bien grandir l'obsession du yakuza jour après jour. Et elle n'allait certainement pas attendre qu'il commette l'irréparable. Ce personnage obscène se croyait tout permis au Purple ? Il était plus que temps de lui faire comprendre qu'il s'agissait là de son domaine, son petit monde, son royaume. Et en ces lieux, personne n'avait le droit de dicter sa loi. S'il se croyait protégé par son statut ; il ne l'était en rien face à une jeune femme telle que Kyôka.

Ainsi, elle même avait quitté le cabaret un peu plus tôt pour suivre cet homme. Il venait toujours sans escorte ; sans doute songeait t-il que Chuo était un quartier sûr. La suite avait été si facile ; dès l'instant où il avait vu la jeune femme savourant sa cigarette au coin de cette ruelle, toute méfiance s'était définitivement envolée. Pas une seconde il ne s'était demandé ce qu'elle pouvait faire là alors que sa nuit au cabaret ne devait en théorie pas être terminée. Quelques sourires, des paroles avenantes et charmeuses, quelques pas en arrière et alors que l'immonde se penche au dessus d'elle .. d'un coup sec et précis la fleur vénéneuse l’assomme avec la crosse de son révolver. Garée au fond de la ruelle, elle l'avait alors -difficilement certes- jeté dans le coffre, après avoir pris soin de solidement nouer ses mains et ses pieds.

A présent qu'elle avait cette pourriture entre les mains, la nymphe pouvait laisser libre court à son courroux, aussi sordide, aussi perfide soit-il. Personne n'était au dessus de sa loi, de son pouvoir, de son influence aussi secrète soit-elle. Il n'était qu'un homme parmi d'autres ; et tous les hommes meurent, un jour ou l'autre. Quel que soit leur statut. Il n'était qu'un amas de chair, de sang, de nerfs .. Rien qui ne puisse être brisé, rien qui ne puisse être détruit, rien qui ne puisse l'emmener dans les abysses de la souffrance la plus pure. Il se croyait intouchable ; elle comptait bien le ramener à sa triste et pathétique condition de vulgaire déchet organique.

[…]

Cela faisait longtemps, trop longtemps que la jeune femme s'acharnait sur sa proie. Elle n'avait plus la moindre notion du temps ; mais l'obscurité était encore dense alors ce ne devait pas faire plus de deux heures qu'elle était là à laisser libre court à ses pulsions les plus violentes, les plus cruelles. Son visage de poupée de porcelaine était éclaboussé d'hémoglobine, le rouge contrastant fortement avec la pâleur de son teint. Quelques mèches de cheveux s'étaient libérés de son chignon, encadrant d'un air négligé ses traits. La belle avait sombré, bien loin dans les profondeurs du sadisme. Pourtant si calme et méticuleuse, l'adrénaline qui palpitait dans ses veines témoignait bien de son excitation, tout autant que son regard électrisé par la vue du sang, tout autant que son ouïe charmée par le chant terrible de la souffrance et du désespoir. Sans doute, une part de folie se délectait de son âme. Et elle savait la rassasier sous couverts des missions que pouvait lui confier son cousin ou bien de ses affaires personnelles comme c'était le cas cette fois-ci. Un besoin de marquer son emprise sur autrui de la manière la plus brutale qui soit, un besoin de laisser les pulsions les plus animales s'exprimer. Oh, cela pouvait s'extérioriser de bien d'autres manières encore. Mais qu'il s'agisse de sexe ou de sang, cela revenait au même ; s'abandonner aux instincts les plus primaires. Ou bien encore ; ce n'était pas tout à fait exact. Même le félin qui joue avec sa proie avant de la dévorer ne témoigne pas d'autant de cruauté ni d’ingéniosité. La torture demeurait un vice des plus humain ; ainsi les véritables monstres étaient Hommes avant d'être Bêtes.

La peau du mafieux était largement mutilée, épluchée tel un simple légume, que ce soit sur ses bras ou son torse ; les couches supérieures de l'épiderme avaient été retirées. Par endroit, l'on pouvait voir les muscles à présent des plus saillants, gonflés, palpitant sous l'adrénaline que la sylphide avait du lui injecter pour le maintenir conscient. Mais cela faisait déjà plus d'une heure qu'elle malmenait ce corps et l'homme faiblissait malgré la substance injectée, ayant perdu bien trop de sang. Son regard devenait vitreux, sa gorge sèche n'arrivait plus à exprimer le moindre soin. La jeune femme semble aussi fatiguée, son excitation retombant peu à peu, sans doute le monstre en elle était repu, lui permettant de retrouver doucement ses esprits. Elle se recule alors de sa victime, le regardant avec un désintérêt flagrant, son regard ayant perdu toute vivacité. Alors brusquement, elle sort son révolver et l'achève d'une balle dans la tête sans plus de cérémonie. Inutile de faire durer l’exécution ; elle avait eu ce qu'elle voulait, à présent elle voulait juste terminer rapidement.

