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Quite an old story... ft. Kizuki Aina
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Fujiwara Daisuke
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Fujiwara Daisuke
20.06.18 22:59

Quite an old story...


"En effet, oui...Fujiwara Daisuke."

Je souris au jeune homme en prenant une nouvelle gorgée de ce cocktail qui finalement n'a pas l'air si mauvais que ça. Mon nom de famille, ma lignée, s'est éteint le jour où je me suis marié à Yoshimaru. J'ai fait une croix sur mon passé sans réel regret, à part peut-être celui de devoir oublier mes parents dont je ne me souviens ni des noms, ni des visages. C'est triste, quand on y pense. Mais c'est comme ça...les joies de la drogue, celles qui altèrent la mémoire et ne laissent plus qu'une coquille vide brisée, capable seulement de se remémorer quelques moments tragiques.

"Un gosse de la rue, hein..."

S'il faisait partie des gamins errants de Shinjuku, il a plutôt bien grandi. Maigre, amoché par la vie certes, si j'en juge par le bandeau qu'il porte sur l'oeil...mais il semble sain et fait un travail honnête et peu salissant. Certes il bosse dans une maison close, mais son job existe dans le plus noble des établissements de la zone neutre. Je me prends à rêvasser quelques secondes avant d'être interpellé par son inquiétude. Eh, mais...pour qui me prend-il?! Je ne laisserais jamais Tomoe seule! Je suis déjà mal de devoir m'absenter, mais puisqu'elle dort...

"Ne t'en fais pas, Tomoe-chan est bien gardée. Avec peut-être la seule personne ici qui accepte de nous filer un coup de main, à Yoshi et moi...Momoko, je ne sais pas si tu la connais. C'est une danseuse du Filth, elle aime beaucoup les enfants alors elle accepte parfois de la garder en cas de besoin."

Et là, c'était vraiment un besoin urgent. Sauf qu'au final, je suis là, à discuter avec ce type, sans trouver ni mon mari, ni notre deuxième enfant...ok, je suis définitivement un père indigne, je crois. Mais il va sûrement arriver, et Tomoe n'est pas non plus en danger...et puis s'il y avait un réel problème, Momoko m'emmènerait immédiatement l'enfant!

"Mais si tu peux ausculter un bébé...je pense que je vais te demander de venir la voir. Après le service bien entendu, je ne veux pas t'empêcher de travailler ici quand même! C'est ton gagne pain, et je ne veux pas que Yoshimaru t'en mette plein la tronche parce que tu as quitté ton poste."

Même si c'est pour surveiller notre petite, parce qu'après tout je ne suis pas qualifié pour lui donner des ordres, à ce type. Je regarde autour de nous, captant une fois encore des regards hostiles. Ah...c'est compliqué, comme histoire. Et tellement simple à la fois...

"Non, ça n'a rien à voir avec ça. Enfin...c'est quand même de la jalousie, je crois, mais c'est plus compliqué."

Je n'ose pas tellement lui en parler, à lui. Mais je crois que je peux lui faire confiance. Il ne va pas me repousser, ne? Sinon...tant pis, je resterai dans l'appartement comme d'habitude. Je n'ai rien à faire ici normalement de toute façon.

"Je viens de Shinjuku. Avant de vivre ici, j'étais...prostitué là-bas. Si je suis venu ici, c'est parce qu'un ami m'a recommandé à Yoshimaru qui a voulu me prendre à l'essai. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu...tu sais qu'il déteste les drogués au plus haut point? J'en étais un avant, mais au lieu de me virer de là, il m'a gardé et sevré. Au final, je n'ai travaillé pour lui qu'une soirée, puis suis devenu son amant. Quand on est pute, la seule porte de sortie est de se trouver un client riche, le charmer et éventuellement se marier avec. C'est pour ça qu'ils me regardent tous comme ça. Tous ceux qui savent. Et c'est aussi pour ça que je ne quitte jamais l'appartement, du moins très rarement et seulement pour faire les courses ou promener Tomoe en journée dans le jardin intérieur. Le Birdcage...c'est un peu ma prison dorée, en fin de compte. Mais c'est moi-même qui me suis enfermé dedans pour me protéger de ces gens."

Je suis comme un oiseau sans ailes. Incapable de voler, moqué de ses anciens congénères, je dois me protéger d'eux en limitant ma liberté. Conscient d'avoir été peut-être un peu trop sérieux et déprimant d'un seul coup, je chasse mes paroles d'un geste de la main.

"Ah, mais c'est pas important! Il commence à se faire tard. Pourquoi n'est-il toujours pas là? Il a eu un problème sur le chemin?"

