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Garbage ft. Ogata Kintaro
Moriyama Akane
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Moriyama Akane
21.05.18 16:33


Garbage

Qu'est-ce que je fous là? Non, mais...je suis sincère lorsque je dis ça. Qu'est-ce que je fous dans cet endroit, perdu à l'ouest où le pire est à craindre malgré le luxe que transpire cet établissement? Je tente de me remémorer les dernières heures, mais je crois que j'ai eu un black out, une fois encore. C'est con quand ça arrive, ça. Assis sur un fauteuil dans une salle d'attente étrangement exiguë, je me prends la tête dans les mains en fermant les yeux.

Hier, un habitué du bar avec qui je parle souvent de fringues m'a appris que le grand couturier Ogata cherchait de nouveaux mannequins pour sa collection. Avais-je oublié mon état pour ainsi sauter sur l'occasion? Est-ce que quelqu'un avait drogué mon verre pour me faire accepter plus vite? Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé, mais me voilà ici. Je crois que c'est ce type qui m'a poussé à y aller. Je n'en ai même pas parlé à Asami, j'aurais sûrement dû...peut-être qu'il m'aurait dissuadé d'y aller, qui sait. Après tout, je vais m'exposer au monde entier dans ces fringues, et il sera très facile pour les hommes qui m'ont enlevé de me retrouver. Mais d'un autre côté...je travaille toujours au Cassis, je n'ai pas changé de job malgré la menace, ils connaissent déjà cet endroit, alors c'est peut-être plus simple de  venir me cueillir là-bas pour eux, non? Ce qu'ils ne peuvent pas faire, car j'ai bien plus d'alliés qu'ils semblent le croire. C'est rassurant...sur ce point en tout cas, je n'ai pas de souci à me faire.

C'est un autre point qui m'inquiète à vrai dire, un point que j'avais totalement oublié dans ma précipitation. Ca me ressemble bien, ça, de foncer tête baissée sans réfléchir...mais pour porter des vêtements sur mesure, il faut déjà prendre les mesures, non? Et même...dans ces endroits, il y a des habilleurs...je vais donc devoir me retrouver presque entièrement nu devant eux. Ils vont...ils vont voir cette horrible cicatrice, ce corps hideux que je cache sous des fringues plutôt couvrants.

Pourquoi est-ce que je suis ici?

Je devrais partir tant qu'il est encore temps, fuir ce bâtiment riche qui m'a tant fait rêver pendant un long moment. Comment ai-je pu être aussi stupide?! Je n'ai pas la carrure d'un mannequin, et surtout...je ne pense pas être prêt à me dévêtir devant quelqu'un d'autre que Asami. Je me redresse, mais sursaute violemment lorsque la porte opposée à celle par laquelle je suis entré s'ouvre à la volée.

"Moriyama-san? Ogata-sama veux vous voir immédiatement."

Ah...je commence déjà à hyperventiler. Je déglutis avec difficulté pour me calmer, acquiesce simplement et suis la jolie demoiselle dans un dédale de couloirs étrangement sobres. C'est bientôt l'heure, n'est-ce pas? Ce type veut évaluer la marchandise, après tout...c'est lui le créateur, non? Ah, je crois que je n'ai jamais été aussi stressé de toute ma vie!

EXORDIUM.
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21.05.18 17:57
Je n'ai pas encore le nombre de mannequin nécessaire à la réussite de mon défilé. L'échéance approche et je n'en ai que trois correspondant exactement à mes critères. J'ai horreur de ça mais j'ai dû élargir mes recherches et donc baisser voir abolir certaines de mes exigences. C'est ainsi que j'ai vu plusieurs personnes ce matin qui ne sont en rien des prostitués. J'avoue que j'en ai trouvé des plutôt pas mal et je pense que je les prendrai potentiellement. C'est aussi un prostitué que j'emploie pour jouer un peu le secrétaire en quelque sorte. Je suis un de ses clients réguliers et quand je lui ai proposé de le payer pour faire autre chose que d'écarter les cuisses il a tout de suite accepter. Heureusement qu'il est à son compte celui là parce que ça m'aurait clairement saoulé de devoir une fois de plus négocier avec un patron.

