Je suis agréablement surpris par la manière dont Kiyoshi s’y prend. Il est bien plus doué que je ne l’aurais cru et particulièrement stimulant. J’aurais pensé qu’en tant que Geisha il n’avait pas beaucoup de pratique mais au contraire, il a l’air de savoir ce qu’il fait sans tomber dans la vulgarité des professionnels du sexe. Ce n’est pas la blanche colombe que j’imaginais et je dois dire que je n’en suis pas mécontent au contraire ça aurait tendance à davantage m’exciter et je crois qu’il le sent dans sa main mais également dans sa bouche. Mon sexe se tend davantage et grossi un peu plus à mesure qu’il le gâte.

Après avoir longtemps joué avec mon érection, il se décide à me prendre véritablement en bouche et je ne peux m’empêcher de fermer les yeux pour mieux apprécier ses va et vient. C’est divin et c’est tout juste si j’arrive à me retenir de bouger les hanches pour en réclamer plus. Il me vient également l’envie de le bousculer un peu mais je veille à contenir l’animal qui sommeille en moi. Du moins pour le moment.
« Ta bouche est divine Kiyoshi. »
Je crispe mes doigts dans ses cheveux d’une douceur extrême avant de lui faire relever le visage vers moi pour l’embrasser goulument.
« J’ai envie de plus. Allonge-toi. »
Je le repousse doucement en arrière et esquisse un sourire en le voyant complètement offert à moi. Ce garçon est particulièrement bandant et je n’ai aucune honte au final à lui faire l’amour alors qu’il a presque l’âge de mon propre fils. Je dois même dire que cette idée m’excite un peu plus, en imaginant que je puisse davantage l’être.

Je récupère un préservatif ainsi que du lubrifiant et lui fait généreusement écarter les cuisses pour pouvoir m’y installer entre. Je lubrifie mes doigts puis presse mon index contre son intimité. Je la caresse tout en souriant, observant ses réactions avant d’y entrer une phalange, engouffrant petit à petit mon doigt en lui. Il n’est pas vierge, j’en suis certain. Il ne peut l’être vu la manière dont il m’a sucé et c’est une bonne chose.
« Je vais devoir t’en mettre plusieurs pour passer sans te faire trop mal. »
Il a vu la taille de mon sexe, il me l’a même sucé. Il peut donc se douter que je lui mettrais un minimum de trois doigts avant de plonger dans ses entrailles et il me tarde déjà d’y être.

Le sourire qui ne quitte pas mes lèvres ne fait que s’agrandir en entendant ses murmures qui se transforment bientôt en gémissements. Il aime ce que je lui fais avec mon premier mais également mon second doigt. C’est en ça que c’est agréable de faire l’amour avec un garçon qui n’est plus vierge. Je me montre tendre, j’y vais doucement sans forcément me retenir. Il a déjà connu ça et à l’air d’aimer ça. J’ai même l’impression qu’il est impatient d’en ressentir plus. Cette idée me provoque une tension supplémentaire au niveau de mon entrejambe qui semble elle aussi impatiente de le connaitre, lui et son étroitesse.

Mes lèvres finissent par trouver les siennes alors que mon troisième doigt passe un peu plus difficilement que les autres. C’est sans doute inconfortable mais stimuler sa prostate devrait l’aider à regagner le chemin du plaisir et je le sens à la manière dont son corps réagit sous le mien.
« Est-ce que tu es prêt ? »
Ce n’est pas une vraie question. Elle n’est là que pour la forme.

Je retire mes doigts et me redresse le temps d’enfiler un préservatif et de lubrifier le tout. Je retrouve rapidement ma place contre lui et mes lèvres sur les siennes. Ma langue réclame la sienne et nous partageons un profond baiser alors que mon sexe se presse contre son intimité. J’y vais en douceur, petit à petit jusqu’à ce que mon gland se fraie un passage à travers son anneau de chair. Je marque une pause pour que son corps s’habitue à la taille qui l’attend puis m’enfonce lentement en lui, intensifiant nos baisers jusqu’à pénétration complète.

Je profite de reprendre mon souffle pour lui sourire et lui demander si ça va. Pour le moment je ne bouge pas et le laisse s’habituer à moi. Ce n’est qu’avec son feu vert que je débute de lents mouvements destiner à forger le passage pour mes prochains coups de reins qui seront de plus en plus vigoureux.

Mes lèvres quittent les siennes pour s’occuper de son cou sur lequel je m’attarde longuement en prenant garde à ne pas marquer sa peau douce et pâle, bien que ce ne soit pas l’envie qui me manque. Quant à mes cheveux, peu importe qu’il me décoiffe ou encore que ses ongles griffent mon dos. Je suis célibataire et n’ai de compte à rendre à personne alors qu’il n’hésite pas à manifester le plaisir qu’il prend à chaque coup de reins que je lui donne.