EXORDIUM.
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Kizuki Aina
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Kizuki Aina
25.06.18 0:46


Aina écouta sans broncher le mari de son patron. Il ne s'attendait pas à recevoir une réponse de la sorte. Une réponse aussi sérieuse, faisant office de confession. C'était quelque chose qu'il ne comprenait pas. Ils venaient tout juste de se rencontrer, et Daisuke lui dévoilait déjà certaines faiblesses. Les médicaments, la drogue, la prostitution, la peur des autres, et l'alcool aussi s'il se fiait à son intuition, mais bon, elle s'avérait parfois fausse alors autant ne pas miser 100% dessus. Le meilleur moyen de souffrir, c'était de donner la lame à son voisin. Une erreur en soit. Il y avait se confier, et se confier. Aina ragea un peu intérieurement sans qu'il ne le laisse paraître. N'avait-il pas appris ce qu'était la survie en tant que prostituée à Shinjuku? Il songea que peut-être les temps calmes qu'il avait vécus avec Yoshimaru l'avaient rendu un peu plus naïf et fragile face à une personne qui n'était d'apparence non hostile. Un mari, une enfant, une réclusion, un passé noir, et de la peur. Un bonheur tellement instable lui sembla-t-il. Qu'adviendrait-il, si son patron apprenait l'existence de ces "pilules"? Ou même si Aina profitait de la situation et le faisait se sentir encore plus repoussant? Arrêterait-il encore plus de vivre en dehors de sa cachette?

- J'sais pas. Vu que c'est une assez grosse soirée, peut-être qu'il y a plus de Vodka au magasin d'à côté. Vu que l'autre combini a fermé, il se retrouve souvent en rupture de stock.

Après avoir façonné ce mensonge aussi simple et probable que débile, Aina lui sourit, un peu taquin.

- Ou peut-être qu'il a trouvé un autre prostitué à qui il voudrait faire une proposition en mariage, sauver, et aimer.

Franchement, au vu de son patron, le jeune homme n'y croyait pas une seule minute. Fujiwara était du genre droit. Il savait pas décrire ça mieux, mais il avait une certaine classe. Il ne l'imaginait même pas s'enticher du premier venu, et encore moins tromper son mari. Et si Daisuke en doutait, peut-être l'instabilité avait déjà touché un point un peu trop sensible. Il espérait néanmoins que sa "plaisanterie" l'aiderait à se rendre compte que bordel, Yoshimaru l'avait pas pris lui au hasard, donc qu'il avait aucune honte à avoir par rapport aux autres prostitués. Il était sur une bonne voie pour reconstruire sa vie, et ça, il ne le devait à personne.

Au même moment, une vague de clients revint au bar, et Aina dû décaler un peu Daisuke pour avoir pleine possession de ses moyens derrière son comptoir. Aussi spacieux cela pouvait-il paraître, son bar était fait pour une personne, pas deux. Et dieu sait que ça le faisait chier dès qu'une personne un peu trop entreprenante venait le faire chier derrière SON bar. Si quelqu'un pouvait y pénétrer, c'était parce qu'il l'avait autorisé. Bon. Yoshimaru faisait exception, il pouvait rien lui ordonner, juste râler.

Il posa tout de même le reste du coca à côté de son cocktail, au cas où il voudrait le finir. Les dix minutes qui suivirent furent marinées de plusieurs commandes que Aina exécuta sans trop de mal. Les affuts secs comme ceux là, il avait l'habitude depuis le temps. Il ne paniquait pas et gardait son propre rythme, gardant tout de même un œil sur le mari de son patron. Il ne s'était pas mouillé dans le mensonge pour le laisser partir maintenant. Pas tout seul en tout cas.

Après s'être préparé un verre d'eau accompagné de plusieurs glaçons, Kizuki revint vers Fujiwara.

- J'devrais avoir la paix un pti moment. Du coup, si tu veux j'peux aller voir votre gosse. Ou on peut aller voir dans les magasins du coin voir si Yoshimaru n'y est pas si tu es trop inquiet.

Ce qui laisserait du temps supplémentaire à cet idiot de patron de rentrer et faire genre comme si de rien était!

- Et s'il râle parce que j'suis plus derrière mon bar, j'te fais confiance pour lui faire les yeux doux~
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Fujiwara Daisuke
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Fujiwara Daisuke
05.07.18 19:38

Quite an old story...