Un ultime bruit, puis le silence, lourd et omniprésent. Mais un son attire alors soudain son attention.  La belle garde son arme en joue, se tournant alors en direction de ce bruit qui réveille immédiatement toute sa vigilance. Il ne pourrait très bien s'agir que d'un rat, mais elle ne peut prendre aucun risque. Bien qu'à Tokyo même les crimes les plus sordides demeurent impunis, cela est un peu moins vrai lorsqu'il s'agit d'un membre du clan dominant la ville. Alors s'il existe le moindre témoin, le plus sûr reste de l'abattre. L'espace n'est  que faiblement éclairé par un néon vétuste et clignotant au dessus d'elle. Ainsi, tout ce qui se trouve à plus de quelques mètres demeure invisible. N'importe quoi, n'importe qui pourrait surgir à tout instant. Mais la jeune femme ne saurait se laisser surprendre; tenant fermement son arme, elle scrute ainsi les ténèbres qui l'entourent, tous ses sens en alerte.  
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Matsuda Kai
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Matsuda Kai
13.07.18 12:36

Monster
wearing
human skin


L'obscurité est un manteau agréable à porter. Caché sous ma capuche, je déambule dans les ruelles glauques de Shinjuku, m'imprégnant petit à petit de l'ambiance des lieux. C'est ainsi que j'ai pu rester vivant. Rester lucide, ne pas me laisser embarquer par les autres et surtout ne pas me faire bouffer par le monstre qui a apparemment encore une dent contre moi. Est-ce ma faute s'il a d'un coup changé d'allégeance? J'aurais cru pouvoir le contrôler encore longtemps, malheureusement ce n'est qu'un animal dont la loyauté est relative. Je ne lui donnais pas assez pour qu'il reste sous mes ordres, et maintenant il est trop tard pour le récupérer. Qu'importe! J'étais seul avant, je m'en sortais bien même si ma force laisse à désirer sans lui. Je peux laisser libre cours à mes pulsions sans risquer de perdre le contrôle sur quelque chose d'aussi imprévisible. Non, décidément, c'est plutôt une bonne nouvelle que d'avoir été séparé du monstre. Je suis moi-même assez monstrueux seul.

Shinjuku. Mon ancien terrain de jeux, avant que je ne découvre pire à Meguro. Je suis nostalgique en marchant dans ces rues jonchées de détritus, sentant la mort et la pisse, à croiser des putes faisant le trottoir sans surveillance d'un mac. Je me souviens de mes belles sculptures, celles qui ornaient certains coins de rue. Ces gens qui pensaient être plus forts moi mais dont les sens restaient engourdis par la drogue, ces imbéciles qui ne comprenaient pas que nous fassions partie d'un monde différent eux et moi. Ca me manque...mais je ne peux plus le faire. J'ai risqué ce corps de trop nombreuses fois, je ne veux pas réveiller le monstre pour ne pas me faire dévorer. Il serait capable de prévenir Kai, qui à son tour demanderait à l'autre pute qui lui sert de mec de l'enfermer pour limiter mes mouvements. J'ai merdé il y a un an, et aujourd'hui encore j'en paye le prix. Ca me fait chier.

C'est pourtant l'odeur du sang qui m'attire, au milieu de toute cette puanteur caractéristique des bas quartiers. Du sang qui vient tout juste de s'écouler il semblerait. La capuche rabattue sur la tête, les mains dans les poches, je me laisse guider par cet instinct de tueur. Est-ce un accident? Un meurtre? Peut-être trouverai-je là-bas quelque chose d'intéressant...l'odeur se fait plus présente, j'entends des gémissements à cet instant. Quelqu'un souffre, et ça m'excite. Les lampadaires ne fonctionnent plus depuis longtemps dans cette partie du quartier, comme les néons des enseignes abandonnées depuis des années. Mais mes yeux sont habitués à l'obscurité; le spectacle qui m'attend en est d'autant plus intéressant que personne d'autre ne peut en être témoin.