"Keiji la personne suivante."

La dixième de la matinée je suis complètement rincé et je commence à être irrité de voir comment les candidats se tiennent sur les okobo que je leur fais essayer. De toute maladresse, cela donne une démarche infâme et inélégante au possible.

Keiji m'amène enfin le dernier de la matinée, et donc de la journée puisque je dois m'occuper aussi de mes coutures cette après midi, je n'ai aucunement envie d'y passer la journée.

Le jeune homme qui rentre est brun les cheveux plutôt courts, le visage assez androgyne cependant, mais la silhouette assez élancé. Il va lui falloir des rajouts pour le coiffer convenablement et ce n'est pas gratuit. Je soupire. Il a l'air complètement stressé il a l'air de marcher sur des clous. Qu'est-ce que j'accueille encore dans ce bureau putain de merde.

"Asseyez-vous monsieur..."

"Moriyama", m'informe Keiji.

"Moriyama... Enchanté, je suis Ogata Kintaro. Enfin si vous êtes ici c'est que vous me connaissez certainement un peu n'est-ce pas?"

Il a l'air perdu le pauvre. Sa présentation traine en longueur et j'ai déjà perdu patience il y a bien longtemps avec tout ceux que j'ai vu avant lui.

"Peu importe. Venons-en au fait je n'ai pas que ça à faire. Déshabillez-vous."

Je me lève et rejoins Keiji pour regarder les notes qu'il a pris sur les précédents candidats. Je ne vais sûrement en sélectionner de cette matinée. Le choix est maigre je crois que ce Moriyama bourré peut être pris d'office mais je préfère faire les choses dans les règles de l'art. C'est même surement ma plus belle recrue pour l'instant. Il n'a pourtant pas l'habit d'un prostitué et il va sans dire qu'avec un visage pareil il aurait été renommé dans le milieu. Et serait d'ailleurs sûrement passé plus d'une fois dans mon lit.

"Quel métier exercez vous Moriyama-san?"

Ah... J'avais vu juste il n'a rien d'une prostitué. Même les putes les plus pauvres portent des kimonos plus chers que toute sa tenue réunie. Caleçon, chaussettes et chaussures compris. J'ai hâte de le voir sur les okobo vu que ça n'a clairement pas l'air d'être le genre à porter des talons.
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Moriyama Akane
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Moriyama Akane
26.05.18 17:35


Garbage

C'est lui. Il se tient devant moi, avec son visage marqué par la fatigue et son regard perçant qui me fait presque rougir. Je suis d'autant plus stressé que je me tiens devant lui, et qu'il a l'air de ne pas être particulièrement impressionné par mon physique. Ah...j'espère quand même lui plaire, je me suis donné un mal fou pour être présentable aujourd'hui! Ce serait un comble si moi, Akane le dragueur, je sois recalé par un couturier parce que je ne suis pas assez beau. Tant que j'ai des fringues sur moi, je suis magnifique et je le sais. Il ne faut juste pas soulever ma chemise...ni mes cheveux à la nuque désormais. Mais j'ai retiré le pansement pour ne pas attirer l'attention dessus, les points de suture noirs se confondent parfaitement avec mes cheveux et ce n'est pas dérangeant visuellement parlant. Enfin j'espère...

"Je...oui, je vous connais. Enfin...je m'intéresse aux vêtements alors voilà...et...euh..."

Il me coupe, visiblement impatient, et cette fois je ne peux m'empêcher de rougir. Je ne veux pas être un boulet pour lui, surtout s'il doit m'accepter...mais je ne sais pas trop comment le prendre. Cependant...je me mords la lèvre inférieure en entendant son ordre. Déshabillez-vous. Je sais que c'est simplement pour évaluer mes mensurations, voir également si je suis agréable à regarder, mais...mais je...je veux pas. Je ne veux pas montrer cette horreur à quelqu'un que je ne connais pas, qui ne pourrait pas comprendre. Pourtant, je me lève docilement de mon fauteuil et retire ma veste, avant de commencer à déboutonner lentement ma chemise. Je dois...je dois le faire. C'est comme si mon corps bougeait tout seul, comme si je n'avais aucun contrôle sur mes mains tremblantes qui me dévoilent peu à peu à cet homme exigeant.