Je devrais savoir que ce n'est qu'une blague de mauvais goût lancé par un barman qui semble bien se faire chier ce soir, mais pourtant...ce qu'il me dit me fait mal au coeur. Me fait mal tout court en fait, comme un coup de poing en pleine figure. Je n'ai aucune confiance en moi. Je me dis chaque jours que je ne mérite pas cette vie, que Yoshimaru va me virer de chez lui pour me remplacer par une autre personne, que ce soit une prostituée ou juste un autre type lambda rencontré par hasard. Un homme plus beau, plus sûr, sans aucun défaut et qui sait faire la même chose que moi en bien mieux et sans faiblir. Je me dis ça depuis le premier jour, ça n'a pas vraiment changé...mais au moins maintenant, je sais faire semblant de rien. Mon sourire est crispé, mais au moins je n'éclate pas en sanglots et ne cherche pas à me vider toutes les bouteilles que je vois là tout de suite. C'est une bonne évolution, non?

Comme les clients semblent tous vouloir consommer à cet instant précis, je me place un peu en retrait et observe le gamin préparer les commandes. Il est doué, du moins c'est l'impression que ça me donne. A quel point ? Aucune idée, je n'ai aucune expérience là-dedans. Je ne connais que l'autre côté du bar, celui du consommateur qui a l'habitude de demander la bouteille entière pour s'assurer de terminer la soirée dans les vapes. Combien de fois ai-je fini bourré dans les bras d'inconnus qui ne payaient pas forcément mes services? Ah, c'était une autre vie. Je ne sais vraiment pas pourquoi j'y pense autant aujourd'hui. Peut-être parce que je commence à ressentir cette même douleur qui m'a accompagné pendant toute ma vie, la peur d'être rejeté aussi...l'impression d'être constamment perdu, et de ne jamais pouvoir retrouver mon chemin. C'est toujours plus complexe lorsqu'on est malade comme moi.

Je n'ai même pas remarqué que le gamin était revenu vers moi, aussi sa voix me fait sursauter. Eh...il ne devrais pas faire ça, je vais finir par avoir une crise cardiaque! Je lève les yeux vers lui et souris légèrement. Est-ce qu'il se rend compte de ce qu'il vient de faire? Ce qu'il a dit a fissuré ce peu d'assurance que je possède, et je vais encore mettre des jours à m'en remettre. Mais il ne peut pas savoir. Il ne me connait pas. Moi non plus, je ne le connais pas. Mais je ne suis pas assez idiot pour lui faire une quelconque réflexion sur son oeil, par exemple.

"Si tu es sûr de pouvoir t'absenter un temps, je veux bien que tu viennes voir Tomoe-chan. Je...j'ai pas envie qu'on dise que je suis trop castrateur avec lui, il va bien finir par rentrer, non?"

Je doute de vraiment dormir ce soir, à mon avis je vais l'attendre même si le sommeil pointe le bout de son nez. J'ai un mauvais pressentiment, et je veux m'assurer que tout va bien. Ce n'est sûrement rien, sûrement une bêtise mais...tout de même. En attendant, Tomoe est bel et bien malade, et j'aimerais être certain qu'il ne faut pas l'emmener à l'hôpital. Je ne sais pas conduire et je n'ose pas demander à un vigile de le faire...quand bien même je pense qu'ils accepteraient, puisque c'est pour la fille du patron.

Une demoiselle remplace Aina en cas de souci, après avoir écouté les recommandations de celui-ci. J'ai l'impression qu'il n'aime pas particulièrement laisser son bar à un autre, mais...il me suit quand même. Je l'entraîne de l'autre côté du bâtiment, traversant la serre pour aller plus vite et l'entraînant dans un dédale de couloirs pour éviter la boîte de nuit. Je presse un peu le pas j'avoue, j'ai peur qu'il soit arrivé un truc à Tomoe. C'est vraiment stupide. Je suis trop protecteur envers ma famille...il faut que j'apprenne à lâcher du lest. Cependant je dois avouer qu'entendre les pleurs de ma fille à travers la porte m'inquiète un peu.

J'entre immédiatement et me précipite vers la demoiselle qui tient le bébé dans ses bras pour le lui prendre un peu sèchement. Si c'est pour Tomoe, j'avoue que je ne fais aucun effort pour les autres. Je la remercie tout de même, lui promettant d'en parler à Yoshimaru pour qu'il lui donne un petit quelque chose...mais reporte très vite mon attention sur Tomoe qui s'est un peu calmée maintenant qu'elle est dans mes bras. De toute façon, ça a toujours été comme ça. Il n'y a que dans mes bras qu'elle ne pleure jamais.

"Là, tu peux regarder..."

