Pas mal ? Si je n'avais pas la bouche pleine j'esquisserai bien un sourire amusé. Malehureusement, je suis occupé là tout de suite, à lui donner du plaisir. Mais juste un pas mal ? Je ne mérite donc pas plus ?... Je tousse légèrement en m'étouffant avec, pourtant... Je gémis juste après de contentement. ça fait un moment que je n'ai rien sucé, alors... Je dois avouer que j'en profite un peu. J'ai enfin réussi à faire abstraction de la personne avec qui je suis, si bien que maintenant je suis également à l'étroit dans mes sous vêtements. Pour me soulager un peu, le me recule, sans pour autant arrêter de lécher, et le regarde dans les yeux en ouvrant ma braguette. C'est déjà un peu plus confortable. Je viens me caresser à travers, pour m'exciter un peu plus, mais aussi pour lui donner envie à lui aussi.
Tout en suçant son gland comme je le ferais avec une sucette, les yeux mi-clos de plaisir et de satisfaction, je laisse échapper quelques soupirs et gémissements de contentement. Hum, c'est quand même très agréable de sucer quelqu'un...
« Juste... pas mal ? C'est tout Satoshi ? »
Tout en reculant mon visage, je glisse ma main dans mon boxer pour commencer à me caresser moi aussi. Merde, j'ai envie de prendre mon pied ! Il n'y en aura pas que pour lui. Je donne un dernier coup de langue sur son sexe, sur toute sa longueur et le prend en main lui aussi. Je nous caresse tous les deux, en soupirant d'aise et de contentement. Il n'y a pas à dire, ça fait du bien aussi de s'astiquer.
« Est-ce que tu as envie de moi, maintenant ?... »
Nous n'avons toujours pas décidé qui serait actif et qui serait passif. Il serait peut-être temps de se mettre d'accord, le temps de nous préparer l'un ou l'autre... ça ne se fait pas directement, pas comme avec une femme !
Apparemment, Satoshi n'était pas le seul à prendre son pied. Kazuki commençait sans doute à se sentir à l'étroit car il ne mit pas de temps à ouvrir sa braguette pour être un peu plus confortable. D'ailleurs, il semblait particulièrement prendre plaisir à le sucer ce qui excita davantage le jeune homme qui n'était déjà pas en manque. Satoshi ne pouvait d'ailleurs s'empêcher de gémir également. C'est que sa main avait bien fait le boulot jusqu'à maintenant, mais la sensation d'une bouche inconnue, d'une langue chaude, ça n'avait rien à voir.
Kazuki savait ce qu'il faisait et semblait même y prendre plaisir, à croire qu'il ne s'agissait plus d'une simple faveur. Satoshi fut incapable de répondre clairement à sa première question, mais les gémissements qu'il émettait sous-entendait très bien le plaisir qu'il y prenait. D'ailleurs, il ignorait comment les couples gais choisissaient leur rôle, s'il s'agissait d'un détail préalablement établis. Kazuki ne semblait pas s'en soucier pour le moment et Satoshi en conclut qu'il devait simplement choisir en fonction des désirs de ses clients. Maintenant qu'il avait abandonné sa profession, cependant, les rôles étaient mieux établis. Quoi qu'il en soit, Satoshi avait une idée bien claire de la suite des choses; hors de question qu'il soit passif. Certainement pas pour sa première fois, et certainement pas avec un ancien prostitué qui ne lui rendait qu'une faveur.
Lorsque Kazuki retira sa bouche de son sexe pour une deuxième question, Satoshi en profita pour tirer le bras de ce dernier, l'obligeant ainsi à se redresser. À utiliser sa bouche encore plus longtemps, il ne pourrait tenir jusqu'à l’événement principal. Il en profita également pour glisser sa main sous son boxer, remplaçant la main du jeune homme pour le caresser à son tour. Après tout, Kazuki ne l'utiliserait probablement pas pour un moment et la curiosité de Satoshi avait prit le dessus. Il utilisa d'ailleurs sa deuxième main pour descendre le haut du pantalon de Kazuki, ainsi que son sons-vêtement, de façon à le caresser plus confortablement.
