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Calm Envy ft. Fujiwara Daisuke
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Oguri Satoshi
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Calm Envy ft. Fujiwara Daisuke  - Page 2 Qgc7
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Oguri Satoshi
02.10.18 15:41


CALM ENVY


Trop préoccupé par l'air apeuré de l'homme qu'il avait suivit jusqu'ici, Satoshi ne remarqua pas les mains de Daisuke qui tremblait pour une raison qui lui aurait probablement échappée. Sa perte de mémoire était peut-être lié à un traumatisme quelconque qui resurgissait à l'occasion? Les hypothèses étaient multiples. Évidemment, Satoshi avait mit de côté toutes possibilités que l'autre jeune homme puisse le reconnaître. Ses visites, si fréquentes par le passé, semblaient avoir complètement quitté la mémoire du jeune homme, ce qui lui donnait un avantage non négligeable.

Cependant, en entendant les dernières paroles de Daisuke, il se refroidit instantanément. Il se doutait que ce dernier n'appréciait guère interrompre ses clients en plein service, le Bird Cage ayant une certaine réputation à conserver. De toute façon, Satoshi avait obtenu ce qu'il désirait, soit de faire passer un message éloquent à cet homme d'un certain âge qui devait une somme d'argent plutôt importante à l'un de ses clients. Aucun secret ne lui échappait et il avait le pouvoir de pénétrer son intimité sans remord pour obtenir ce qu'il désirait. L'homme en question était maintenant conscient que, grâce aux informations obtenues ce soir-là, Satoshi avait également le pouvoir de ruiner sa vie en un claquement de doigt.

Discrètement, il récupéra son téléphone portable dans la poche de son pantalon et en profita pour photographier l'homme et la pute, toujours occupés à rassembler leurs vêtements. Il en prit suffisamment pour que le visage de l'homme soit facilement reconnaissable, tout comme le contexte dans lequel les clichés avaient été pris. Il rangea son téléphone rapidement avant que qui que ce soit ne surprenne son geste.

Bien sûr, il ignorait le conseil que Daisuke venait de dicter à l'homme, autrement, il n'aurait certainement pas caché son agacement. L'homme pouvait fuir, cependant, il avait une famille, une femme et des enfants, un travail non-négligeable... Satoshi pouvait aisément le retrouver et ruiner sa vie en un rien de temps grâces aux quelques clichés lui servant de témoin.

Finalement, la porte se referme derrière Daisuke, les laissant en tête à tête suite au départ de l'homme et de la pute. Satoshi posa son regard sur l'autre jeune homme, l'interrogeant du regard. Il n'avait tout de même pas retrouvé sa mémoire? Suite au discours de ce dernier, il lui semblait impossible de garder son identité secrète encore plus longtemps. De plus, ses nouveaux problèmes de consommation faisait en sorte qu'il prenait plus de risque, comme à cet instant, oubliant la bague qui ornait maintenant le doigt de Daisuke, ou encore, le lieu dans lequel il se trouvait accompagné du partenaire du propriétaire même.

Satoshi reposa son regard sur l'autre jeune homme, les pupilles légèrement plus dilatées qu'auparavant. Un sourire amusé apparu sur ses lèvres lorsqu'il mentionna avoir l'impression de le connaître. Quelle drôle de situation.

« Il ne pourra pas fuir bien loin, rassurez-vous, j'ai également tout mon temps. »

Il fit un pas vers le jeune homme, sans jamais détourné son regard du sien. L'adrénaline l'excitait et augmentait son rythme cardiaque alors qu'il lui était impossible de prédire les réactions futures de Daisuke.

« Je vais être honnête. Ce n'est pas mon oncle. Il s'agit d'un homme d'affaires réputés ce dont vous vous doutez probablement vu la quantité de yens qu'il investit dans votre établissement... Cependant, cet argent ne lui appartient pas. »

Son regard s'assombrit soudainement.