"Je suis barman, monsieur. A Chiyoda."

Je suis probablement loin de tout ceux à qui il est habitué par ici, dans ce quartier pourri de Shibuya. Mais s'il ne m'a pas encore viré de son bureau, c'est que je dois un minimum lui plaire. Je retire ma chemise et la pose sur le dossier de mon fauteuil, puis me tiens droit comme un piquet devant lui. Dans ma tête, c'est le chaos. Je me souviens m'être entraîné pendant des heures lorsque j'étais petit à marcher comme un mannequin, pour faire craquer garçons et filles dans la cour de l'école. Je ne sais pas si je sais encore le faire, mais...ça doit être comme la natation, ça ne s'oublie pas. Mon bras cache machinalement ma cicatrice le long de mon corps.

"Euh...ça aussi je le retire...?"

Ah...apparemment oui, il faut que je me retrouve en sous-vêtement devant lui. C'est la première fois que je fais ça devant un homme depuis que je suis avec Kaoru. Enfin volontairement, puisque j'étais dans cet état aussi au labo...et Genji m'a vu comme ça du coup. Mais ça ne compte pas. Je retire définitivement mon jean et le pose également délicatement sur le dossier, avant de revenir dans ma position initiale. Il a l'air pensif...est-ce que c'est une bonne chose? J'ai beau avoir arrêté le sport pendant un moment, je l'ai repris depuis et j'ai réussi à perdre quelques kilos sans malheureusement gagner en muscles. En gros, j'ai un corps de meuf là, pour l'instant...j'espère que ça suffira quand même, après tout il a l'habitude de faire poser des androgynes, ne? Je ne le suis pas tellement, mais...ah...j'en sais rien. C'est à lui de voir.


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27.05.18 12:45
Je le regarde attentivement se déshabiller. J'ausculte son corps avec minutie parce qu'aucun détail ne doit m'échapper. ll est bien proportionné et finement musclé c'est tout ce que je demande.

"Oui ça aussi."

Je suis un peu agacé mais c'est la fin de la matinée et je commence à avoir faim. Chaque minute de perdue est une minute de plus à attendre mon déjeuner. Je soupire alors qu'il enlève son pantalon et pars me chercher une cigarette. Une fois qu'il est en caleçon je peux m'approcher de lui pour le regarder de plus près. Je m'accroupis pour toucher ses mollets. C'est assez ferme ça ne gigotera pas trop à chacun de ses pas. Je remonte vers les cuisses, normalement on ne les voit pas sous un kimono traditionnel mais j'ai deux ou trois pièces que je réserve à mes plus beaux mannequins qui sont plus fendu encore pour laisser apparaitre la cuisse. Ceux là sont destinés aux prostituées les plus fortunées qui peuvent se permettre ce genre d'extravagance sans que cela n'entache leur réputation.

Son caleçon ne me permet pas d'apprécier la taille de son entrejambe et c'est plus important que ça n'en ai l'air. Il s'agirait que cela ne forme pas de bosse sous le kimono. Je veux les silhouettes les plus androgynes possible. Malgré qu'aucune femme ne défile pour moi, j'ai tout de même des clientes et je veux qu'elle puissent s'identifier à mes silhouettes sans qu'une bosse mal placée ne viennent faire des plis disgracieux dans le tissu.

"Vous êtes bien membré?"

Évidemment, comment ne pas être déstabilisé par une telle question. Je me relève et viens passer mes doigts sous l'élastique de son boxer pour mieux juger par moi même. Il est bien membré, serait-il donc parfait à ce point? Possible. Mais ce n'est pas terrible pour une silhouette androgyne. Je relâche son élastique qui claque un peu contre sa peau.

"Keiji tu peux rajouter une bande élastique dans la liste de commande nous aurons un deuxième paquet à camoufler ici."