« L'envie n'est certainement pas ce qui manque en ce moment. »
Son regard se posa sur le visage du jeune homme qui pouvait bien y voir le désir animal qui habitait Satoshi à cet instant.
Il en a envie. J'esquisse un petit sourire et lâche un soupire d'aise en sentant sa main venir me caresser. Je fais de même, pour ne pas que le plaisir ne retombe chez lui. C'est important, de bien bander quand on fais ça... Sinon ça ne fonctionne pas !
Vu sa manière de me donner des directives, je suppose que je serais passif ce soir. Ce n'est pas quelque chose qui me dérrange : je prend du plaisir dans les deux rôles, aussi bien au dessus qu'en dessous. Mais je vais devoir lui apprendre. Je prend donc son poignet entre mes doigts, et viens lécher son indexe et son majeur que je commence ensuite à sucer, comme s'il s’agissait de son sexe. Il faut lubrifier... Sinon ça ne passeras tout simplement pas !
« Tu vas me faire du bien aussi. Avec tes doigts, d'abord. Sinon ça ne sera pas agréable ni pour toi, ni pour moi.»
Je roule sur le côté afin de le faire venir au dessus de moi et termine de me déshabiller tout seul pour lui laisser libre accès. C'est tout de même plus pratique. En regardant sur la table de nuit, je vois une bouteille de lubrifiant, à côté des préservatifs. Il vaut mieux en mettre. On ne se connaît pas lui et moi... Ce n'est pas comme quand je suis avec Kai.
« Si tu sens que ça coince un peu... Met du lubrifiant. C'est agréable quand c'est étroit, mais il faut quand même que tu puisses rentrer... Alors, c'est une étape obligatoire, quand tu couches avec un garçon. »
Même avec une fille, si on veut passer par-là. Par devant avec une demoiselle, on peut s'en passer même si c'est moins agréable pour elle aussi... Je caresse doucement la joue de Satoshi, et attrape sa nuque pour le faire se pencher vers moi et l'embrasser chaudement. Cette nuit en ma compagnie, il ne risque pas de la regretter... Si les hommes payaient des milliers de Yens pour être avec moi une heure c'est qu'il y a bel et bien une raison.
Étrangement, sentir la langue de l'autre jeune homme sur ses doigts plutôt que sur son sexe avait pour effet de l'exciter davantage. Sans doute anticipait-il déjà ce qui allait suivre car, même s'il ne s'agissait que de sa première fois, il connaissait certaines bases des relations intimes entre hommes. D'ailleurs, son propre père ne semblait particulièrement difficile concernant le sexe de ses partenaires, alors Satoshi avait, malgré lui, été témoin de différentes pratiques qui, jusqu'à maintenant, l'avaient toujours répugné. Après plus de vingt ans, cependant, il se sentait enfin prêt à expérimenter par lui-même.
Lorsque Kazuki se déplaça de façon à ce que Satoshi se retrouve au dessus de lui, il prit quelques secondes pour l'observer, constatant à nouveau l'assurance dont l'autre jeune homme faisait preuve. C'était donc une faveur bien rendu et il se doutait qu'il ne le regretterait pas. Il eut un léger sourire amusé en détournant rapidement son regard vers la table de nuit où se trouvait lubrifiant et préservatif. Bien sûr, il n'hésiterait pas à utiliser quoi que ce soit quand le moment sera venu. Même s'il se doutait que, lorsqu'il pratiquait son métier, Kazuki insistait sur la protection, Satoshi n'allait tout de même pas prendre de risque pour sa première fois.
« L'étroitesse ne disparaît donc jamais complètement. »
Elle était particulièrement facile, celle-là. Surpris par le geste du jeune homme, qui le rapprocha de son visage pour que leurs lèvres entre une nouvelle fois en contact, il regretta légèrement son dernier commentaire. Kazuki savait faire preuve d'une certaine délicatesse apparemment.