Le bébé a les joues rouges et est en sueur, en plus d'être anormalement brûlante. Je ne sais pas du tout comment soigner ça, je dois avouer. J'ai peur de faire une bêtise...pour ces choses-là, quand on est adulte, on prend vite fait une pilule ou on fume un joint en fonction d'où on habite, et basta. Mais un bébé...?

EXORDIUM.
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Kizuki Aina
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Kizuki Aina
06.07.18 15:26
Aina passa par la case vestiaire de la cave avant de suivre Daisuke pour aller voir leur petite. C'était même pas imaginable qu'il examine quelqu'un sans se désinfecter les mains et une trousse médicale, encore plus lorsqu'il s'agissait d'un bébé. Déjà qu'il n'avait pas choisi de devenir pédiatre, il allait devoir se reposer sur les connaissances qu'il avait emmagasinées à force de lire les rapports de ses supérieurs ainsi que sur l'expérience qu'il avait acquise auprès de sa petite sœur. A 6 ans déjà, il avait eu les épaules lourdes de responsabilités. Il y avait la gentille voisine bien sûr, mais il n'avait pu se reposer entièrement sur elle. Elle n'était qu'une étrangère au final.

L'établissement de Yoshimaru était bien plus grand que ce qu'il avait pensé et c'était la première fois qu'il passait par là. Tout ce qu'il connaissait était le Birdcage. Et vu qu'il n'aimait pas s'approcher de son lieu de travail lorsqu'il sortait, il n'avait jamais mis les pieds au Filth. Leur serre était tout à fait charmante, et Aina se dit qu'avec un banc il le serait encore plus et deviendrait incroyablement tentant pour y passer des heures tranquillement allongé. Il n'était que très rarement seul, mais il appréciait ses moments de solitude. Dans ces moments là, il pouvait fermer les yeux et faire le vide dans sa tête. Se détacher de tout ce qui pouvait lui arriver à Tokyo et des têtes qu'il avait rencontrées en chemin.

Lorsque le mari de mon patron ouvrit la porte et lui présenta son enfant, Aina ne put s'empêcher que de se sentir rajeunir d'un seul coup, plongé dans l'enfance qu'il avait vécue. Le bébé pleurait, mais l'étudiant garda son calme. C'est qu'elle savait montrer son mécontentement la petite, mais c'était une bonne chose. Il y avait des bébés qui ne braillaient pas lorsqu'ils avaient mal, ce qui pouvait être dangereux.

- Coucou Tomoe-chan. C'est que t'as une belle voix dit donc, fit-il sur un ton des plus niais possible.

Pour être niais, ô ça, Aina l'était totalement devant les bébés. Ils étaient d'une innocence et d'un égoïsme tel qu'il devenait complètement gaga. Il n'y avait rien de plus sincère qu'un bébé.

- Tu peux la poser sur le lit, ça sera plus facile.

Après avoir enfilé ses gants, Aina sortit un petit thermomètre qu'il vint placer sur le front du bébé. Il n'était pas plus inquiet que ça concernant les pleurs. Bien que lorsqu'il était enfant, il s'alarmait dès que sa sœur se mettait à chouiner, il avait très vite pris l'habitude de rester calme et d'agir sans se presser. Un bébé pouvait ressentir toutes les ondes aux alentours, alors être stressé ne serait en rien bénéfique pour elle.

- Ca remonte à quand la dernière fois que tu as pris sa température? Et elle avait combien?

L'engin afficha 38.7 de température. C'était haut, mais pas encore au point d'être inquiétant. Délicatement, alors qu'il continuait de parler au bébé sur un ton des plus doux, l'étudiant déshabilla la gosse et retira son body. Il voulait voir si les traces se propageaient autre part que sur ses joues. C'était bizarre, il avait l'impression d'avoir déjà vécu une scène à peu près similaire. Il avait été paniqué à l'époque. 6 ans. Ça avait été décidément trop jeune.

Avec sa petite lampe, il chercha à contourner l'attention de la mioche pour qu'elle cesse de pleurer un instant. Il fallait que son père fasse autre chose que stresser pour elle sinon il allait avoir un arrêt cardiaque sur les bras. Souriant, il tourna son visage vers ce dernier.