Parce que ses jambes sont parfaites, et son visage aussi. Il est clair que je ne peux pas passer à côté de lui. Je regarde brièvement son torse fin qui sera de toute façon camouflé mais mon visage s'arrête sur ce qu'il a l'air de s'appliquer à cacher. Je viens déjà de lui violer un peu son intimité je ne vais pas l’embarrasser plus que nécessaire mais il a une énorme cicatrice sur le côté. Je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il lui est arrivé... Surement un coup de couteau cela ne m'étonnerait même pas en fait. Barman dans une telle ville ce ne doit pas être facile tous les jours.
Je le retourne pour regarder son dos. Sa chute de rein est à tomber par terre mais je préfère ne rien dire non plus. Je passe une main entre sa nuque et ses épaules. Sa peau est douce à cet endroit et cela se verra sur le podium. Un peu fardé ce sera du vrai velours.

"Très bien rhabillez vous."

Je m'éloigne et regarde Keiji en lui adressant un signe de tête entendu pour qu'on le prenne lui. Je m'assieds sur mon bureau et le regarde se rhabiller. Je n'arrive pas à me détacher les yeux de sa longue cicatrice. Ah moins que ce ne soit autre chose qu'un coup de couteau... Je ne sais pas.
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Moriyama Akane
29.05.18 17:49


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Eh...mais...qu'est-ce qu'il fout, là?! Je rougis d'un seul coup comme une tomate alors qu'il mate sans prévenir ce qu'il y a dans mon caleçon. Je me suis laissé surprendre, moi qui était un peu ailleurs au moment des mesures, trop occupé à camoufler mon horrible cicatrice. Je me mords la lèvre pour ne rien dire, quand bien même une foule de réflexions toutes plus déplacées les unes que les autres envahissent mon esprit. C'est ma faute, j'aurais dû lui répondre avant qu'il ne soit obligé de regarder...mais en même temps, ce n'est pas une question qu'on s'attend à recevoir de la part d'un professionnel! Il doit avoir ses raisons, bien entendu, mais...je sais pas, je trouve ça très déplacé. Ce qui ne m'empêche pas de me laisser totalement faire. Je suis en pilote automatique depuis que je suis entré ici, tout ça parce que j'ai peut-être un peu envie d'être sous les feux des projecteurs. J'ai toujours rêvé d'être un peu connu, mais j'avoue que j'ai plutôt tendance à penser que je serais connu grâce à ma musique et non en tant que mannequin. Mais comme on dit toujours, il faut une première fois à tout!

Malgré mes efforts pour me cacher, je sens qu'il s'attarde beaucoup sur cette zone dangereuse abîmée par les chirurgiens. Il l'a vue, c'est obligé. Une boule se forme dans ma gorge, mais je reste désespérément silencieux. Ce silence qui d'ailleurs devient de plus en plus oppressant, seulement ponctué par ma respiration irrégulière et ses pas lents. J'ai envie de me rhabiller tout de suite. Cacher mon corps rendu si laid par une simple blessure que je ne peux vraiment cacher.

L'ordre de me rhabiller sonne comme un soulagement total pour moi, et je m'empresse de retrouver mes vêtements bien-aimés. Je mets bien moins de temps à les enfiler que je n'en ai mis pour les enlever, ce qui est paradoxal quand je pense qu'à la maison il s'agit du contraire; surtout lorsque je suis avec Asami, en fait. En face de moi, Ogata ne cesse de me regarder de ses petits yeux perçants. C'est gênant...mais je ne peux décemment pas lui dire d'arrêter, ce serait me le mettre à dos alors qu'il va potentiellement devenir mon patron. Je me rassois sur le fauteuil qui lui fait face, et attend le verdict. Je crois qu'il m'accepte comme modèle...je ne sais pas trop ce qui l'a décidé, après tout il n'a pas été très expressif et avait plutôt l'air de faire la gueule, mais il doit avoir ses raisons.

"Je...euh...du coup c'est bon? Ca vous va?"

Par réflexe, je crispe mes mains sur mes cuisses en attendant sa décision finale. Il ne doit pas avoir beaucoup de candidats s'il en vient à se rabattre sur moi, mais...je n'ai rien à dire là-dessus. Ca m'arrange. Tant qu'il ne me fait pas poser pour des sous-vêtements, hein...mais ce n'est pas le propre de Ogata, je connais un peu ses créations et je sais qu'il aime beaucoup habiller les gens. Surtout les androgynes en fait, mais je sais de source sûre que je ferais une bonne meuf si on me maquillait correctement. Enfin...ça le ferait plus si j'avais les cheveux longs comme avant, mais je les ai coupés de rage donc bon. Au moins, je ne suis pas chauve, ne?