C'est une vengeance, à l'évidence. Ou peut-être l'émergence d'un nouveau monstre. Une femme élégante tachée du sang de sa victime, qui elle se trouve dans un état pitoyable. Mon coeur bat à tout rompre, je serais presque en train de bander tant cette vue m'excite. Ah...c'est dangereux de se laisser aller ici. Je me contente de regarder de loin, les bras croisés désormais, appuyé nonchalamment contre le mur. Je ne sais pas encore à quel point elle peut être dangereuse, voire même imprévisible. Mais je ne peux détacher les yeux du spectacle.

Jusqu'au coup de feu final. Là, par contre, j'avoue que je suis très déçu. Je fais même la moue en boudant à moitié. Elle a gâché le final! Pourquoi l'achever comme ça? Ce type n'aurait pas pu survivre de toute façon, autant le démembrer petit à petit, non? Retirer sa peau en entier, garder son visage en tant que masque...je ne sais pas, moi! Il faut être imaginatif! Je soupire longuement de frustration, et m'approche finalement de la scène. Je crois qu'elle a capté ma présence, maintenant que son jouet n'est plus aussi amusant.

"C'est dommage, ce que tu as fait. Il y avait tellement d'autres moyens de le tuer."

Je m'approche à la lumière, histoire de lui dévoiler un minimum de ma silhouette, et retire ma capuche pour lui laisser voir mon visage. Le sien est taché de sang...mais j'ai l'impression de la connaître. Pourquoi? Est-ce moi ou l'autre? Cette sensation est assez désagréable. Je ne peux avoir un accès illimité aux souvenirs de Kai, et ça m'énerve dans ce genre de situation. Je penche la tête sur le côté, la fixant intensément des yeux.

"Nous nous connaissons?"

EXORDIUM.
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Nishimura Kyôka
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Nishimura Kyôka
30.07.18 13:08

Monster wearing human skin
Nishimura Kyôka & Matsuda Kai Falling - the GazettE


« C'est dommage, ce que tu as fait. Il y avait tellement d'autres moyens de le tuer. »

La jeune femme se retourne brusquement en direction de cette voix, son arme toujours fermement braquée devant elle. Ses yeux se plissent pour tenter de mieux y voir à travers l'obscurité, mais c'est alors que tu te rapproches davantage et révèle ton visage. Ses yeux s'écarquillent alors qu'elle reconnait immédiatement ces traits qui lui sont familiers. Kai .. que fiches-tu ici ? Sans rabaisser son arme, la tueuse t'observe attentivement, les sourcils froncés. Quelque chose cloche. Elle peut le voir, le déceler, sans toutefois pouvoir mettre de mots sur cette étrange impression. Elle est certaine qu'il s'agit de toi et pourtant, bien que ton visage lui soit familier, il y a une multitudes de détails presque imperceptibles qui viennent brouiller sa réflexion et son sens de l'observation. Que ce soit l'expression de ton visage ou l'intonation de ta voix, ou bien ta manière de te tenir face à elle, tout cela lui semble étranger. Ce n'était pas comme si vous étiez bien proches; il fallait l'avouer mais cela faisait suffisamment longtemps qu'elle te côtoyait tout de même et surtout, Kyôka était douée pour lire à travers autrui et analyser les moindres détails. Et là, il y avait un je-ne-sais-quoi de profondément dérangeant.

« En quoi cela te concerne ? ... Tu m'as suivie ?! »


Peu importaient vos bonnes relations et l'illusion presque réaliste d'un semblant d'amitié entre vous; tu étais avant tout un yakuza, un Muranaka. Soit une menace potentielle dans la situation présente. La méfiance de la sylphide était ainsi exacerbée face à tes intentions encore indéterminées. Mais plus elle te regarde, plus elle sent le doute l'envahir. Et étrangement, un sentiment similaire semble grandir tout autant en toi. Vous vous fixez ainsi comme deux inconnus, ce que vous n'êtes pourtant pas ..non ?

« Pardon ? »

Ne peut-elle alors retenir face à ta question pour le moins surprenante. Son arme toujours braquée, son bras ne tremble pas. Néanmoins, elle est troublée par ta question. Son esprit en ébullition tâche alors de trouver une explication logique à ce qui est entrain de se produire. Elle finit par rabattre son bras le long de son corps, gardant tout de même l'arme en main. Alors, elle se rapproche de toi, avant de commencer lentement à tourner autour de toi, tel le prédateur encerclant sa proie, l'observant et l'acculant tout à la fois. Les hypothèses germant dans son esprit sont alors nombreuses, jusqu'à ce que l'évidence devienne indiscutable.

