TAJIMA HARUNA

« Feels suffocating?  »

私の悪い性格

Un visage juvénile, un maquillage de poupée, des vêtements enfantins et une voix cristalline sont la définition même d'Haruna. Du moins à première vue. Dès l'âge de cinq ans, elle réclame à ses parents que les murs de sa chambre soient peints en noirs; sa couleur favorite. Elle attire les regards par son apparence angélique et ses airs mignons. Son rire est contagieux et les gens tombent facilement sous son charme. Elle dégage une naïveté et une pureté

Haruna aime le sang. C'est une passion. Son odeur, sa texture, sa couleur... Parfois mêmes son goût. D'ailleurs, on peut l'apercevoir très souvent dans les rues malfamées de Tokyo traînant une batte de baseball de couleur rose; son outil de prédilection. Malgré son petit gabarit, personne ne sait utiliser cet instrument comme la jeune fille qui démontre une force surhumaine lorsque vent le moment de le fracasser sur le crâne de l'une de ses victimes.

D'ailleurs, Haruna ne compte plus le nombre de ses victimes. Certaines d'entre elles ont probablement perdu la vie suite aux blessures infligées par la jeune fille, mais cette dernière ne reste jamais assez longtemps pour s'en assurer et n'en a que faire.  Jusqu'à maintenant, elle n'a eu aucun problème avec les autorités, étant maître de la manipulation, personne ne semble se douter qu'un démon se cache sous ses parures de porcelaine.

Haruna ne fait partie d'aucun clan, pour le moment, propageant la violence autour d'elle par besoin personnel. D'ailleurs, elle ne possède aucun emploi, se contentant de prendre les biens personnelles de ses victimes et de survivre grâce à cet argent. Quelques membres biens placés de gangs de rue ont tentés de l'approcher pour faire d'ellle une alliée redoutable, mais personne encore n'a réussi à persuader la jeune fille.

終わりの始まり

Âgée de tout juste cinq ans, Haruna regardait ses doigts tâchées de sang avec un sourire de pur bonheur. Sa soeur, son aînée de quatre ans, pleurait de douleur en tenant sa main ensanglantée près de sa poitrine. La plus jeune s'était emparée des ciseaux les plus près et s'était acharné à les utiliser sur l'index de la main droite de sa soeur, occupée à dessiner à ses côtés. D'abord poussée par la curiosité, Haruna découvrit rapidement sa passion pour le sang et l'adrénaline qu'infliger la douleur aux autres lui procurait.

Évidemment, impossible pour ses parents de garder une enfant aussi problématique sous leur toit et ce, malgré l'amour qu'ils possédaient à son égard. Ses élans de violence, son intérêt pour les couleurs sombres et le sang ne correspondaient pas à la vie de famille tant désirée. Haruna passa la majorité de son enfance internée dans un hôpital spécial pour les enfants troubles comme elle. On lui diagnostiqua un trouble de personnalité sadique.

« La personnalité sadique est caractérisée par un comportement composé d'un ensemble de conduites agressives, cruelles ou dégradantes pour les victimes.
- Le sadique a recouru à la cruauté ou à la violence physique dans l'intention de dominer quelqu'un.
- Le sadique s'amuse ou prend plaisir aux souffrances physiques et psychologiques d'autrui.
- Le sadique ment pour blesser ou faire souffrir ses victimes; ce mensonge a comme seul but de faire souffrir.
- Le sadique contraint les autres à exécuter ses volontés en les effrayant par l'intimidation ou la terreur.
- Le sadique limite l'autonomie de ses proches, il veut exercer un pouvoir total.
- Le sadique est fasciné par la violence, par tous les objets capables de donner la mort, par les arts martiaux, par la torture et la souffrance qu'il pourra infliger à ses victimes.
- Les comportements du sadique ne sont dirigés contre une personne unique, mais contre toute personne sur laquelle il pourra exercer sa cruauté dans un but de recherche de plaisirs.
- À la différence du sadique sexuel, il n'y a pas forcément de recherche d'excitation sexuelle mais simplement de recherche de plaisir à voir l'autre souffrir.»

Haruna parle très peu de son passé, ni même de la raison pour laquelle elle ne se trouve plus en institution. Son apparence finement travaillée fait, bien sûr, partie de son jeu dont elle décide chacune des règles.