"Quand est-ce que vous voulez que je vienne? Il faut juste que je prévienne le travail pour me remplacer au cas où ce soit le soir...mais il n'y aurait normalement pas de problèmes pour ça, je fais souvent des heures sup donc j'ai beaucoup d'heures à rattraper."

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31.05.18 10:04
Je le regarde s'asseoir après s'être totalement rhabillé et je souris. Il a l'air inquiet. Cela me fascinera toujours les personnes qui correspondent à un idéal de beauté commun et qui ne s'en rendent pas compte. Et pourtant il a tout d'un mannequin. Son corps scarifié ne gène en rien. Qui n'a pas un corps marqué à notre époque de toute façon. Les putes que j'emploie sont toutes aussi plus marquées les unes que les autres. De marques de griffures, de suçons, de brûlures de cigarettes et j'en passe.

Je continue de le fixer avec un petit sourire en coin, me confortant dans mon choix de le prendre lui. Il doit avoir deviné mais je le laisse en proie à ses doutes. J'aime bien les torturer un peu pour voir leur visage s'illuminer après, lorsque je leur dit oui. Ceux que je refuse en revanche ils le savent tout de suite, eux ils ne méritent même pas d'attendre.

"Je vous embauche comme mannequin pour ma prochaine collection."

Je me demande quel kimono je vais bien pourvoir lui faire porter. Il est bien plus beau que d'autres qui vont défiler pour moi mais il n'est pas une prostitué. D'ailleurs j'ai tellement été concentré sur son physique que j'ai oublié de le faire défiler en okobo. Mais ça ne fait rien, cela me fera une excuse pour le faire revenir une fois de plus ici.

"Le défilé est dans un mois à quelques jours près. Une réunion sera organisée avec tout le monde pour que nous voyions ensemble les conditions du défilé ainsi que pour vous faire essayer les kimono."

Je ne suis pas ce genre de couturier qui ajuste les pièces le jour même sur les mannequin. Il faut que tout soit préparé bien à l'avance je veux absolument éviter toute catastrophe. Je préfère mettre toutes mes chances de mon côté.

"En revanche vous concernant, comme vous n'êtes pas une prostitué il va falloir que je vous évalue marcher avec des okobo. Vous savez ce que c'est?"

J'imagine que non. Je fais signe à Keiji qu'il aille m'en chercher une paire et il revient avec les chaussures afin de les poser sur mon bureau. Celles que je fais porter à mes mannequins sont loin d'être de la hauteur de celles que les oiran portaient fut un temps lors de défilés, mais c'est une chaussure qui demande tout de même un petit peu de pratique avant de pouvoir marcher avec sans se casser la gueule. Je le sais je me suis moi même essayé à la tâche. Ce n'est pas une chose facile et ce petit barman va en baver.

"Si vous travaillez le soir alors venez plutôt dans l'après-midi pour vous entraîner. Je veux vous voir dès demain pour un premier essai et j'évaluerai combien de temps il vous faudra pour apprendre."

Bon généralement en quelques heures une fois que l'on a choppé le truc c'est réglé mais je veux être sûr qu'il ne se collera pas une honte planétaire le jour du défilé. A lui comme à moi d'ailleurs. Mais il à l'air d'être content de revenir. Tant mieux pour lui, il déchantera bien vite en subissant mes réflexions. Je recule pour ouvrir le tiroir sous mon bureau et je lui sors un contrat. Pour une fois ce sera simple. Il signera directement pour lui et je n'aurai pas à attendre qu'un quelconque maque le fasse. Si je privilégie les prostitués c'est avant tout parce qu'elles savent marcher avec les chaussures demandées, qu'elles savent marcher pour séduire et attirer l'attention sur elle et qu'elles ont l'habitude de porter des kimono... Mais pour les embaucher c'est tout un cirque dont je me passerai bien. C'est la première fois que je vais prendre le temps de former quelqu'un. Mais j'avoue qu'il en vaut le coup et que je ne le regretterai sûrement pas quand je le verrai à l'oeuvre. S'il se débrouille bien, pourquoi ne pas le faire défilé dans la pièce de clôture? Oui pourquoi pas...