« Vous n'êtes pas Kai. »

Ce n'était pas une question. Elle était sûre d'elle. Elle ignorait comment cela pouvait être possible, mais elle n'en doutait pourtant pas. Ce n'était pas l'homme qu'elle connaissait qui se trouvait devant elle. Un frère jumeau ? Cela lui paraissait parfaitement improbable, bien que pas impossible.

« Qui êtes-vous ? »

Demeurer dans cette confusion plus longtemps était hors de question. Tu n'étais de toute manière pas en position de refuser de lui répondre. C'était elle, qui rôdait autour de toi. C'était elle, qui possédait l'arme dans sa main. Alors pour l'heure, c'était à elle de poser les questions. Et il valait mieux qu'elle obtienne rapidement des réponses. Elle n'était pas le genre de personne dont l'on pouvait se jouer. Cette sensation désagréable que quelque chose lui échappait complètement ne pouvait perdurer, la nymphe avait besoin d'avoir en permanence le contrôle de toute chose. Et là, elle n'avait clairement pas la mainmise sur la situation, ce qui la perturbait bien de trop. Mais elle avait l'ascendant; un avantage qu'elle n'avait aucunement l'intention de concéder, certainement pas sans savoir à qui elle avait véritablement à faire.
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Matsuda Kai
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Matsuda Kai
02.08.18 17:52

Monster
wearing
human skin


Vous n'êtes pas Kai. Je ne peux m'empêcher de rire cyniquement à cette réflexion. Bravo, captain obvious. Tu y as réfléchi toute seule ou un autre te l'a soufflé dans l'oreillette? Si tu connais ce type, alors tu n'as pas peiné à comprendre que je ne suis pas lui. Je te laisse approcher, sans ciller face au canon pointé sur moi. Tu n'oseras pas tirer, jeune femme. Tu n'as aucun intérêt à m'abattre là tout de suite, je ne suis pas un ennemi...du moins pas pour l'instant. Je viens seulement admirer le spectacle d'un peu plus près, lire sur ton visage la satisfaction d'avoir abattu un homme et la soif de sang que ça a engendré. Tu n'es pas une jolie poupée ordinaire...si j'avais une quelconque affection pour le genre humain, j'aurais pu t'apprécier. Après tout, tu as tout pour plaire à un artiste tel que moi. Les femmes et les hommes n'ont pas grand-chose à s'envier l'un l'autre, lorsqu'ils sont capables de dépasser le simple stade de la contemplation.

"Non, en effet, je ne suis pas Kai. Je suis bien différent, tout en étant semblable. Voyez-vous, lui et moi partageons quelque chose de précieux...un corps unique."

Elle revient devant moi, et je plaque de moi-même le canon de son arme contre mon torse. Elle ne pourra pas me tuer, parce que même si je représente une menace, je l'intrigue. C'est ce que je peux lire dans son regard. Me tuer ne lui apportera rien, ne servira à rien dans sa quête. Me garder sous le coude, en revanche...pourrait lui être bénéfique. Je me demande ce qu'elle cherche. Qui elle est réellement. Mais pour découvrir l'identité de quelqu'un, il faut d'abord se dévoiler un minimum à lui.

"Je me nomme Akira. Artiste et amateur d'art. Ce genre d'art, en général."

Je désigne le cadavre encore chaud, d'où le sang ne cesse de s'écouler avec une lenteur exquise pour former une jolie flaque sombre sur le bitume craquelé. Mon sourire ne quitte pas mes lèvres. Cette situation est définitivement amusante.

"Vous connaissez mon nom. Puis-je savoir le vôtre? Et comment connaissez-vous Kai? Il n'est pas très sociable, comme type."

C'est d'ailleurs ce qui nous caractérise tous, ici. Pour des raisons différentes, nous sommes tous éloignés des humains lambdas et ne cherchons pas à nouer des liens. L'enfant est peureux, Kai déteste se dévoiler, moi je trouve le commun des mortels effarant de stupidité et le monstre préfère manger plutôt que se laisser approcher. Quant à Hiro...nous ne pouvons en parler. Depuis le temps qu'il ne s'est pas manifesté...peut-être est-il définitivement mort cette fois. Je remonte lentement ma main pour l'obliger à baisser son arme, sans trop forcer. Elle n'a pas envie de l'utiliser, de toute façon. Autant la ranger, non?