« Peut-être avez-vous déjà vécu une situation similaire? Emprunter de l'argent tout en croyant pouvoir continuer sa vie sans soucis... Alors que, malheureusement, la réalité nous rattrape tous éventuellement. Vous n'avez pas tord, nous nous connaissions, il y a quelques temps. Je peux cependant vous garantir qu'à cette époque, vous n'auriez jamais accepté de vous retrouvez seul en ma compagnie dans une pièce sans issue, Daisuke-San. »
BY MITZI
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Fujiwara Daisuke
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Fujiwara Daisuke
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Fujiwara Daisuke
21.10.18 18:19


Calm envy


L'ambiance a radicalement changé. Je le sens dans mes tripes, quelque chose ne va pas. Quand on a vécu comme moi plusieurs années à Shinjuku, on sait reconnaître le danger dès qu'il pointe à peine le bout de son nez. Par réflexe, je fais un pas en arrière mais me retrouve plaqué contre la poirte close, verrouillée par mes soins. Ce n'était définitivement pas une bonne idée. Même si je fais confiance à mon nouveau nom, un inconnu aurait tout le temps de me tuer ou me torturer à mort avant de disparaître. J'ai beau faire du sport je reste faible, ma carcasse maigre planquée minutieusement sous mes vêtements est loin d'être taillée pour la bagarre. Certes, ce type est un nain faiblard lui aussi, du moins j'en ai l'impression...mais son aura menaçante me fait quand même me méfier.

Il se dévoile, et j'avais bien vu clair dans son jeu. C'est probablement un usurier, quelqu'un qui se fait de l'argent sur les dettes des gens. Je connais bien ces types pour les avoir côtoyés et évités le plus possible lorsque je vivais à l'ouest. Malheureusement lorsqu'on s'endette auprès d'un propriétaire, l'usurier est la seule personne capable de nous donner un peu de répit. C'est illusoire évidemment ; ces gens sont pires que la peste, cette maladie ressemblant étrangement à certaines épidémies qu'on voit parfois dans les bas quartiers.

Ce type me connaît. Moi aussi, je le connais. Et maintenant qu'il est si proche, que j'ai enfin posé le doigt sur ce qui me dérange, je peux même ajouter un nom sur ce visage.

« Oguri-san. Étrangement, votre présence ne m'avait pas manquée. »

Ce type m'a humilié, détruit un peu plus chaque jour avec ses deux inséparables gros bras qui aimaient frapper mon corps trop résistant à leur goût. Ils profitaient un peu de leur statut pour obtenir gratuitement des faveurs, mais lui...s'il ne m'a jamais touché, ses paroles se sont gravées profondément dans mon esprit jusqu'à ressortir encore aujourd'hui. J'esquisse un sourire mauvais en le dévisageant. La peur ne s'est pas estompée, loin de là, mais le dégoût s'y mêle étroitement. Je n'ai aucun respect pour ceux qui profitent de la misère des gens pour s'enrichir.

« Je vois que vous n'avez pas changé. Moi, en revanche, je suis loin d'avoir besoin de vos services. J'ai remboursé mes dettes il y a un an il me semble. »

Dès que Yoshimaru m'a définitivement accepté comme mari, la première chose que je me suis empressé de faire, c'est de couper l'herbe sous le pieds de ceux qui me poursuivaient encore jusqu'à Chuo. Je leur ai rendu leur thune, et n'en ai plus entendu parler. D'où ma perte de mémoire. Il n'est pas là pour moi, pourtant j'ai mal de le voir ici. J'ai envie de fuir mais...je dois rester fort. Affronter mes peurs.