- Ne t'inquiète pas, elle n'a rien de grave. C'est un virus qui touche les bébés en particulier, mais ce n'est pas bien méchant. Elle va avoir des petites rougeurs qui vont se placer un peu partout sur son corps. On en voit un petit peu sur son épaule déjà. Il n'y a pas de médicaments pour ça. Je peux à la limite de conseiller de l'Advil pour l'apaiser, mais pas plus. Ca partira comme c'est venu : tout seul. Lave bien chez toi et les endroits où elle va. Tu peux continuer de la faire sortir dehors sans problème, elle n'est plus contagieuse puisque c'est sorti. Par contre... Toi, comme Yoshimaru, vous avez été exposés à elle durant son incubation. Ce qui veut dire que d'ici demain ou après-demain, il se peut que vous ayez des rougeurs et des petites montées de fièvres. Préviens moi si ça arrive au cas ou.


Ô ça oui. Il ne raterait le spectacle de voir son charmant patron dans cet état pour rien au monde.

- Après, si tu as peur, tu peux toujours aller à l'hôpital puisque les enfants ce n'est pas vraiment ma spécialité. Mais j'ai eu la petite sœur d'un ami à moi qui avait chopé la même chose il y a longtemps. C'est pas dangereux.
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Fujiwara Daisuke
14.07.18 13:10

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Le jeune homme a totalement changé d'attitude face au bébé brailleur. J'obéis à sa demande en posant Tomoe sur le lit aux craps encore faits. J'avoue être toujours inquiet pour son état. Et si c'était grave? Et si...elle risquait de mourir?! j'ai beau essayer de rationaliser, ma nature remonte encore et toujours à la surface. J'ai vu tant de morts à Shinjuku, emportés par la maladie ou des blessures mal soignées...des enfants qui ne dépassent parfois pas l'âge de trois ans...

"Il y a quelques heures, avant de la coucher...je comprends pas très bien l'objet, mais Yoshi m'a dit que s'il dépassait 37°C c'était mauvais."

Je regarde Aina faire en me rongeant les ongles, stressé d'avoir d'un coup une mauvaise nouvelle. J'aurais voulu l'emmener à l'hôpital mais je ne sais pas conduire...et j'espère encore voir débarquer Yoshimaru pour me servir de chauffeur. Le temps me paraît long, si long...j'aimerais qu'il s'accélère, mais je n'ose rien dire. Je ne suis pas médecin, je ne sais pas combien de temps chaque procédure met, et je préfère qu'il prenne son temps pour ne pas rater quoi que ce soit. Comme il se redresse avec un sourire, je sens mon coeur reprendre un rythme à peu près normal.

"Alors...c'est pas si grave? Elle risque pas de mourir?"

Apparemment, ce n'est pas mortel, mais Yoshimaru et moi risquons de tomber malade à notre tour. Je ne comprends pas trop ce qu'est cette étrange maladie, ni comment elle a pu l'attraper. Nous ne sortons pas trop, et elle ne côtoie personne...même au petit parc où je l'amène pour lui faire respirer un peu d'air pur, c'est rare qu'un autre enfant s'approche d'elle. Alors comment? Je récupère ma fille qui recommence à chouiner, et la calme en la berçant tout en murmurant des mots doux. Il doit bien y avoir un moyen de faire baisser sa température...cette fièvre me rappelle un peu trop l'épidémie de grippe à la maison close il y a quelques années. Combien de corps ai-je dû enterrer après ça? La fièvre est vite devenue ma pire ennemie.

"Je crois que je vais quand même y aller...je te fais confiance, mais...je préfère avoir un deuxième avis. Tomoe est toute ma vie, si je peux être sûr que rien de grave ne se cache derrière ça...et j'aimerais faire baisser sa température aussi..."

Je ne veux pas rater le coche, la voir succomber alors qu'elle n'aurait pas dû mourir. Je souris à Aina et ajuste le bébé dans mes bras, qui est à moitié endormi maintenant.

"Viens avec moi. Promis, je dirai à Yoshimaru que c'était obligatoire et il ne pourra rien te reprocher. Il est tard, le rush est terminé de toute façon...on peut te faire remplacer, non?"

Je préfère l'avoir à mes côtés de peur de ne pas être pris au sérieux, mais aussi au cas où il se passe quelque chose sur le trajet. Comme le barman accepte non sans rechigner un peu, je me dépêche de préparer mon bébé à sortir et lui demande expressément de me trouver un chauffeur pas trop occupé ce soir. C'est important, c'est pour l'enfant de leur patron...ils devraient accepter plutôt vite. Je sors seulement une fois certain que la voiture est prête, laisse Aina prendre la place devant et reste avec Tomoe à l'arrière. Elle ne peut de toute façon arrêter de pleurer qu'une fois dans mes bras, alors...c'est mieux ainsi. Direction l'hôpital! Si seulement Yoshimaru avait pu être là...

EXORDIUM.
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