Je remplis les papiers avec les informations qui me correspondent et je les lui tends devant lui.

"Signez le règlement auquel vous devrez vous soumettre dans ces lieux, le contrat qui vous embauche durant la durée de un mois et demi, et la décharge concernant les assurances."

Je lui tends également le crayon.

"Concernant le salaire, je vous remettrai un chèque de 500.000 yens à la fin du défilé. Est-ce que cela vous convient?"
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Moriyama Akane
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13.06.18 19:45


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Ogata n'est pas un homme très sympathique aux premiers abords, mais il a l'air d'être bien pire lorsqu'on le connait un petit peu. En l'occurrence, je sens qu'il me fait tourner en bourrique exprès pour s'amuser. C'est méchant, mais je n'ai pas mon mot à dire. Et la joie d'être pris pour le job compense largement ses frasques. J'affiche d'ailleurs un large sourire, le premier je crois depuis que je suis entré ici. Le stresse est un minimum retombé, même si je suis conscient que le pire reste à venir. Il faut que je sois absolument parfait pour porter ces fringues, pour marcher, pour faire quantité de choses!

"Je serai à cette réunion dans ce cas! Ca me permettra de rencontrer mes collègues de défilé, ne?"

Je crois que j'ai encore trop parlé, je suis un bavard lorsque le stresse ne prend pas le dessus. Enfin...je suis aussi bavard lorsque je suis stressé, ça dépend seulement du contexte. Je hausse un sourcil à sa question, et penche la tête sur le côté.

"Euh...j'en ai entendu parler..."

Ah oui, c'est bien ce qu'il me semblait. C'est un truc de femme ça, quelque chose d'assez traditionnel comme des geta, mais encore plus chiant pour marcher. Et celles qu'il me montre ont l'air vachement compensées quand même...est-ce que je vais pouvoir marcher avec ça? Est-ce que je vais pas me rétamer par terre dès le premier pas et foirer totalement tous mes efforts jusque ici? Le stresse remonte, mais je ne laisse rien paraître. Je ne dois pas lui donner le moindre doute sur mes capacités! J'ai besoin de ce job, tout simplement parce qu'il peut me redonner cette confiance en moi que j'ai perdue depuis bien trop longtemps. Si j'arrive à défiler, alors je parviendrai à surmonter mon dégoût de mon corps et exposerai même peut-être ma cicatrice aux yeux du monde. J'assumerais peut-être enfin mon handicap...si je peux appeler ça un véritable handicap, puisque ce qu'il me manque n'est pas visible à l'extérieur.

"Je dois venir m'entraîner ici. Compris! Je passerai avant le travail, normalement je ne commence qu'à dix-huit heures, ça devrait aller."

Je n'aime pas trop l'idée de venir me balader à Shibuya tous les jours, mais puisqu'il m'autorise à me ramener que l'après-midi, ça ne devrait pas trop craindre dans le quartier. C'est la nuit que les bas quartiers bougent le plus, où ils sont le plus dangereux. Je ne devrais pas risquer grand-chose à deux heures de l'après-midi!

Je regarde silencieusement le contrat, mais laisse échapper une exclamation de stupeur en entendant le montant final. Sérieusement? C'est plus que trois ou quatre mois à trimer au bar comme un malade! Et je vais gagner tout ça en un seul défilé?! Ok c'est beaucoup de préparation et le designer est intransigeant, mais quand même!

"Vous...vous êtes sûr de ne pas vous être trompé d'un zéro...?"

Non, c'est bel et bien 500,000 yens. J'en reviens pas. C'est génial! Je vais pouvoir faire masse de trucs avec cet argent, en particulier pour la maison! Enfin c'est surtout que je vais pouvoir faire plein de cadeaux à Asami, et même lui permettre de prendre quelques vacances s'il le souhaite. C'est génial! Je m'empresse donc de signer le contrat, et rend le stylo à mon nouvel employeur sans me départir de mon sourire.