« Vous n'avez donc pas vos gorilles avec vous ? Il me semble que vous n'avez pas votre place ici. C'est une maison close. On y pratique le sexe. Je pense que vous ne savez pas encore ce que c'est, n'est-ce pas ? Peut-être voulez-vous tester ici, au fond de vous ? »

Assumer qu'il est toujours vierge est peut-être un peu fort. Après tout, il refusait seulement de se taper une pute de Shinjuku se trimballant potentiellement quelques maladies. Mais les hommes mettant sur un piédestal leur bite et désir sexuel comme une virilité ultime, cette insulte me paraît appropriée.

« Au moins, c'est une garantie de qualité. »

C'est la peur qui parle, le stress qui me fait raconter n'importe quoi. J'ai l'air plein d'assurance et d'arrogance, mais je n'en mène pas large. Mes mains planquées dans mes poches tremblent toujours, et je le fixe seulement pour m'assurer qu'il ne fera pas un mouvement menaçant. Pourquoi n'ai-je pas de flingue sur moi, putain ? Yoshimaru avait raison...je ne devrais jamais sortir sans, même dans l'enceinte du Birdcage !

EXORDIUM.
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Oguri Satoshi
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Oguri Satoshi
05.11.18 16:47


CALM ENVY


Un léger sourire apparu sur les lèvres de Satoshi en entendant le jeune homme prononcer son nom. Il n'avait donc pas complètement perdu la mémoire, il suffisait de la lui rafraîchir un minimum. Son sourire s'effaça aussitôt et il fit mine d'être déçu par les paroles qui suivirent.

« J'en suis bien attristé. Je dois vous avouer que votre nouvelle situation me rend bien curieux... »

Il le dévisagea à nouveau, sans gêne ni peur de se faire reconnaître cette fois. L'apparence du jeune homme était tout aussi frêle que dans ses souvenirs, bien qu'il lui semblait beaucoup moins vulnérable que dans ses souvenirs. Satoshi poussa un soupir non dissimulé face aux reproches de Daisuke concernant sa situation. C'est avec une certaine amertume qu'il répliqua:

« Effectivement, je suis toujours collecteur de dettes. Ce n'est pas tout le monde qui vend son cul au plus offrant en espérant se sortir de sa misère. »

Il devait avouer être très sceptique face à ce genre de relations, c'est-à-dire un homme d'influence qui s'amourache d'une pute dans un état déplorable. Quoi qu'il en soit, Satoshi était parfaitement conscient d'être sur le territoire de cette ancienne 'victime' qui avait tous les droits de le mettre à la porte de son établissement. L'homme recherché ayant sans doute déjà quitté les lieux, il s'agissait désormais d'une futilité pour le jeune homme.

Il croisa les bras sur sa poitrine et pencha légèrement sa tête en entendant les moqueries de son vis à vis, retrouvant son sourire amusé. Ce n'était pas la première fois qu'on utilisait sa virginité pour se moquer de lui, à croire que la ville entière s'était passé le mot comme s'il s'agissait d'un sujet de haute importance.

« Tant de curiosité pour ma vie sexuelle... »

Il décroisa ses bras et fit un pas vers Daisuke qui, bien qu'il semblait montrer une nouvelle assurance, dégageait toujours cette aura de bête effarouchée. Malgré la différence de tailles, Satoshi approcha son visage de l'oreille de l'autre jeune homme, plaçant ses mains de chaque côté de ce dernier sur la porte contre laquelle il se retrouvait bloqué.

« Garantie de qualité... ? Votre présence en ces lieux me fait douter de vos dires. Je préfère finir mes jours puceaux plutôt que de laisser un des vôtres poser un seul doigt sur ma personne. »

Il éloigna finalement son visage qui affichait maintenant un air dégoûté, et retira brusquement ses mains appuyées sur la porte.