Je sais que je dois me détendre alors qu’il commence à s’enfoncer en moi. J’ai chaud aux joues et aux oreilles et aussi en bas, au niveau de mon entre-jambe. Je me détends un maximum pour que Sanada-san rentre plus en moi. Son corps contre le mien, sa langue contre la mienne puis contre mon cou ; tout m’excite encore plus. Je n’aurai jamais cru qu’un client me plairait autant, et surtout pas de son âge. Comme quoi, la vie est pleine de surprises. De bonnes surprises même.

Je finis par acquiescer en lui murmurant que je suis prêt et que je vais bien, même si c’est encore un peu inconfortable. Sentir Sanada-san en moi qui commence lentement à bouger me chauffe d’avantage les joues et je soupire en caressant ses cheveux. Je caresse aussi sa nuque du bout des doigts et ferme doucement mes yeux pour me concentrer sur les sensations qu’il me procure. Elles sont exquises, ses sensations. Bien sûr, le préservatif nous sépare mais ce n’est qu’un détail. Je commence à lâcher des soupirs d’aise. Je frissonne encore et bascule ma tête sur le côté pour pouvoir lui donner un meilleur accès à mon cou. Je souris en soupirant alors qu’il mordille très légèrement ma peau. Pas de marque ne doivent être laissées mais vu la délicatesse de ses mouvements, non seulement je sens qu’il se contient de me retourner sauvagement mais en plus qu’il ne laissera aucune trace sur ma peau. Je veux encore l’embrasser, comme captivé par ses lèvres et je le lui fais comprendre comme je le peux. Il se redresse, ses bras de part et d’autre de mon visage et ne viens pas m’embrasser. Il va un peu plus vite, à un rythme plus régulier mais pas trop vite. Juste comme il faut. Mes oreilles me brûlent et je sens le regard de Sanada-san me réchauffer encore plus. Je tourne mon visage, pose mon front sur son avant-bras et soupire.

« Sanada… » J’en oublie même les politesses. Je peu difficilement rougir d’avantage mais pour m’excuser, ou juste peut-être parce que j’en ai (très) envie, je viens déposer un baisé sur l’avant-bras de mon bel étalon. Est-ce que j’ai vraiment dit ça ? Parce que ce terme fait tendre d’avantage mon sexe qui frotte régulièrement contre son ventre. Je le vois se redresser et mon corps réagit alors qu’il pose ses mains sur mes hanches. Je suis encore plus vulnérable que d’habitude mais, aussi niais que cela puisse paraître, si c’est pour Sanada-san, je le veux bien.

C’est un ensemble de chose qui plait chez lui. Ce n’est pas seulement sa beauté ou sa voix, c’est l’assemblage de petits détails qui rendent notre ébat si sensuel et si savoureux. Kiyoshi me semble si fragile et en même temps il fait naitre tant de bestialité en moi… Une brutalité que je veille à contenir et qui ne rendra mon orgasme que plus violent. Habituellement je n’ai pas beaucoup de retenu avec les prostitués mais ce n’est pas exactement ce qu’il est et c’est justement pour ça que je l’ai choisi.

Il aime ce que je lui fais, aussi bien mes baisers que mes caresses ou encore mes coups de reins. Je sens son sexe entre nous qui se tend davantage. Je crois qu’il est sur le point de jouir et j’attendrais qu’il le fasse pour venir en lui ou plus exactement dans le préservatif que j’ai mis un peu plus tôt. Le détail est frustrant mais nécessaire pour une première fois mais peut-être qu’à l’usage il me laissera le souiller. L’idée de pouvoir déverser directement ma semence en lui accroit mon excitation et le rythme de mes va et vient s’en trouve accentué.
« Je pourrais te dévorer toute la nuit. »
C’est ce que je murmure au creux de son oreille tout en crispant mes doigts dans ses cheveux. Je pourrais effectivement le faire mais je n’ai pas envie de me retenir plus longtemps. La jouissance ne tardera pas à venir et c’est dans un grognement presque bestial que je viens en lui… enfin dans mon préservatif. Kiyoshi aussi à jouit. Est-il venu avant ou en même temps que moi ? Je ne saurais le dire. Malgré ma respiration quelque peu haletante, je cherche et trouve ses lèvres pour lui donner un langoureux baiser. Je ne me suis pas encore retiré. Je veux profiter encore un peu de lui et de son étroitesse.
« J’espère que je n’ai pas été trop brutale avec toi sur la fin. »
Je m’en voudrais de lui avoir laissé des marques. Après tout c’est une geisha et il doit être irréprochable pour ses autres clients même si je me doute qu’ils ne doivent pas être nombreux, c’est ce qui le différencie des prostituées ordinaires ou des escorts de Chuo.

Je finis par me redresser et me retire de lui. Je l’aide à se relever à son tour et enlève mon préservatif avant de lui prendre la main pour le guider jusqu’à la salle de bain. Après ce que nous venons de faire, nous avons besoin de nous rafraichir.