"Vous verrez, Ogata-san, je ne vous décevrai pas!"

J'attends cet instant depuis que je suis gamin sans trop y croire, alors je vais tout faire pour que cette expérience se passe le mieux du monde. Oh, j'ai déjà hâte de commencer les répétitions!

EXORDIUM.
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14.06.18 11:59
J'ai parlé français ou il se fout de moi... Je le regardais en haussant un sourcil. Bon j'imagine qu'avec un salaire de barman, entendre une somme pareil pour seulement un défilé ce doit être incroyable. J'ai envie de sourire parce que son visage surpris à cet instant est juste adorable. Il mérite un portrait. J'adore l'expression de surprise sur le visage des gens, de mes clients quand je leur montre un nouveau modèle, de mes partenaires sexuels lorsque je ne les préviens pas avant de rentrer...

"Je ne me trompe jamais quand il s'agit de chiffres."

Je continue de le fixer, je vois dans ses yeux qu'il planifie déjà tout ce qu'il pourra faire avec cet argent. A l'époque où je trainais sans réel domicile fixe je m'imaginais quitter cette ville dès que j'aurai eu assez d'argent pour soudoyer les gardes qui sécurisent  et surveillent l'enceinte de la ville. Mais finalement développer ma marque ici s'est avéré être une meilleure idée. Je pourrai bâtir mon empire ici, dans ce quartier, redonner vie à ce qui était jadis un quartier plein de vie, de mode et de dé-mode. Je devrai sûrement collaborer avec des Yakuzas pour cela mais je suis prêt à tout pour réaliser mon rêve. Même à passer sous le bureau s'il le faut...

Alors comme ça je ne serait pas déçu... Il semble avoir bien plus de confiance en lui tout à coup maintenant que le chiffre est sorti. Je souris sournoisement.

"Je n'en ai aucun doute."

Mais il n'a pas encore essayé les okobo. Et comme tout débutant, il va tomber. Je vais faire exprès d'en attendre beaucoup de lui pour qu'il comprenne ce qu'il en coûte de me décevoir. Je vais le traumatiser, mais grâce à cela il ira loin. Cette armure que j'aide mes mannequin à se construire c'est une armure pour la vie.

Je récupère les papiers et vérifie que tout est signé et daté en bonne et due forme.

"C'est parfait. A demain alors."


Je me lève et il s'empresse d'en faire autant. Je me dirige vers la porte de son bureau et l'invite silencieusement à quitter la pièce. Il s'exécute rapidement et je me tourne vers Keiji qui pouffe.

"J'imagine que tu rigoles à l'idée de le voir marcher demain? Tu ne le verras pas de toute façon je n'ai plus besoin de toi pour l'instant."

Il perd son sourire et je lui donne une claque sur les fesses, il s'en va aussi vit que cet Akane est parti. En revanche moi je vais véritablement me régaler à le regarder trébucher et à lui demander de recommencer encore et encore. Il a vraiment l'air maladroit mais ça lui donne un petit côté craquant. Dire que j'étais vraiment irrité lorsqu'il est rentré dans le bureau... Il faut croire que je suis plus faible sur les beaux garçons que je ne le pensais. Je soupire et m'affale sur ma chaise. J'ai bien mérité une ligne avant de retourner m'acharner sur mes broderies. Je sors le matériel et je trace une fine mais longue ligne de poudre blanche que je m'enfile après avoir roulé un billet que je plante dans une narine. Ce vieux cliché d'enfant riche et déprimé sniffant sa drogue avec rien d'autre qu'un billet de ses parents... Sauf que ce billet c'est moi qui l'ait gagné. Durement. Mais j'aime correspondre à cet idéal insolent à présent, et je fais tout pour cultiver cette image devenue un véritable trait de caractère.

Je m'enfonce dans mon fauteuil et profite quelques instants des effets de cette drogue avant de retourner au travail. Demain le maladroit revient. Je me demande pourquoi il semble m'attirer... Un petit de Die... Je crois...
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