« Votre maison close n'a maintenant plus aucun intérêt pour moi. »

BY MITZI
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Fujiwara Daisuke
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Fujiwara Daisuke
21.11.18 9:45


Calm envy


J'ai envie de vomir. Je veux fuir d'ici, partir très loin et ne plus voir ce visage hideux qui me fixe de ses petits yeux noirs. Je devrais appeler Yoshi...lui demander de me sauver le cul, comme d'habitude. De toute façon, je ne sers qu'à ça : me mettre en danger, et me faire sauver de justesse par mon mari. Un jour, il en aura marre et me jettera. J'en suis persuadé. Même si sa fille me considère depuis le début comme son père...il me jettera parce que je les mets tous en danger par ma simple existence.

Non. Je ne dois pas penser comme ça. Si je laisse le négatif prendre le pas sur le reste dans mon esprit, je vais faire une crise de nerfs, et c'est pas le moment. Pas devant cette ordure. Je dois me montrer fort, lui montrer que je me fiche de lui et de ce qu'il peut bien penser. Je dois...je...toute ma nouvelle assurance s'effondre lorsqu'il s'approche un peu trop de moi, sans que je ne trouve le courage de le repousser. Ca me rappelle des souvenirs que je pensais effacés par la drogue. Mon cœur bat à cent à l'heure, comme s'il voulait s'échapper de ma poitrine. Mon corps est tétanisé. J'ai beau tenter de faire le fier, je n'ai pas du tout changé depuis ma vie dans les bas quartiers.

Ses paroles sont un poison qui s'insinue dans mes veines tel un shoot d'héroïne. Je n'ai aucune valeur après tout, mais était-il vraiment obligé de me rabaisser comme ça ? Un des vôtres...ce n'est pas seulement moi. Il parle de tous ceux qui viennent de Shinjuku. Tous ceux qui y ont un jour travaillé, forcés à la prostitution parfois dès le plus jeune âge par manque d'argent. Comme il s'éloigne, je peux enfin respirer et réfléchir. Et malgré ses paroles censées me briser, j'éclate de rire. Un rire sincère, un rire presque effrayant dans la chambre vide. C'est nerveux aussi, je crois, mais quand j'y réfléchis...pauvre petit chou. Il serait surpris.

« Ne mettez donc plus les pieds dans une seule maison close par ici. Ne vous payez aucune escorte. Ne vous approchez plus des travailleurs du sexe même à Chuo, car tous viennent de là-bas. Tous on « traîné » n'importe où comme vous aimiez souvent le dire. Restez puceau et frustré toute votre vie si vous ne savez pas faire la différence entre les professionnels et les autres. Et pour votre information, je ne travaille plus là-dedans depuis longtemps. »

Sur ces mots prononcés d'un ton plutôt agressif, je déverrouille la porte et l'ouvre en grand, avant de l'inviter à en passer le pas. Il n'y a personne dans le couloir, les gardes sont tous rassemblés dans le hall et dans des endroits stratégiques. J'étais vraiment seul ici...sans possibilité d'appeler à l'aide. Mais tout s'est finalement bien passé. Je ne pense pas en parler à Yoshimaru pourtant, je...j'ai un peu honte de m'être mis en danger comme ça, et je ne tiens pas à ressasser le passé. Qui sait, peut-être qu'il finirait par réaliser que je ne le mérite pas.

« Bonne soirée à vous, Oguri-san. Au plaisir de ne jamais vous revoir ! Et n'oubliez pas ce que je vous ai dit, hmm ? Tous ceux de ce milieu ont un jour bossé à Shinjuku...mais il est quand même mal avisé de vous mettre à dos leur boss. Qui sait ce qui pourrait vous arriver ? »

Une menace ? Peut-être pas. Un conseil, très certainement. Il ne le sait peut-être pas, mais le milieu de la prostitution est particulièrement dangereux. Et oser maltraiter une pute simplement parce qu'elle le dégoûte pourrait lui attirer des ennuis. Il a de la chance que j'aie quelques soucis de confiance, car si je commence à monter mon mari contre lui...il risque de ne pas survivre très longtemps dans cette jungle urbaine qu'est Tokyo.


EXORDIUM.
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