"Vous choisissez bien la scène de votre performance. Il ne sera pas retrouvé avant quelques jours, le tableau a le temps de s'altérer et de se transformer. A-t-il essayé de bafouer votre féminité pour mériter un tel traitement?"

On trouve décidément de tout dans ce quartier, mais c'est la première fois que je rencontre une femme de sa trempe. Les jolies dames se contentent d'être escortes à Chuo, ne s'élèvent pas au rang de vipères assassines à la beauté fatale. Uh, si j'étais un humain lambda et non un génie, je crois que je craquerais légèrement pour cette demoiselle.

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10.09.18 18:37
Attention, votre sujet a été jugé inactif car sans réponse depuis le 2 août.

Vous avez jusqu'au 2 novembre 2018 pour vous manifester au près de l'un des deux admins par message privé, afin de remettre votre RP en jeu.

Si rien n'a été fait d'ici le 2 novembre, votre sujet sera considéré comme abandonné et seul Matsuda Kai bénéficiera des 500 yens par poste en cas de RP abandonné.
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Nishimura Kyôka
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Nishimura Kyôka
15.10.18 21:31

Monster wearing human skin
Nishimura Kyôka & Matsuda Kai Falling - the GazettE


Alors que tu viens lever le voile sur une situation des plus énigmatique, les yeux de la jeune femme s'écarquillent lentement. Deux êtres dans un même corps. Deux personnalités distinctes pour une même personne. Voilà donc le secret de Kai, ce si sombre secret, ce mystère que Kyôka avait toujours pressenti sans toutefois pouvoir l'imaginer. Elle savait de quoi il s'agissait, elle n'était ni inculte, encore moins dépourvue de connaissances en sciences humaines. L'homme face à elle souffrait de trouble dissociatif de l'identité. Une pathologie méconnue et pourtant fascinante. Comment l'humain pouvait-il parvenir à scinder ainsi son propre psychisme, sa propre identité, ou pour aller plus loin ; son âme. Toutes ces personnalités étaient-elles si distinctes, ou n'étaient-elles que la personnalisation de traits tous plus contrastés les uns que les autres ? La frontière entre la démence et une personnalité simplement très complexe était en vérité plus fine que l'on pouvait le croire. Elle même était bien placée pour le savoir.

L'être face à elle est donc un spécimen potentiellement fascinant. Le genre humain piquait rarement la curiosité de la danseuse. Mais il fallait croire que seuls les êtres profondément abimés et tourmentés parvenaient à faire éclore chez elle de l'intérêt. Curiosité malsaine et morbide, un goût pour l'obscurité et l'étrange, un penchant pour le sordide. La nymphe n'était elle même qu'une jolie enveloppe renfermant les plus sombres maux de l'humanité, sans doute cet attrait lugubre avait en elle un effet miroir.

Elle t'observe te rapprocher davantage jusqu'à ce que tu viennes toi même te plaquer contre le canon de son arme. Happé par ton regard, elle ne cherche pas à s'en détacher. Définitivement, il y a quelque chose en toi de profondément dérangeant et malsain qui ne se trouve pas dans les yeux de Kai. Quelque chose de sans doute repoussant et inquiétant pour autrui, mais de terriblement attrayant pour elle. Sombre folle ? Sans doute. Mais ce regard, ton regard, lui inspire bien des choses. Tiens tiens .. Un nouveau jouet se présenterait-il à elle ?

Akira .. enfin, elle peut mettre un nom sur cette nouvelle rencontre des plus surprenante. Un artiste alors ? Aux goûts visiblement des plus morbides. Un petit sourire s'esquisse aux coins de ses lèvres pourpres. Elle a définitivement face à elle une personnalité des plus tortueuse et malsaine, et si cela aurait du l'effrayer, ou au moins la mettre mal à l'aise, il n'en est rien. Cela semble au contraire l'amuser.

«  Vous ne réalisez que des œuvres éphémères alors, je présume .. Une sorte de street artiste d'un genre nouveau ? » ironise t-elle, gardant ce petit sourire aux lèvres qui la rend aussi charmante que terrifiante au vu du contexte.