Il en profita donc pour soulever légèrement le bassin du jeune homme, allant caresser ses fesses de sa main droite, ses doigts allant explorer l'anneau de chaire. Il inséra ses deux doigts, toujours humides grâce à la salive de Kazuki, dans l'intimité de celui-ci, tout en se demandant à quel moment ce dernier serait suffisamment prêt pour l'évènement principal. Évidemment, il se disait bien qu'un doigt à la fois aurait été plus approprié, mais Kazuki n'était-il pas un expert, un habitué?
Satoshi vint également caresser le membre du jeune homme de façon à ce qu'il reste en état d'éveil.
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Hisakawa Kazuki
Hisakawa Kazuki
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Hisakawa Kazuki
18.11.18 12:50
Disgusting.
Spoiler:
Je ne suis plus habitué à ça. Je me crispe un peu en lâchant un miaulement. Daisuke a toujours dit que j'avais la prostitution dans le sang. C'est mon destin, il faut croire. La chose pour laquelle je suis le plus doué. Moi, je préfère dire que j'ai l'argent et le business dans les veines plutôt. Parce que si j'ai réussi, c'est en vendant mes services. En faisant du commerce. De mon corps, certes, mais c'est un bien comme un autre non ? Un peu comme une location d'appartement.
C'est en prenant un certain recul sur la situation que l'on accepte cette vie-là. Je serre les draps dans mes mains, le temps de m'habituer à cette intrusion. Je sais que ça va passer, il n'y a pas de raison. Mais je dois laisser le temps à mon corps de l'accepter, pour ne pas finir blessé. Je n'ai pas pratiqué quoi que ce soit depuis un certain temps, alors... il va falloir y aller doucement ce soir au début. Je ferme les yeux et me mord la lèvre, en profitant des caresses de Satoshi. C'est agréable, un homme qui pense à ce genre de choses. Il a envie de me donner du plaisir lui aussi, et je compte bien en profiter.
Je bouge les hanches pour en avoir un peu plus, maintenant que ses doigts ont réussi à se faire une petite place. Je pousse le vice jusqu'à laisser sortir un petit soupir discret. ça ne sert à rien de se mettre à hurler tout de suite pour stimuler un homme, mieux vaut faire ça discrètement et laisser monter l'intensité des gémissements. C'est tout de suite plus crédible. Et c'est ce genre de petits détails qui fait la différence entre une bonne et une mauvaise putain.
« Satoshi... Mets un autre doigt s'il te plaît. »
Toujours rester poli avec ses clients. A moins que le jeu ne le stipule autrement. Mais nous n'avons rien convenu lui et moi. Si bien que je dois improviser, mais ce n'est pas un problème.
Encouragé par les vocalises du jeune homme, Satoshi accentua ses mouvements sur le membre de ce dernier qui en réclamait davantage. Bien qu'il s'agissait de sa première expérience, il n'était pas stupide; il savait que le corps demandait une certaine préparation. De plus, son amant d'un soir avait maintenant pris sa retraite il ne fallait donc rien brusquer.
Obéissant à la demande très polie de ce dernier, il inséra un second doigt dans l'intimité du jeune homme. Il se doutait qu'à l'époque, lorsque Kazuki se prostituait toujours, il devait rencontrer quelques clients particulièrement brusque qui venaient assouvir des besoins que leurs femmes ne parvenaient pas à combler. Cette simple pensée suffisait à le dégoûter complètement de l'industrie, lui qui ne croyait ne jamais y avoir recours. Enfin, il préférait voir la situation actuelle comme un simple échange de services entre deux connaissances à la relation particulièrement ambiguë.
Satoshi se sentait de plus en plus impatient, son érection démontrant parfaitement ses besoins pressants. Il prit donc l'initiative d'insérer un troisième doigt, ce qui, selon le peu d'expérience qu'il possédait, suffirait sans doute à préparer son amant. D'ailleurs, il le lui faisait clairement comprendre, appuyant son membre dur contre sa cuisse.
« Je ne peux pas attendre plus longtemps... Tu es prêt? »