Kyôka qui use de la plaisanterie ; un événement rare et surprenant, mais c'est bien ce qu'elle est en train de faire. Preuve ultime qu'elle ne te juge pas comme un être repoussant. Elle te laisse rabaisser son arme, rangeant finalement cette dernière qui ne lui sera visiblement plus utile. Tu n'es pour elle pas une menace imminente ; l'intérêt est réciproque, tu ne chercheras donc pas à lui nuire tant que cela perdurera et l'inverse est aussi vrai.

« Nishimura Kyôka. Je suis la danseuse principale d'un cabaret où Kai a eut l'habitude de se rendre pour ses affaires. Nous avons eu régulièrement l'occasion de nous côtoyer et je dois avouer que c'est une personne avec laquelle j'aime échanger. »

Son regard te quitte alors quelques instants, divaguant quelque peu dans l'obscurité environnante. Kai est effectivement une des rares personnes pouvant se vanter que la jeune femme apprécie sa compagnie. Pour un œil mal avisé, tout deux semblent bien différents, pourtant leurs similitudes sont bien nombreuses et profondes. Et parfois les mots sont inutiles ; les personnes similaires s'attirent naturellement quand elles ne se repoussent pas farouchement. A présent Kyôka le sait, enfin elle peut poser des mots sur ce qu'elle avait toujours pressenti en Kai sans toutefois le saisir réellement ; tout deux renferment en eux un être monstrueux. Un monstre prenant racines dans une enfance sans le moindre doute des plus sinistre. Ces pensées viennent un instant la troubler et elle s'efforce de rapidement les balayer. Elle ne souhaite aucunement penser à Kai, cet Akira lui semble bien plus distrayant. Un instant elle songe alors qu'il n'est peut être pas le seul secret dérangeant que Kai cherche à dissimuler aux yeux du monde. Après tout, d'autres personnalités pourraient tout aussi bien exister. C'est même l'hypothèse la plus probable ; Kai lui semble être bien trop calme et inexpressif pour que d'autres entités bien plus contrastées ne se soient pas développées, comme un exutoire plus ou moins secret..

Elle ne te posera pas la question. Il est bien trop tôt pour cela. Et tu lui sembles à toi seul bien assez intéressant. Reportant son entière attention vers toi, un sourire des plus perfide vient fendre ses lèvres à ta question.

«  C'est en effet le sort destiné à tout ceux qui se mettent en travers de mon chemin d'une manière ou d'une autre. Et personne n'est à l'abri, pas avec moi. »
souffle t-elle d'une voix plus basse, dans un murmure étrangement caressant, tel un doux avertissement.

Le statut de cet être répugnant ne l'avait en effet pas sauvé. Rien n'aurait pu l'empêcher de se débarrasser de cet être indésirable. La jeune femme ne se refusait rien en matière de représailles ; ainsi avait-elle entreprit de décimer sa propre famille sans le moindre scrupules, sans se préoccuper des dommages collatéraux. Kyôka n'était pas seulement un être avide de vengeance, dont elle ne serait sans doute jamais pleinement rassasiée. Elle était rongée jusqu'au plus profond de son âme par une soif de violence et de chaos. Mieux valait-il pour tous qu'elle ait toujours un but à poursuivre, cela restreignait et encadrait relativement bien ses pulsions les plus sordides.

La nymphe se remet lentement à marcher autour de toi, ne cessant de t'observer, te scruter, t'analyser. Curieuse, intriguée, tu stimules des facettes de sa personne qu'il vaudrait pourtant mieux laisser en sommeil.

«  Dites moi Akira .. vous arrive t-il souvent de .. prendre le dessus sur Kai ? Ou vos apparitions sont-elles rares .. ? Cela doit être atrocement frustrant, de ne pouvoir avoir pleinement le contrôle .. »

Sa voix est douce, presque mielleuse et pourtant inquiétante à la fois. Comme si déjà une idée sournoise avait pu germer secrètement dans son esprit. Etait-ce le cas ? Sans doute était-ce trop tôt .. Sans doute. Un léger bruit la fait alors légèrement sursauter. Tournant son regard en cette direction, son visage prend un air dégouté lorsqu'elle aperçoit à quelques mètres un rat. Trop farouche pour s'approcher davantage en la présence d'humain, mais lui aussi attiré par la présence du sang. Ses congénères et lui ne tarderont pas à saccager le corps une fois que vous aurez quitté les lieux. Elle préfèrerait d'ailleurs ne pas s'éterniser davantage dans cet entrepôt répugnant, bien qu'ait pas non plus envie de te quitter si tôt.
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